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mardi 7 juillet 2015

Grues du Japon - Photographie de Vincent Munier



"Au début du XXe siècle, les grues étaient en voie de disparition. On les chassait pour leurs vertus prétendument aphrodisiaques. Grâce à l’action du Pr Masatomi, un scientifique japonais, l’espèce a pu être provisoirement sauvée. Aujourd’hui, on en dénombre un millier sur l’île de Hokkaido." Vincent Munier

mercredi 14 janvier 2015

Hommage à un homme libre

AU COTÉ DE CABU 
DE WOLINSKI ET 
DES AUTRES, BERNARD 
MARIS, "ONC'BERNARD" 
EST MORT DE SON COURAGE

D'une intelligence supérieure et d'une culture stupéfiante, on serait très vite impressionné par Bernard Maris s'il n'avait pas eu le don de mettre tout le monde à l'aise et de faire rire. Car Bernard Maris, c'était quelqu'un que l'on tutoyait tout de suite. Quelqu'un que l'on voulait comme ami.
Bernard Maris
Simple, gentil, drôle et immensément brillant. Sur le plan intellectuel,Bernard Maris était, à l'instar des grands esprits, inclassable. Economiste de formation et historien de l'économie, journaliste et écrivain. Fin connaisseur de l'économiste Maynard Keynes, tout aussi bien que du psychanalyste Sigmund Freud. Auteur d'un essai littéraire à succès sur le romancier Michel Houellebecq ... Inclassable, donc. Mais toujours libre. Libéré du discours dominant : il aura été un leader dans la construction d'une pensée alternative, dans sa vulgarisation et sa diffusion.

Bernard Maris était avant tout un fin observateur de la société. Il militait pour le « réencastrement » de l'économie dans le réel, dans le social. Il a participé à la réhabilitation de notions telles que le don et la gratuité ainsi qu'au développement du tiers secteur.

Grand lecteur de René Girard, Bernard Maris a toujours condamné la violence. Violence de la guerre (il est l'auteur d'un ouvrage sur le premier conflit mondial « L'homme dans la guerre ») mais surtout violence de l'économie. Contre la violence prédatrice de l'évolution du capitalisme moderne que ce soit envers la nature ou envers l'homme lui-même. Militant, il en appelait à la création d'une économie « positive », plus humaine, plus citoyenne, plus écologique. Il s'élevait contre la violence de l'économie mais aussi contre son hégémonie. Il est l'auteur d'un « Antimanuel » d'économie, mais aussi de pamphlets contre la domination du discours néolibéral. Autant d'ouvrages rédigés avec talent et humour, lui qui aimait répéter que « l'économie est de l'idéologie mise en équation ».

Economiste « hétérodoxe » dans le sens où il ne faisait pas de la croissance l'alpha et l'oméga du progrès économique. Il avait parfaitement intégré les limites de la biosphère, notre finitude. Economiste hétérodoxe mais respecté. Son talent et ses compétences étaient reconnus de tous. Proche de Michel Rocard, membre du conseil général de la Banque de France, il avait été promu Chevalier de l'Ordre National de la Légion d'Honneur cet été.

Aux cotés de Cabu de Wolinski et des autres, Bernard Maris, « Onc'Bernard » est mort de son courage. Il était, avec Charlie Hebdo, journal dont il était un actionnaire, un symbole de la liberté d'expression. A ce titre, il restera une source d'inspiration pour les écologistes, pour tous les pacifistes non-conformistes, et pour toutes les pensées créatrices et capacités de se révolter. La Fondation Nicolas Hulot et son conseil scientifique, dont il était membre, ont perdu un homme libre, dont l'apport à la pensée et à l'action est inestimable.

vendredi 6 décembre 2013

"Nelson Mandela était l'âme de l'Afrique, la plus belle des lumières"

Hommage passionné et ému de Nicolas Hulot à Nelson Mandela sur BFM TV

"Le message 1er de Mandela, c'est ne jamais perdre espoir, ne jamais baissé les bras, ne jamais céder au fatalisme"
"Mandela a réussi à cristalliser ce qu'il y avait de meilleur dans l'humanité et ce qui a contribué très probablement et certainement d'ailleurs à sa libération"



En complèment, 10 archives de l'ina à voir en accès libre (rectangle bleu ciel) qui retracent l'incroyable destin de Nelson Mandela : ina.fr

lundi 25 novembre 2013

Plaidoyer pour l'altruisme avec Matthieu Ricard

Moine bouddhiste, traducteur français du Dalaï-lama, pratiquant quotidien de l'altruisme, photographe, homme de coeur engagé dans de nombreuses actions humanitaires. Matthieu Ricard est invité aux Racines du Ciel pour parler de son dernier livre, très complet, "Plaidoyer pour l'altruisme". Ouvrage dans lequel toutes les dimensions de l'amour altruiste sont étudiées, à la fois sous l'aspect scientifique, psychologique, philosophique, spirituel.


Pourquoi un plaidoyer, pourquoi défendre l'amour altruiste et la compassion ?
Il y a toute une école philosophique et un mouvement de psychologie jusque dans les années 1950, ainsi qu'une grande partie de l'économie néoclassique, qui disaient que l'homme était fondamentalement égoïste. Or il n'y a aucun justification scientifique à ces affirmations et les recherches en la matière montrent le contraire.
Un plaidoyer pour l'altruisme s'imposait donc pour sortir des idées reçues et négatives sur l'humain D'autant que l'amour altruiste est pour Matthieur Ricard la réponse aux 3 grands défis de notre époque que sont la crise économique, sociale et écologique. Et qu'il est la voie royale vers l'éveil.

lundi 7 octobre 2013

Le tigre menacé par la Deutsche Bank

Trois tigres du Bengale autour d'un point d'eau
 Les tigres ont besoin de vastes territoires pour survivre (photo: D. Mukherjee / Greenpeace) 
L'entreprise publique indienne Coal India a engagé la Deutsche Bank et trois autres établissements financiers internationaux afin de pouvoir mettre en œuvre ses projets miniers pharaoniques. Leur mission : vendre en bourse ses actions pour une valeur globale de 1 milliard de dollars US.

Coal India n'est pas seulement le plus grand producteur de charbon de la planète, c'est aussi l'un de ses pires entrepreneurs : non content d‘expulser les populations locales et de détruire l'habitat naturel du tigre du Bengale, le groupe minier fait même travailler les enfants.

Treize mines et de nombreuses centrales à charbon sont projetées dans l'Inde Centrale. Selon une étude réalisée par Greenpeace India sur les conséquences de ces projets miniers, un million d'hectares de forêts tropicales pourraient disparaitre et au moins dix réserves naturelles où vivent les tigres du Bengale seraient menacées.

Mandaté par une des filiales de Coal India pour répondre aux questions environnementales, M. Shinde réduit les problèmes posés par ces projets en une formule laconique : « Nous devons choisir si nous voulons avoir de l'électricité ou des tigres ». Les habitants et les défenseurs de l'environnement indiens réclament depuis longtemps l'arrêt de l'expansion des mines de charbon.

La Deutsche Bank a fait son choix depuis longtemps pour le charbon et contre le tigre. Sa direction a certainement espéré que son soutien à une entreprise aussi peu scrupuleuse que Coal India passerait inaperçu. C‘est raté. Seule la pression populaire peut encore obliger les dirigeants de la la première banque allemande à faire marche arrière.

Demandons à la Deutsche Bank de mettre fin à ses relations d'affaires avec Coal India afin de ne pas exacerber la destruction de l'habitat naturel du tigre du Bengale : www.sauvonslaforet.org


vendredi 23 août 2013

À Cargill, fournisseur de Kellogg's, Nestlé, Unilever : le travail forcé est intolérable ! (pétition)

Le travail dans les plantations au lieu de l'école : tel est le sort cruel de cette petite fille (photo: Jason Motlagh / Pulitzer Center on Crisis Reporting)

Forcés à faire les travaux les plus durs et les plus dangereux, sept jours sur sept, enfermés, battus, leurs salaires non payés : hommes, femmes et enfants subissent un sort comparable à de l'esclavage dans les plantations de palmiers à huile du groupe malaisien KLK.

Pendant 9 mois le journaliste Benjamin Skinner a enquêté avec son équipe sur les conditions de travail dans les plantations de palmiers à huile en Indonésie. Le très sérieux magazine économique américain Bloomberg-Businessweek vient de publier les résultats accablants de cette enquête : attirés par les fausses promesses du groupe KLK, les « travailleurs » des palmeraies se sont vus confisquer leurs papiers d'identité et contraindre au travail forcé.

L'organisation écologiste RAN (Rainforest Action Network) avait dès 2010 accusé le groupe KLK et ses clients de graves violations des droits humains. Des entreprises occidentales comme la multinationale étasunienne Cargill font partie des acheteurs de cette société aux pratiques d'un autre temps. On estime à 27.000 tonnes la quantité d'huile de palme achetée par Cargill à KLK.

Cargill fournit en huile de palme les géants de l'agroalimentaire comme Nestlé, Kellogg's et Unilever ainsi que l'industrie des biocarburants. Ainsi, le produit du travail forcé se retrouve de façon invisible mais très concrète dans nos assiettes (margarine, céréales du petit-déjeuner, pâte à tartiner au chocolat etc.) et dans les réservoirs de nos voitures (SP 95-E10, SP 95, SP 98).

Sauvons la forêt et RAN demandent à Cargill et à ses clients de bannir cette huile de palme si nocive pour l'homme et pour l'environnement : www.sauvonslaforet.org



vendredi 19 juillet 2013

La Belgique interdit le gaspillage alimentaire dans les supermarchés


Le gaspillage alimentaire est un problème majeur dans les pays ayant adopté des habitudes de sur-consommation. Chaque année 1,3 milliards de tonnes de denrées comestibles par an sont jetées, selon la FAO. A toute échelle de la chaîne alimentaire s’opère ce gâchis. En Belgique, quelques villes ont décidé d’agir au niveau des industries agro-alimentaires en les forçant à donner aux associations de redistribution alimentaire.

La Belgique oblige les supermarchés à donner

C’est dans la ville de Herstal que le bourgmestre – équivalent du maire -, Frédéric Daerden, a lancé une initiative pertinente. Les supermarchés de la ville doivent donner leurs invendus aux associations d’aide alimentaire pour que leurs permis d’environnement soit renouvelé. Le permis d’environnement est une exclusivité belge, permettant aux magasins de s’installer dans la ville, c’est l’équivalent d’un permis d’exploitation.

Comme la permission est livrée par l’administration communale (municipalité), quelques unes d’entre elles ont décidé d’y ajouter une clause obligeant les supermarchés à faire don de leurs invendus. Le but étant de limiter le gaspillage alimentaire et de nourrir des personnes dans le besoin.

En Belgique, ce sont 200.000 personnes qui bénéficient de l’aide alimentaire, alors que d’un autre côté 15 kg de nourriture par personne/an sont jetées. Soit l’équivalent de 3 repas par jour pour 30.000 personnes durant 1 an, juste pour la région Bruxelloise. Les magasins quant à eux sont responsables d’un gâchis immense et jettent des produits quelques jours avant la fin de la date de péremption.

L’AFSCA2 travaille en collaboration avec les structures communales en allégeant les dispositifs de traçabilité alimentaire. Ainsi, si un produit doit être rappelé par une enseigne à cause d’un problème sanitaire, cela se fera rapidement.

Namur et d’autres communes ont adopté cet exemple à l’instar d’Herstal.

Lire le dossier en entier : www.consoglobe.com


lundi 20 mai 2013

mercredi 15 mai 2013

Pierre Rabhi : « la beauté est d’abord en nous-mêmes »

Comment remettre le respect de la terre, de la nature, au centre de nos priorités ? Selon Pierre Rabhi, nous devons commencer par retrouver notre beauté intérieure, afin de trouver l’élan pour transformer notre société. Portrait d’un pionnier de l’agro-écologie.

Paysan, écrivain et penseur, Pierre Rabhi est connu pour son engagement en faveur de l’agro-écologie. Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et soutient le développement de pratiques agricoles préservant les patrimoines nourriciers et accessibles à tous. D’abord marginal, son message reçoit aujourd’hui un écho grandissant. Le 27 mars sort au cinéma Au nom de la terre, un documentaire qui retrace son parcours. L’occasion de revenir sur le destin d’un homme qui place la beauté au centre de l’existence humaine.

« L’esthétisme et la créativité sont une chose, mais la vraie beauté est dans le cœur humain avant tout » affirme Pierre Rabhi lors de ses interventions publiques. Ce militant écologiste convaincu, chantre d’une société basée sur une « sobriété heureuse », pionnier de l’agro-écologie et du retour à la terre, souligne que « le monde ne va pas changer simplement parce qu’on va se chauffer au solaire ou manger bio. Nous devons d’abord générer de la compassion, de la bienveillance ». Un discours bien reçu à en croire sa notoriété grandissante et les salles de cinéma combles qui caractérisent les présentations en avant-première d’Au nom de la terre, le documentaire qui lui est consacré.

Lire la suite : www.inrees.com
 

mercredi 17 avril 2013

L'or est-il au-dessus de tout, M. Montebourg ?

La forêt est la richesse durable du 
Parc amazonien de Guyane (crédit photo : Rhett Butler)
 
« L’avenir de Saül, son incomparable richesse, c’est l’attrait de ce patrimoine naturel préservé sur les amoureux de la nature, c’est la possibilité pour le grand public d’accéder au coeur du parc amazonien. C’est aussi l’attraction qu’exerce la forêt amazonienne sur la communauté scientifique, et la perspective pour Saül d’être la porte d’entrée d’un laboratoire naturel de renommée internationale. » En 2009, M. Mortier, directeur du Parc amazonien de Guyane (PAG), émettait un avis défavorable à la demande de permis d'exploitation minière formulée par la société REXMA dans le secteur Limonade (du nom de la crique / rivière) de la commune de Saül.
Trois ans plus tard, REXMA a obtenu ce qu'elle cherchait : le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg lui a accordé le 26 octobre 2012 un permis d'exploitation de mines d'or et substances connexes dit « Permis Limonade ». À quelques kilomètres de ce site, les 70 habitants de Saül, bourg complètement isolé au coeur de la forêt tropicale guyanaise, sont abasourdis.
Le permis va y rendre possible l'exploitation minière sur une superficie de 10km2 à l'intérieur du Parc amazonien de Guyane, un territoire pourtant interdit à cette activité selon le Code minier. Les rapports défavorables des organismes concernés (DRIRE, DEAL, préfecture, IUCN, PAG), pas plus que les délibérations du Conseil municipal de Saül, n'ont été pris en compte.
Cette décision unilatérale du ministère est une catastrophe pour toutes celles et ceux qui se sont investis depuis tant d'années à Saül dans la logique de valorisation touristique et scientifique de ce qui est la richesse pérenne du Parc amazonien de Guyane : sa forêt.
Mobilisons-nous pour obtenir le retrait du permis aurifère accordé par M. Montebourg à la société REXMA.

Source et pétition à signer :www.sauvonslaforet.org

lundi 28 mai 2012

Limites de la croissance
















En 1972, quatre jeunes chercheurs du Massachusets Institute of Technology honorent une commande du tout nouveau Club de Rome. Et dégainent un rapport qu’ils intitulent « The Limits to Growth » (maladroitement traduit en français par « Halte à la croissance ? »).

L’idée des auteurs part d’un constat simple. Pour que les hommes puissent produire et donc grossir leur PIB, il leur faut des ressources.  Mais celles-ci ne sont pas éternelles et s’accordent mal avec le principe d’une croissance perpétuelle. 

Lire la suite : www.terraeco.net

samedi 19 mars 2011

Nicolas Hulot : "Il faut sortir du nucléaire"

L'accident nucléaire, qui se déroule actuellement au Japon et qui tient en haleine le monde entier, a fait réagir Nicolas Hulot : "Mon sentiment, mais je dirais même ma conviction, c'est qu'il faut sortir du nucléaire". "Maintenant, reste à fixer les modalités. Nous avons une singularité en France, puisque près de 90 % de notre électricité vient du nucléaire et on ne peut pas en sortir comme ça par un coup de baguette magique. Mais il faut garder ça comme objectif" a ajouté l'écologiste au micro d'Europe 1.

"On n'est plus à l'époque du général de Gaulle qui décidait d'une manière souveraine"

Nicolas Hulot a rappelé que les événements du Japon "au moins suggèrent chez nous un débat national digne de ce nom" et "un référendum dans une immense transparence". "On ne peut pas engager un pays, et ses voisins, (...) simplement par une décision politique. On a changé d'époque, on n'est plus à l'époque du général de Gaulle qui décidait d'une manière souveraine" a-t-il lancé.

"Qui peut augurer qu'il n'y aura pas demain un attentat terroriste sur telle ou telle centrale"

"Dans un pays stable politiquement, économiquement et tectoniquement, éventuellement nos sociétés sont capables de maîtriser la production d'énergie à partir du nucléaire. Mais on fait un immense pari, un pari sordide et tragique, sur la stabilité" a-t-il estimé. "Qui peut augurer, y compris dans notre pays, d'une stabilité politique durable ? Qui peut augurer qu'il n'y aura pas demain un attentat terroriste sur telle ou telle centrale qui désorganisera nos certitudes ?" s'est-il interrogé.

Au vu de l'accident nucléaire de Fukushima, Nicolas Hulot a estimé que "les choses nous échappent", espérant que cet évènement puisse permettre de faire "changer radicalement de cap".

Source : http://www.ushuaia.com/info-planete/actu-en-continu/energie/nicolas-hulot-il-faut-sortir-du-nucleaire-6315640.html

jeudi 13 janvier 2011

URGENCE POUR LES ABEILLES



Des milliards d'abeilles sont en train de mourir en silence, ce qui met en danger nos cultures et notre alimentation. Et une interdiction généralisée d'un groupe de pesticides toxiques pourrait éviter l'extinction des abeilles.

Mais la France, sous la pression des puissantes industries chimiques, vient de renouveler l'autorisation d'un de ces pesticides. Pour sauver les abeilles, et alors que le débat fait rage pour répondre à cette crise, nous devons faire changer la position de notre gouvernement.

Envoyons un appel gigantesque au gouvernement français, très influent sur la politique agricole européenne, pour faire interdire ces produits chimiques et sauver nos abeilles et notre alimentation. Signez la pétition urgente, et faites la suivre à tous, nous la remettrons au Ministre français de l'agriculture Bruno Le Maire et aux décideurs européens.

Pétition à signer ici : www.avaaz.org

mercredi 10 novembre 2010

Une étude provocatrice recommande de ne pas dépasser certaines frontières planétaires




Selon les auteurs d'un article paru récemment dans la revue Nature, la Terre présenterait neuf seuils biophysiques à ne pas dépasser sous peine de conséquences catastrophiques. Mais, chose inquiétant, toujours selon les auteurs, nous aurions déjà atteint le point de basculement pour trois d'entre eux.

Lire l'article : www.goodplanet.info

mardi 26 octobre 2010

"Les entreprises du Nord colonisent la biodiversité du Sud"



Si une entreprise pharmaceutique déposait le brevet de la tisane artisanale de votre grand-mère auvergnate et vous empêchait de l’utiliser à votre bon plaisir, cela vous ferait sourire ? En Inde et dans d’autres pays du Sud, ce scénario devient réalité pour nombre de plantes, de remèdes et de savoirs ancestraux. L’activiste indienne Vandana Shiva dénonce cette biopiraterie qui, selon elle, est à la fois une nouvelle forme de colonisation et un processus orchestré de destruction de la biodiversité. Rencontre à New Delhi dans les locaux de Navdanya, l’association qu’elle a fondée pour lutter contre la « monoculture de l’esprit ».

Lire la suite : www.terra-economica.info

samedi 16 octobre 2010

H. Kempf : "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme !"


H. Kempf : "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme !"
envoyé par EditionsduSeuil

L'ouvrage précédent d'Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, a rencontré un grand succès aussi bien en France et au Québec que dans le monde, avec des traductions en anglais, espagnol, italien et grec. Dans ce nouvel essai, l'auteur, journaliste au Monde, montre qu'en dépit des menaces l'avenir reste ouvert et l'optimisme justifié.

jeudi 14 octobre 2010

Rabhi : « C'est la civilisation la plus fragile de l'Histoire »



Il teste et vante depuis cinquante ans la « sobriété heureuse ». Pierre Rabhi est un Gandhi à la française, version agricole.

Le grand public a un peu entendu parler de lui lors de sa pré-campagne présidentielle de 2002, ou dans le dernier film de Coline Serreau. Chez les écolos convaincus, il est un des penseurs qui comptent le plus.

Lui n'a pas « fait le Larzac », car la communauté ce n'est pas son truc. Il n'a pas été embringué par Europe Ecologie non plus. Il a simplement cultivé son jardin, écrit des livres, et développé ce qu'il a appelé l'« agroécologie », une agriculture plus bio que bio mais sans logo. Il exporte ses techniques dans le monde entier, surtout en Afrique.

Son « mouvement des oasis en tous lieux » a donné naissance à des oasis réelles, dont l'association Terre et humanisme est le principal fer de lance. Ce « pape » des révoltés de la société de consommation nous a reçu chez lui, en Ardèche. En le voyant déambuler dans son jardin et s'émerveiller face à la nature, on comprend mieux le personnage.

Lire la suite : www.rue89.com

mercredi 6 octobre 2010

L’agriculture urbaine ou comment sauvegarder la biodiversité en ville ?



Une multitude de petits potagers collectifs ou individuels et quelques fermes urbaines pionnières, éparpillés sur un espace urbain devenant de plus en plus exigu, telle est la situation actuelle de l'agriculture urbaine en Belgique.

Les pratiques agricoles en ville refont surface actuellement, stimulées par des associations et des citadins de plus en plus nombreux à réclamer la verdurisation de leur milieu de vie aux travers des agendas 21 locaux, des quartiers durables et des écoquartiers. Il s'agit essentiellement d'activités de maraichage, voire dans certains cas d'élevage d'animaux. Certaines d'entre elles intègrent également des activités de sensibilisation à l'écologie et aux pratiques de jardinage écologiques.

L'agriculture urbaine est plus développée chez nos voisins anglais ou hollandais qu'en Belgique, et ce malgré les multiples et indéniables bénéfices de l'agriculture urbaine pour les villes et les communautés : qu'il s'agisse de raccourcir les circuits de distribution - et ce faisant diminuer les émissions de CO2 et le besoin en énergie - ou de renforcer un maillage vert par une verdurisation de zones urbaines défavorisées et promouvoir la biodiversité en ville, les intérêts sont nombreux.

Lire la suite : www.developpementdurable.be

Le livre "jardins partagés" utilisé pour illustrer cet article est disponible sur amazon : Jardins partagés : Utopie, écologie, conseils pratiques. Vous pouvez également l'emprunter ou le suggérer à l'achat à votre médiathèque, le commander chez votre libraire préféré(e).


lundi 4 octobre 2010

"Il n’existe presque plus de rivières vivantes"


The banks of the Indus River in Sukkur, Pakistan.

Photograph by Agha Waseem Ahmed, My Shot

Fabrice Nicolino

Je lis un article sur le site américain de la revue National Geographic (ici), qui décrit calmement l’état réel des fleuves et rivières du monde. Il me demeure étrange que de telles informations ne fracassent pas le poste, les micros, toutes les connexions de ce monde soi-disant informé en temps réel. Désolé d’avoir, une fois encore, à hurler dans le vide sidéral sans aucune chance de changer quoi que ce soit. Cette fois, il s’agit d’une étude parue dans la revue scientifique Nature, dont le titre est : Global threats to human water security and river biodiversity. Soit : Menaces globales sur la sécurité des ressources en eau et la biodiversité des rivières. Il doit y avoir meilleure traduction.

Lire la suite : Planete sans visa

mercredi 29 septembre 2010

Cultiver son jardin est un acte politique



Pierre Rabhi - Psychologies magazine

Comment s’étonner que le fossé se creuse entre les citoyens et ceux qui sont censés les représenter ? Qui sent encore qu’il peut participer aux choix qui concernent son avenir ? Nos dirigeants ont certes pris la barre à la suite d’un vote, mais nombre de leurs décisions ne correspondent pas à ce pour quoi ils ont été élus. Leur tâche se limite à un pilotage aléatoire du quotidien, qui n’ouvre aucune perspective d’avenir. Pire : il l’oblitère, en assurant la pérennité d’un modèle de croissance illimitée dont plus personne n’ignore qu’il est incompatible avec la finitude des ressources planétaires.

Lire la suite : www.psychologies.com