vendredi 12 novembre 2010

Consommer autrement ? Des solutions existent !

Du 1er au 30 novembre, le Marché Citoyen, partenaire des Colibris, lance cette opération avec Rue89 et Terra eco, pour montrer qu'il existe aujourd'hui des solutions pour consommer autrement dans tous les secteurs de notre vie quotidienne : Alimentation, Habillement, Santé, Services, Voyages, Habitat, Loisirs, Transports.

Partout en France, des entreprises conçoivent des produits et services alliant efficacité, plaisir, écologie et équité. Le site LeMarcheCitoyen.net les référence toutes dans son annuaire internet. 



C’est l’occasion de les (re)découvrir, de gagner plus de 500 produits ou services, et de transformer en douceur sa consommation. Cette opération s’inscrit notamment dans le cadre du Mois de l'économie sociale et solidaire.

Rendez-vous dès aujourd'hui sur www.consommerautrement.net


mercredi 10 novembre 2010

Une étude provocatrice recommande de ne pas dépasser certaines frontières planétaires




Selon les auteurs d'un article paru récemment dans la revue Nature, la Terre présenterait neuf seuils biophysiques à ne pas dépasser sous peine de conséquences catastrophiques. Mais, chose inquiétant, toujours selon les auteurs, nous aurions déjà atteint le point de basculement pour trois d'entre eux.

Lire l'article : www.goodplanet.info

mardi 26 octobre 2010

"Les entreprises du Nord colonisent la biodiversité du Sud"



Si une entreprise pharmaceutique déposait le brevet de la tisane artisanale de votre grand-mère auvergnate et vous empêchait de l’utiliser à votre bon plaisir, cela vous ferait sourire ? En Inde et dans d’autres pays du Sud, ce scénario devient réalité pour nombre de plantes, de remèdes et de savoirs ancestraux. L’activiste indienne Vandana Shiva dénonce cette biopiraterie qui, selon elle, est à la fois une nouvelle forme de colonisation et un processus orchestré de destruction de la biodiversité. Rencontre à New Delhi dans les locaux de Navdanya, l’association qu’elle a fondée pour lutter contre la « monoculture de l’esprit ».

Lire la suite : www.terra-economica.info

mercredi 20 octobre 2010

Alexandre Jollien : "On peut être blessé et joyeux"


Alexandre Jollien et le philosophe nu - extrait de la grande librairie
envoyé par supervielle

Magnifique témoignage d'un philosophe pas comme les autres, d'un philosophe pratique, d'un philosophe du quotidien qui a appris à vivre, à accepter sa différence.

"Chaque jour je fais avec les ressources du jour.
Aujourd'hui je peux être au fond du gouffre, je laisse passer, et demain... je renais à nouveau chaque matin.

On change dans l'acte, qu'est-ce que je peux faire ici et maintenant pour aller un peu mieux.

Il est important de réhabiliter l'autre, on ne s'en sort pas tout seul dans son coin.

Tant qu'on essaye de guérir tout ce qui ne va pas en soi, on passe à côté de l'essentiel...

Tout accomplir de manière impeccable et demeurer détacher du résultat... et plus on est dans la joie, plus on peut se détacher."

Vidéo découverte sur : Le site de phytospiritualité

mardi 19 octobre 2010

La révolution des "villes lentes" gagne la France




L
e soleil se couche sur les vignes de Charentes, la vendangeuse rentre au garage chez Bernard et Monique Moreau. Une fin de journée ordinaire au pays du cognac... jusqu'à l'arrivée des amis et voisins, les bras chargés de plats maison, de raisin frais pressé, de légumes du jardin. Voilà le hameau de Deuville réuni pour un apéritif "slow food". L'occasion rêvée pour le maire, Véronique Marendat (Nouveau Centre), d'expliquer à ses administrés pourquoi leur commune de Segonzac vient de devenir la capitale française... de la lenteur.

Lire la suite : www.lemonde.fr

lundi 18 octobre 2010

Retraites : un autre regard (une vraie perspective d'avenir !)‏

Le débat actuel sur l’avenir du système des retraites se base entièrement sur les scénarios établis par le Conseil d’Orientation des Retraites (COR). Ces scénarios sont ils eux mêmes basés sur des hypothèses crédibles, sur des modèles durables ?

Ils reposent sur des projections à 40 ans basées sur la poursuite du même type de croissance, le même modèle de production et de consommation,
les mêmes concepts de PIB que dans les 40 années qui nous ont précédées.

Mais nous savons aujourd’hui que ces modèles nous mènent droit au mur. Crise de la biodiversité, emballement climatique, fin des énergies fossiles,
crise alimentaire, explosion des inégalités…

L’explosion programmée à court terme du prix du pétrole et l’atteinte des limites de la planète rendra en outre impossible la poursuite de ces modèles
(ici un documentaire qui aborde tous ces sujets, qui offre un état des lieux alarmant, mais aussi de véritables solutions d'avenir qui donnent espoir : la 11 ème heure - produit par Leonardo Di Caprio)

http://www.momes.net/dictionnaire/minidossiers/developpement-durable/ecologie-enfant.jpg

Dés lors, les scénarios envisagés par le COR perdent toute crédibilité et tout intérêt.

De même, le remède proposé par le gouvernement et le MEDEF, à savoir travailler plus, plus longtemps et plus vieux, ne peut qu’empirer la situation. Est il réaliste de proposer de travailler plus, ce qui veut dire dans notre cas de figure produire plus, alors que nous dépassons déja les limites actuelles de la planète sur laquelle nous vivons ? Le gouvernement et le MEDEF veulent nous faire croire que l’on dispose d’une planète B !

Il est urgent de jeter à la poubelle la feuille de route actuelle du gouvernement, et de commencer à envisager les choses de manière sérieuse et responsable.

Nos solutions se veulent cohérentes, réalistes et ambitieuses, que ce soit pour limiter au maximum la crise écologique, pour combattre les inégalités sociales ou pour répondre au problème des retraites.

Elles passent par l’augmentation de la durabilité des productions et non leur croissance quantitative, le partage radical des richesses, le développement des services non marchands (santé, culture et sport, transports collectifs, soins pour tous…) et celui des richesses non économiques (liens sociaux, participation citoyenne, culture populaire…).

Mieux partager le gâteau et en changer la recette :

Comme le dit l’économiste Jean Gadrey « Dans une économie d’abondance, lorsque les ingrédients du gâteau vont manquer à force de vouloir le faire grossir, lorsque son contenu devient toxique, et alors que l’obésité consumériste se répand, il nous faut des gâteaux sains, bons et mieux partagés. Sans parler des gâteaux non monétaires : extension de la gratuité et de la réciprocité des échanges, de la convivialité et de bien d’autres ingrédients du bien vivre qui concernent tout particulièrement les retraités. »
« La retraite à 60 ans reste un outil majeur à la fois de partage du temps de travail (quand il y a quatre à cinq millions de personnes au chômage ou en sous-emploi) et de relativisation de l’emprise excessive du travail et de l’économie sur la vie et la nature. »

A nous de la défendre sans aucune concession, en participant tous et toutes à la journée d’action contre cette réforme des retraites !
.............................
Signataires :
Maixan Arbelbide, retraitée ; Marie Arthuys, artisanne ; Ramuntxo Clausell, jardinier ; Iban Grossier, ingénieur BTP ; Claude Guignabert, retraité ; Mattin Ihidope, animateur ; Daniel Junquas, retraité ; Adrien Kempf, technicien agricole ; Camille Ogouz, secrétaire ; militant(e)s de Bizi !

Source : http://www.bizimugi.eu/?page_id=3


En complément :


Retraites vertes - article de Hervé Kempf


Travailler une heure par jour - un livret au titre provocant de l’association Bizi qui propose des pistes de réflexions très intéressantes

samedi 16 octobre 2010

H. Kempf : "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme !"


H. Kempf : "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme !"
envoyé par EditionsduSeuil

L'ouvrage précédent d'Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, a rencontré un grand succès aussi bien en France et au Québec que dans le monde, avec des traductions en anglais, espagnol, italien et grec. Dans ce nouvel essai, l'auteur, journaliste au Monde, montre qu'en dépit des menaces l'avenir reste ouvert et l'optimisme justifié.

vendredi 15 octobre 2010

Christiane Singer : « Chaque matin, entrer en vie consciente »



"La vie est à tout instant gorgée de sens, de substance, d’intensité. Le seul obstacle… c’est moi.
C’est mon opacité. Morosité, frustration, stress, conformisme, somnolence, tout cela forme écran à la lumière du sens. Il ne s’agit donc pas de “donner du sens”, mais de créer en moi les conditions pour accueillir sa clarté, de me rendre peu à peu poreuse, poreuse au vivant ! Et comment ? Ah oui – comment ? L’âme est inventive quand le grand boss qui la chevauche lâche enfin les rênes ! J’ai pour ma part de multiples, de sévères, de joyeuses pratiques pour semer mes poursuivants – tous ces “obscurcisseurs” d’âme que sont les commentaires, les jugements, les logorrhées mentales ! J’en évoquerai une, modeste et obstinée, têtue, remise jour après jour sur le métier..."

Découvrir l'une des ces partiques ici : Le site de phytospiritualité

jeudi 14 octobre 2010

Merci le SEL choletais !



Grâce à Fi'sel, le système d'échange local de Cholet
, j'ai pu obtenir avec notre monnaie locale (virtuelle), plusieurs kilos de pêches bien réelles provenant du jardin du fiseliste Jean-Cyprien. Avec ces dernières, j'ai préparé une bonne tarte et une dizaine de pots de confiture maison.

Développer le lien local, consommer différemment, faire des économies, préserver la planète en consommant moins et partageant plus, les SEL sont de véritables alternatives à la crise écologique et financière, nous permettant de construire au quotidien le monde de demain. Renseignez-vous pour savoir s'il en existe dans votre ville, et si ce n'est le cas, créez-en un !

Pour en savoir plus sur les SEL, un petit reportage très instructif : http://www.dailymotion.com/video/x96nct_le-sel-dans-le-nord-de-la-france_news

Rabhi : « C'est la civilisation la plus fragile de l'Histoire »



Il teste et vante depuis cinquante ans la « sobriété heureuse ». Pierre Rabhi est un Gandhi à la française, version agricole.

Le grand public a un peu entendu parler de lui lors de sa pré-campagne présidentielle de 2002, ou dans le dernier film de Coline Serreau. Chez les écolos convaincus, il est un des penseurs qui comptent le plus.

Lui n'a pas « fait le Larzac », car la communauté ce n'est pas son truc. Il n'a pas été embringué par Europe Ecologie non plus. Il a simplement cultivé son jardin, écrit des livres, et développé ce qu'il a appelé l'« agroécologie », une agriculture plus bio que bio mais sans logo. Il exporte ses techniques dans le monde entier, surtout en Afrique.

Son « mouvement des oasis en tous lieux » a donné naissance à des oasis réelles, dont l'association Terre et humanisme est le principal fer de lance. Ce « pape » des révoltés de la société de consommation nous a reçu chez lui, en Ardèche. En le voyant déambuler dans son jardin et s'émerveiller face à la nature, on comprend mieux le personnage.

Lire la suite : www.rue89.com

mercredi 13 octobre 2010

mardi 12 octobre 2010

Soutien à Gilles-Eric Séralini et à ses co-auteurs (pétition)



Pour le respect de la controverse scientifique et de l’expertise contradictoire

La controverse entre chercheurs, organisée au sein de la communauté scientifique, est un des moteurs essentiels de la construction des savoirs. Pour être reconnu, un résultat doit avoir résisté à toutes les tentatives d’invalidation par les collègues.

Plus encore, lorsque des travaux scientifiques ont des conséquences sociales, économiques et politiques importantes, la possibilité de développer ces postures critiques et de garantir les conditions d’une expertise pluraliste, devient le garant d’un bon fonctionnement démocratique. Comment prendre les bonnes décisions lorsque certaines voies de recherche sont systématiquement écartées, avant même d’avoir été sereinement explorées ?

Lire la suite et signer la pétition : http://sciencescitoyennes.org

lundi 11 octobre 2010

vendredi 8 octobre 2010

jeudi 7 octobre 2010

Punaise !



Une punaise dans un nid douillet de graines...

Avis de l'EFSA sur le Bisphénol A : Une décision ubuesque



L'Agence Européenne pour la Sécurité Alimentaire (AESA ou EFSA) vient de rendre un avis sur le BPA qui ne remet pas en question la Dose Journalière Admissible (DJA) de 50 microgrammes par kilo et par jour (µg/kg/j). L'EFSA arrive à cette conclusion en écartant 95 % de la littérature, dont les conclusions devraient en toute logique conduire à une remise en cause de cette DJA, car des dizaines d'études mettent en évidence une grande variété d'effets à des doses même très inférieures à la DJA : cancer du sein et de la prostate, atteinte de la reproduction, diabète et obésité, troubles du comportement... Tous ces effets sont généralement consécutifs à une exposition maternelle pendant la grossesse, qui se manifester sur la descendance, voir même sur plusieurs générations.

Lire la suite : www.reseau-environnement-sante.fr

mercredi 6 octobre 2010

L’agriculture urbaine ou comment sauvegarder la biodiversité en ville ?



Une multitude de petits potagers collectifs ou individuels et quelques fermes urbaines pionnières, éparpillés sur un espace urbain devenant de plus en plus exigu, telle est la situation actuelle de l'agriculture urbaine en Belgique.

Les pratiques agricoles en ville refont surface actuellement, stimulées par des associations et des citadins de plus en plus nombreux à réclamer la verdurisation de leur milieu de vie aux travers des agendas 21 locaux, des quartiers durables et des écoquartiers. Il s'agit essentiellement d'activités de maraichage, voire dans certains cas d'élevage d'animaux. Certaines d'entre elles intègrent également des activités de sensibilisation à l'écologie et aux pratiques de jardinage écologiques.

L'agriculture urbaine est plus développée chez nos voisins anglais ou hollandais qu'en Belgique, et ce malgré les multiples et indéniables bénéfices de l'agriculture urbaine pour les villes et les communautés : qu'il s'agisse de raccourcir les circuits de distribution - et ce faisant diminuer les émissions de CO2 et le besoin en énergie - ou de renforcer un maillage vert par une verdurisation de zones urbaines défavorisées et promouvoir la biodiversité en ville, les intérêts sont nombreux.

Lire la suite : www.developpementdurable.be

Le livre "jardins partagés" utilisé pour illustrer cet article est disponible sur amazon : Jardins partagés : Utopie, écologie, conseils pratiques. Vous pouvez également l'emprunter ou le suggérer à l'achat à votre médiathèque, le commander chez votre libraire préféré(e).


mardi 5 octobre 2010

Coccinelle asiatique sur les fleurs du potager voisin



Harmonia axyridis : joli nom savant derrière lequel se cache un petit coléoptère venu d'ailleurs qui poursuit son expansion dans nos campagnes. Cette coccinelle a été importée de Chine en 1982 par l’INRA afin de la tester en lutte biologique contre les pucerons, puis elle a été commercialisée en 1995. Elle présente de nombreux intérêts en matière de lutte biologique contre les pucerons : très vorace et taux de fécondité élevé.

Bonne nouvelle ?
La coccinelle asiatique est d'une extrême vitalité, sa population s’accroit rapidement, et elle se révèle une réelle menace pour les autres coccinelles : elle occupe l’espace, et ne se prive pas de dévorer leurs larves au passage.

En savoir plus : www.notre-planete.info

Légumes de saison et protection de l’environnement


Les fruits et les légumes, achetés hors saison ou qui ne poussent pas sous nos latitudes, viennent généralement de loin et/ou sont cultivés sous serre. les transports sur de longues distances, surtout s'ils s'effectuent par avion et les cultures sous serre nécessitent la consommation de beaucoup d'énergie et, souvent, plus d'intrants agricoles (engrais, produits phytosanitaires,...). Choisir des fruits et légumes de saison, produits localement, permet donc de réduire l'impact environnemental de la consommation. En outre, les fruits et légumes sont moins chers lorsqu'ils sont achetés pendant leur saison de production.

Des légumes, tels que les concombres et les courgettes, présentés sur les étals de supermarché en hiver, ont été produits sous serre ou transportés sur de grandes distances, parfois par avion. Une salade produite sous serre en hiver peut nécessiter l'énergie correspondant à un litre de pétrole.

Lire la suite : www.eco-citoyen.org

lundi 4 octobre 2010

"Il n’existe presque plus de rivières vivantes"


The banks of the Indus River in Sukkur, Pakistan.

Photograph by Agha Waseem Ahmed, My Shot

Fabrice Nicolino

Je lis un article sur le site américain de la revue National Geographic (ici), qui décrit calmement l’état réel des fleuves et rivières du monde. Il me demeure étrange que de telles informations ne fracassent pas le poste, les micros, toutes les connexions de ce monde soi-disant informé en temps réel. Désolé d’avoir, une fois encore, à hurler dans le vide sidéral sans aucune chance de changer quoi que ce soit. Cette fois, il s’agit d’une étude parue dans la revue scientifique Nature, dont le titre est : Global threats to human water security and river biodiversity. Soit : Menaces globales sur la sécurité des ressources en eau et la biodiversité des rivières. Il doit y avoir meilleure traduction.

Lire la suite : Planete sans visa

vendredi 1 octobre 2010

Elle était énorme...


Cliquez sur la photo pour l'agrandir

Une maousse libellule accrochée à mon fenouil graines aux jardins familiaux

jeudi 30 septembre 2010

Recettes d'automne



En collaboration avec le fondation Nicolas Hulot, des grands chefs vous proposent des recettes de saison : www.defipourlaterre.org

Vous y trouverez des recettes de Marc Veyrat, Jean Montagard et Julie Andrieu.

Pour réaliser ces recettes dans le respect de la Nature et des Hommes, veillez à privilégier des ingrédients choisis selon les trois mots d'ordre suivants : saisonnalité, localité et qualité (voir le coach courses).

Pour les produits exotiques et non produits en France, veillez à choisir ceux provenant de la région la plus proche en privilégiant les produits bio et/ou issus du commerce équitable.

mercredi 29 septembre 2010

Cultiver son jardin est un acte politique



Pierre Rabhi - Psychologies magazine

Comment s’étonner que le fossé se creuse entre les citoyens et ceux qui sont censés les représenter ? Qui sent encore qu’il peut participer aux choix qui concernent son avenir ? Nos dirigeants ont certes pris la barre à la suite d’un vote, mais nombre de leurs décisions ne correspondent pas à ce pour quoi ils ont été élus. Leur tâche se limite à un pilotage aléatoire du quotidien, qui n’ouvre aucune perspective d’avenir. Pire : il l’oblitère, en assurant la pérennité d’un modèle de croissance illimitée dont plus personne n’ignore qu’il est incompatible avec la finitude des ressources planétaires.

Lire la suite : www.psychologies.com

mardi 28 septembre 2010

L’un des milieux naturels les plus importants au monde disparaît



Fabrice Nicolino - Pourquoi ne pas bloquer les ports français ?

Élections présidentielles au Brésil le 3 octobre. Lula, « grand homme de gauche », ne peut se présenter une troisième fois et a placé sur orbite Dilma Rousseff, qui a toutes chances de l’emporter. Pendant ce temps, l’un des milieux naturels les plus importants au monde - le cerrado - disparaît. Pour faire plaisir aux amis de Lula.

Le cerrado est lointain, mais il nous est pourtant essentiel. Avis aux nombreux petits rigolos qui ont marché dans la combine du Grenelle de l’Environnement, cette farce aux seules dimensions de la France. Cerrado, en espagnol comme en portugais signifie fermé, refermé, touffu, épais. Et tel est bien le cerrado du Brésil, une immensité d’environ 2 millions de km2, soit à peu près quatre fois la France. Une gigantesque savane arborée qui sépare grossièrement la vaste forêt tropicale amazonienne et l’océan, passant du niveau de la mer jusqu’à l’altitude de 1800 mètres. Il s’agit de ce que l’écologie scientifique nomme un biome. C’est-à-dire l’ensemble des formes vivantes présentes sur une vaste surface. Une cohérence d’écosystèmes corrélé à une aire géographique. La taïga est un biome. Le cerrado un autre.

Lire la suite
: Le blog de Fabrice Nicolino

lundi 27 septembre 2010

Mon potager bio 2.0


Voilà des petites nouvelles de ma deuxième année de potager bio
. Des erreurs du débutant de l'année dernière ont été évitées, j'ai poursuivi la culture dans l'esprit des rangs fertilisants/cultures associées (en savoir plus ici) tout en n'étant toujours pas très au point, ayant retourné la terre au printemps. L'objectif l'année prochaine ce sera de ne pas la retourner, afin de préserver au mieux le travail de la nature, l'équilibre du sol. La récolte est plutôt bonne, que ce soit en quantité et en qualité http://www.emoticone-gratuit.org/image/emoticone/msn//sbLangue25.gif

samedi 25 septembre 2010

vendredi 24 septembre 2010

"Sept otages, et un mythe qui s’effondre"

Hervé Kempf - 22 septembre 2010

Cinq Français, un Malgache et un Togolais ont donc été enlevés au nord du Niger, à Arlit, par des inconnus. On ne peut que redouter le danger qu’ils courent, et s’associer à l’angoisse de leurs proches. Tout en pensant aussi aux 70 000 habitants de cette cité minière perdue dans la poussière. A la majorité d’entre eux, qui vivent misérablement dans les "boukakis", les bidonvilles qui entourent la ville bâtie. Aux Touaregs, voyageurs du sable et du soleil, devenus importuns sur le territoire de leurs ancêtres. A la radioactivité issue de quarante ans d’exploitation de l’uranium, et qui se dégage des stocks à l’air libre des résidus miniers. A la malédiction du Niger, pauvre de sa richesse en uranium, qui ne lui a pas apporté le développement, mais le mirage d’une prospérité toujours repoussée sous la tutelle peu discrète de l’ex-colonisateur.



Sept otages, et un mythe qui s’effondre : celui de l’indépendance énergétique. Selon les statistiques officielles, le taux d’indépendance énergétique de la France est de 46 %. Ce chiffre recouvre la production d’électricité nucléaire. Celle-ci requiert de l’uranium. La dernière mine française d’uranium a fermé en 2001.

Lire la suite : www.reporterre.net

jeudi 23 septembre 2010

Dans l’absolue beauté d’un comté des sables




C’est l’un des plus beaux textes sur la nature que je connaisse
. Je l’ai lu une première fois au moment de sa sortie chez Aubier, en 1995, et je le relis à petites goulées, à toutes petites foulées, car je sais qu’il y a la fin au bout. Ce livre fabuleux entre tous, c’est Almanach d’un comté des sables, écrit par un magicien appelé Aldo Leopold. Il est en poche chez Garnier Flammarion, et il doit bien en rester quelques exemplaires. Foncez ! Foncez ! Il est précédé d’une belle préface de J.M.G Le Clézio, que je vous offre ci-dessous, la considérant comme un vrai cadeau. Elle est tirée d’un site dont j’ai déjà dit grand bien, La Buvette des Alpages (ici). Je n’ai donc pas eu à recopier.

Lire la préface de J.M.G Le Clézio : Le blog de Fabrice Nicolino

A emprunter à la médiathèque, à commander à votre libraire préféré(e), ou disponible neuf ou d'occasion sur Amazon : "Almanach d'un comte des sables" suivi de quelques croquis

jeudi 16 septembre 2010

Kenya : Carburant contre paysans



En janvier 2010, les populations de la région de Malindi sont alertées par des fumées inhabituelles émanant de la forêt de Dakatcha. Elles comprennent que des bulldozers ont commencé à raser les arbres : une entreprise étrangère vient d’obtenir l’accord des autorités pour exploiter 50 000 hectares de terres afin de produire du jatropha, une plante dont l’huile sera utilisée comme carburant. Vingt mille personnes pourraient être déplacées et l’équilibre écologique de la région est menacé.
Ce projet est emblématique d’un phénomène global : l’accaparement des terres pour la production d’agrocarburants, dont l’impact sur la faim dans le monde et le climat risque d’être catastrophique. Il est donc essentiel de soutenir les organisations kenyanes qui se mobilisent face à cette situation.

Lire la suite et signer la pétition : www.peuples-solidaires.org

mercredi 15 septembre 2010

La nourriture saine, l'agriculture urbaine, c'est une révolution !

Le reportage concernant l'agriculture urbaine à Détroit commence à partir de 14 minutes d'émission



A Detroit, la rouille vire au vert. La ville symbole de la « rust belt » américaine, la capitale déchue de l’automobile, voit fleurir des milliers de jardins dans ses arrière-cours, ses parcs et ses terrains vagues.
L’agriculture urbaine fournit déjà durant la saison jusqu’à 15% des besoins en fruits et légumes de la ville. Elle est pratiquée par des défenseurs de la nourriture saine et bio, tel Greg Willerer, comme par des militants de la cause noire qui veulent rompre la dépendance de la communauté Africaine-Américaine à la nourriture industrielle. Elle offre aussi un espoir aux dizaines de milliers de chômeurs qui se pressent dans les soupes populaires. Et elle attire même la convoitise de financiers, comme John Hantz, prêt à investir 30 millions de dollars dans la création d’une exploitation commerciale en ville.
A Detroit, il y a de la place pour tout le monde : la ville dispose de plus de 100 km2 de terrains libres – l’équivalent de la ville de San Francisco.

Source : videos.arte.tv

mardi 14 septembre 2010

vendredi 10 septembre 2010

Le sens du sacré : le sentiment d’être relié

Retrouver le sens du sacré, ce n’est pas prôner l’adhésion à telle ou telle religion.

C’est retrouver au plus profond de nous-même l’essence commune à toutes les religions, dans leur sens premier, celui de « relier ».


Frans Lanting stock

Se sentir relié au Tout, c’est être conscient que l’on ne peut exister sans les autres humains, la nature, la terre, la nourriture qu’elle nous procure, l’air, la lumière, les autres êtres vivants.

Dans la modernité, nos relations et nos organisations sont fondées sur l’antagonisme, la division, la compétition. La réussite de l’un se fait trop souvent au dépend de l’autre. Or, l’autre appartient à l’humanité et à la nature dont nous faisons nous-même partie. Et tout ce que nous lui faisons de mal, c’est à nous-mêmes que nous l’infligeons.

Dans une société évoluée et éveillée aux valeurs de l’être, respecter l’autre comme soi-même est un principe fondamental.

Source : www.colibris-lemouvement.org

jeudi 9 septembre 2010

L’Union européenne et ses agrocarburants provoquent une ruée sur les terres africaines



Le rapport que les Amis de la Terre / Friends of the Earth publient aujourd’hui montre les conséquences funestes de la politique « Agrocarburants » de l’Union européenne. Pour satisfaire ses besoins, l’UE provoque une vraie ruée sur l’Afrique où des étendues toujours plus vastes de terres sont confisquées aux populations locales. Le phénomène échappe à tout contrôle et est largement sous-estimé (1).

Le rapport « Afrique : terre(s) de toutes les convoitises » examine la situation de onze pays de ce continent. Il en ressort que 4,5 millions d’ha de terres – soit la surface du Danemark – sont sur le point d’être acquis par des investisseurs étrangers afin de produire des agrocarburants destinés essentiellement au marché européen.

Cette pratique appelée « accaparement des terres » est de plus en plus répandue et dominée par des compagnies européennes. Mais comme les informations officielles publiques sur la dimension réelle de ce problème restent très rares, les chiffres disponibles ne reflètent que très partiellement la réalité et sont de toute évidence largement sous-estimés.

Lire la suite : www.amisdelaterre.org

mercredi 8 septembre 2010

«Quand le dernier arbre aura été abattu...

la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l’argent ne se mange pas. » dit un proverbe indien.



Durant des millénaires, les communautés humaines ne connaissaient pas l'argent et dépendaient directement des ressources naturelles de leur milieu. C’est encore vrai aujourd'hui mais la technologie masque cette dépendance.

D’abord inventé pour réguler les échanges et le troc, l'argent a acquis dans la société technico-industrielle un pouvoir totalitaire.

D’un moyen au service des humains, l’argent n’est-il pas aujourd’hui devenu gangraine et simple serviteur d’un système destructeur ?

Représente-t-il toujours des richesses véritables ou s’est-il déconnecté du réel et du vivant ?

Si l’argent a acquis aujourd’hui davantage de pouvoir qu’une carte électorale, n’est-il pas envisageable de l’utiliser avec conscience et éthique pour contribuer à la construction d'un monde plus juste et plus respectueux ?

Source : www.colibris-lemouvement.org

mardi 7 septembre 2010

Polémique autour de la pêche certifiée "durable"


REUTERS/NACHO DOCE
Le Portugal est candidat au label MSC pour la pêche à la sardine. Ici, des pêcheurs au large de Matosinhos.

L'achat de poissons issus d'une pêche certifiée "durable" est-il une réelle garantie que l'espèce consommée n'est pas en danger ? La réponse est non, selon le scientifique Daniel Pauly, directeur du Fisheries Centre de l'université de Colombie-Britannique (Canada), internationalement reconnu comme l'un des plus grands spécialistes des ressources marines.

Lire la suite : www.lemonde.fr

vendredi 3 septembre 2010

Bernard Giraudeau : "Le miracle de la vie est permanent"


Bernard Giraudeau (JF Robert / Corbis)

Entretien de Nouvelles Clés


Quelques mois avant sa mort en juillet 2010, j’avais rencontré Bernard Giraudeau pour un entretien autour de la Joie. Un homme lumineux et serein, passionné par les pratiques de la méditation qui l’avaient aidé à vivre durant sa longue maladie. Voici cet entretien dans son intégralité.(Marc De Smedt)

Quand j’ai commencé à parler de mon cancer, j’ai levé certains tabous dans les médias. Ainsi, à travers les émissions télévisées, j’ai pu constater que ce partage créait des retours immédiats et que beaucoup de gens étaient non seulement heureux de mon témoignage, mais que cela les libérait d’entendre parler de leur propre mal. Certes chaque cancer est unique, avec des vecteurs pathologiques particuliers, mais il est important d’échanger : or les personnes malades souvent n’osent pas et ne savent pas en parler. Pourtant, il est important d’exprimer ce que l’on ressent et d’écouter ce que les autres ressentent. Je pense que le fait que je témoigne de mon chemin à travers la maladie et, disons-le, de mon chemin spirituel, a pu aider à éveiller des démarches où l’on ne fait pas que subir le cancer mais où l’on comprend que c’est aussi un chemin de réflexion sur soi-même et au-delà de soi-même : la maladie devient ainsi un vecteur de conscience.

Lire la suite : www.nouvellescles.com

lundi 30 août 2010

Un koan zen à méditer


cliquez sur l'image pour l'agrandir

Kōan : est une courte phrase ou brève anecdote (littéralement : arrêt faisant jurisprudence) absurde ou paradoxale utilisée dans certaines écoles du bouddhisme chan ou zen. Le kōan est utilisé comme un objet de méditation ou pour déclencher l’éveil ou encore pour discerner l’éveil de l’égarement[1].

Aujourd’hui les kōan sont, avec la posture assise, l'un des principaux outils d'enseignement de la tradition Rinzai. La tradition Soto estime, quant à elle, qu'il vaut mieux s'en tenir à la seule posture assise, zazen, le kōan risquant de se pervertir en un jeu de l'esprit ou dans une réflexion inutile. Néanmoins, cette école utilisa également des kōan dans le passé, jusqu'au XVIIIe siècle.

Source : Wikipédia et phytospiritualité


vendredi 27 août 2010

jeudi 26 août 2010

Une merveilleuse et une affreuse nouvelle

Fabrice Nicolino - le 25 août 2010



Pas le temps. Je ne snobe personne, je n’ai simplement pas le temps. Je note à la volée deux nouvelles, dont l’une est franchement merveilleuse. Le 21 avril (lire ici), j’ai évoqué le sort alors funeste d’un peuple autochtone de l’Inde, les Dongria Kondh. Ces idiots sans télévision vivent dans des collines perdues de l’État d’Orissa. Une compagnie minière voulait détruire leur montagne sacrée pour en extraire de la bauxite. Elle vient apparemment de perdre la partie (lire ici). Je suis infiniment heureux, et abominablement triste, pensant à eux, mais aussi aux milliers de peuples dispersés sur notre si petite terre, et dont le territoire est détruit par la rapacité. La nôtre, si nous acceptons d’être honnêtes. Commentaire incroyable à mes yeux de Jairam Ramesh, ministre indien de l’environnement et des forêts, qui a justifié la décision de refuser l’ouverture de la mine par de « très sérieuses violations » des droits des populations locales et de la loi de protection des forêts.

Je ne connais pas ce Ramesh, mais je sens chez lui un talent inné d’humoriste, qu’il devrait mieux utiliser. C’est partout où il y a quelque chose à piller que l’on viole le droit des gens, dans l’indifférence la plus totale. Si ce bureaucrate indien semble avoir donné raison aux Dongria Kondh, c’est parce que l’affaire se passait devant les caméras. Point barre.

ALFRED/SIPA

L’autre nouvelle est affreuse, bien qu’attendue, bien que prévisible, bien qu’évidente sur le fond. Une étude publiée dans la revue américaine Annals of Internal Medicine (lire ici) montre que les couillons de pêcheurs qui ont aidé à nettoyer les plages espagnoles, après la marée noire du Prestige, en 2002, ont depuis un ADN modifié, ainsi que des problèmes pulmonaires.

Bon, il faudrait composer avec un monde pareil ? Laissons cela à d’autres, si promptement volontaires.

PS : J’avais écrit du bauxite au lieu de la bauxite. Merci à DD de m’avoir signalé mon erreur.

Source : Le blog de Fabrice Nicolino

mercredi 25 août 2010

Mon chien prend grand soin de ma santé !

Alors que les abandons d'animaux domestiques ne cessent d'augmenter, il est bon de se rappeler qu'avoir un chien à la maison peut être fort bénéfique pour notre santé. Une bonne raison pour adopter un toutou !


Un grand merci à Bob qui a bien voulu illustrer l'article :D

En France, 20 % des foyers accueillent un ou plusieurs chiens. L'amour de ces animaux est bien sûr la première motivation, mais cette démarche n'est pas seulement altruiste. En effet, les chiens savent s'y prendre pour rendre leurs maîtres plus confiants en eux, moins stressés et pourquoi pas, plus heureux ! Comme le chien ne juge pas et est toujours content de voir son maître - quoi qu'il ait pu rater dans sa journée - il n'a pas son pareil pour redonner confiance en soi.

Grâce à ses manifestations de sympathie très marquées, c'est aussi un bon "dopant" de notre humeur.

Enfin, caresser un animal (chien ou chat, d'ailleurs), abaisserait la tension artérielle, ralentirait la fréquence cardiaque, bref, favoriserait un état de relaxation et de mieux-être. Et en cas d'événement stressant (perte d'un proche, d'un travail etc.), la seule présence du chien diminuerait le niveau d'anxiété, la perception de solitude et donc le risque de plonger dans la dépression.

Lire la suite : femmes.fr.msn.com

Alors un p'tit tour à la S.P.A ? Y'a tellement de chiens qui n'attendent qu'à être adoptés
-Site de l'association : www.spa.asso.fr

lundi 23 août 2010

Une si belle farce climatique



Je crois bien que je n’ai pas le goût de commenter. L’affaire est d’une telle clarté. D’une telle confondante clarté. L’entreprise de destruction du monde avance sur son erre, sans dévier d’un millimètre. Les grandes envolées sur le dérèglement climatique, les milliers de réunions, les millions de textes de toute nature ne servent qu’à masquer le fait brutal que rien ne change. Et rien ne changera sans mouvement des profondeurs de la société humaine. Nous en sommes loin ? Tragiquement loin, cela se voit comme le nez au milieu de la figure.

Deux informations. Un, le Commissariat général au développement durable, qui dépend du ministère de l’Écologie, vient de gravement ridiculiser la France. Dans un rapport dont presque personne ne parlera, elle note (lire ici) que notre pays aurait émis en 2007 439 millions de tonnes de gaz carbonique, le fameux CO2. Contre 438 millions en 1990, qui sert de point zéro pour les politiques de réduction des émissions.

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jeudi 19 août 2010

mardi 17 août 2010

Deux ours se grattent le dos

Un petit moment fantastique...



"Hvala et un(e) jeune ours(e) ne résistent pas à l'appât odorant et se frottent généreusement à l'arbre, laissant au passage quelques poils que nous pourront récupérer et analyser." ONCFS

Source : www.buvettedesalpages.be

lundi 16 août 2010

jeudi 12 août 2010

Racisme : l'ONU s'inquiète du « discours politique » français



A Genève, depuis deux jours, le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale (CEDR) examine la situation de la France, qui a ratifié la convention correspondante en 1973. Face aux délégués français, les experts s'inquiètent de la recrudescence du racisme « dans le discours politique ». Le carnet de circulation des gens du voyage « rappelle l'époque de Pétain », a déclaré l'un d'eux.

Lire la suite : Rue 89

jeudi 5 août 2010

Les animaux malades de la peste nucléaire


© Greenpeace

Au printemps, lorsque l’on visite la zone d’exclusion de Tchernobyl, c’est toujours le même rituel. Immanquablement, les guides s’extasient sur la richesse de la flore et de la faune. La preuve, selon eux, que les effets de la radiation s’estompent. Et chacun y va de son anecdote : les troupeaux de chevaux sauvages venus d’on ne sait où ; les bisons biélorusses qui préfèrent les parages de la centrale accidentée à leur forêt natale. Sans oublier les poissons-chats dont la taille dépasse sûrement celle de bien des requins. On ne compte plus non plus les cervidés qui se plaisent à hanter la ville fantôme de Tchernobyl. Bref, la zone la plus contaminée de la planète serait devenue le paradis perdu des animaux.

Incroyable, mais faux ! Depuis 20 ans, Anders Pape Moller, de l’Université Pierre et Marie Curie de Paris, évalue les effets de la contamination radioactive sur la faune des alentours de la centrale ukrainienne. Et d’après le biologiste danois, pas plus que pour les humains, les rayons bêta et gamma ne sont bons pour les animaux.

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vendredi 30 juillet 2010

L'urgence aujourd'hui, c'est d'aller à la rencontre de notre sagesse intérieure

Un message important de Annick de Souzenelle : l'humanité est saisie dans une mutation formidable - l'Urgence aujourd'hui, c'est d'aller à la rencontre de notre sagesse intérieure - Aller voir en nous le tueur possible - Descendre dans nos ténèbres pour faire la lumière en soi - Aller vers un vrai retour à l'émerveillement de chaque chose...


Les dix plaies de l'âme - Annick de Souzenelle
envoyé par nouvellescles.

Après des études de mathématiques, Annick de Souzenelle a longtemps été infirmière anesthésiste, puis psychothérapeute. Parallèlement, elle poursuit depuis une trentaine d'années un chemin spirituel d'essence judéo-chrétienne, ouvert aux autres traditions.

Elle est l'auteur de nombreux ouvrages de spiritualité.

Vidéo découverte sur phytospiritualité

mardi 27 juillet 2010

CHARBON - Comment les Etats-Unis rasent leur plus belle chaîne de montagnes



Alors que les prix du pétrole augmentent, les Etats-Unis cherchent désespérement des solutions alternatives pour diminuer leur dépendance énergétique face aux pays du Golfe. La récente marée noire dans le golfe du Mexique est un exemple des conséquences parfois désastreuses de cette course en avant. Le journaliste spécialiste de l’environnement John McQuaid a étudié une autre retombée de cette recherche de source d’énergie : les mines de charbon des Appalaches. Celles-ci ont été développées d’une manière particulièrement destructrice ces vingt dernières années : par la technique du “mountain-top removing”, littéralement le rasage de montagne ou la décapitation des cimes.

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mercredi 21 juillet 2010

Cloper n’est pas bon pour la santé (morale)


A Kyrgyz child whose family has traveled to work on a tobacco farm
near the village of Dostyk, Kazakhstan. © 2009 Moises Saman for Human Rights Watch


J’en connais qui cherchent encore le moyen d’arrêter la machine à mourir plus vite. J’en connais qui ont débranché. Je viens juste glisser mon grain de poivre au milieu de tout cela, moi qui ai fumé comme un abruti pendant quinze ans. Ce qui suit n’est pas une leçon de morale. Ce qui suit est une leçon de morale. Ce qui suit est une leçon de moral. Ce qui suit est ce que vous voudrez. Le quotidien britannique The Guardian (lire ici) a publié ces derniers jours un résumé d’une fracassante enquête de l’association américaine Human Rights Watch (lire ici).

Bon, inutile d’en faire des tonnes, d’autant qu’il fait réellement chaud. Vous ne trouvez pas qu’il fait chaud ? Chez vous aussi ? Ça ne m’étonne pas. Où en étais-je ? Une enquête, oui, menée au Kazakhstan, où entre 300 000 et 1 million de cueilleurs migrants se vendent à la puissante industrie du tabac locale.

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mardi 20 juillet 2010

Reconnaitre (et se soigner avec) les plantes sauvages

François Couplan est un ethnobotaniste et écrivain français, spécialiste des utilisations traditionnelles des plantes sauvages et cultivées, qu'il a étudiées sur les cinq continents.

Il est l'auteur notamment du guide de la survie douce, excellent livre pour découvrir la nature et les plantes qui nous entourent : Vivre en pleine nature : Le guide de la survie douce.


reconnaissance des plantes avec François Couplan
envoyé par supervielle.

Vidéo découverte sur le site de phytospiritualité