mardi 31 décembre 2013

jeudi 26 décembre 2013

Le miracle sur la 34ème rue de George Seaton

Un beau conte, simple, drôle et humain sur le véritable esprit de Noël. Une histoire touchante qui traverse les années, à voir et à revoir en famille pendant les fêtes.

Présentation de "L'oeil sur l'écran" : Un homme avec une barbe blanche se fait engager pour faire le Père Noël par le grand magasin Macy's de New York. Lorsqu'il dit être le véritable Père Noël, la femme qu'il l'a engagé se demande s'il est fou. Le psychologue de la maison le prend en grippe… Avec La vie est belle de Frank Capra, Le miracle de la 34ème rue est *le* film de Noël par excellence et, ce, depuis plus 50 ans. Il ne se passe pas un Noël aux Etats-Unis sans qu'il soit largement diffusé. Bien entendu, on peut trouver vieillotte cette histoire gentille et pleine de bons sentiments mais elle fonctionne toujours remarquablement bien. Le scénario est admirable. L'idée de base vient de Valentine Davies : observant la frénésie commerciale autour de Noël, il s'est demandé ce que penserait le vrai Père Noël s'il débarquait à l'improviste. Il développe fort bien l'idée avec son ami George Seaton pour donner une histoire très bien équilibrée, sans excès de guimauve, bien rythmée avec de bons rebondissements, une histoire qui peut plaire autant aux adultes qu'aux enfants. Les dialogues relevés contribuent à lui donner une belle vitalité ; l'ensemble est servi par une bonne interprétation, y compris dans les seconds rôles. Les prestations d'Edmund Gwenn en Père Noël et de la toute jeune (9 ans) Natalie Wood restent durablement dans les esprits. La réalisation de George Seaton est sans doute un peu terne mais elle a le mérite de contribuer à la simplicité de l'ensemble. Sous ses apparences de film facile et bon enfant, Le miracle de la 34ème rue reste une petite merveille d'écriture, une bien belle histoire qui nous fait passer un bon moment.


vendredi 20 décembre 2013

Dans chacun de nos corps l'univers entier se reproduit

"Arrêtons-nous sur cette phrase : "Dans chacun de nos corps l'univers entier se reproduit encore une fois". Laissons un instant la nouvelle nous parvenir, pas seulement dans nos oreilles, mais venir caresser notre peau, entrer dans notre chair, pénétrer notre squelette, ce récif de corail en permanente formation, aller dans notre moelle épinière, laisser le flux du sang la répandre dans notre corps, pas seulement entendre avec l'ouïe, mais percevoir ce que signifie cette phrase. Dans chacun de nous l'univers entier est reproduit encoure une fois. Dans chacun de nous, l'entière création se reflète avec les abîmes des océans et les spirales des galaxies. Combien d'entre nous sont en mesure d'affronter la conséquence d'une pareille révélation et la responsabilité qui en découle." Christiane Singer

Tableau : Yahne le Toumelin

lundi 16 décembre 2013

Des vitrines en mode handicap

Pro Infirmis, une association suisse qui lutte contre l'isolement et l'exclusion des personnes handicapées, a eu l'ingénieuse idée de fabriquer des mannequins de vitrine de magasins sur mesure, en utilisant comme modèle... des volontaires handicapés pour lutter contres les discriminations. Les mannequins, qui reflètent à la perfection leurs morphologies, ont été installés dans une vitrine d'un grand magasin d'une rue principale de Zurich (Suisse). Avec un slogan qui a le mérite d'être clair : "Qui donc est parfait ? Rapprochez-vous".



Faire prendre conscience que "personne n'est parfait"

Finis les mannequins parfaitement sculptés, aux mensurations soit disant "parfaites". Un organisme de bienfaisance suisse a proposé à quatre personnes de "prêter leur corps" pour devenir modèle de mannequins de vitrine. Cet organisme n'a pas choisi ses modèles au hasard. Pour marquer la Journée internationale des handicapés, il a collaboré avec Pro Infirmis, une association de personnes handicapées, dans le but de faire prendre conscience que "personne n'a un corps parfait". Les modèles volontaires sont des personnalités connues en Suisse : Alex Oberholzer, présentateur radio et critique cinéma ; Jasmine Rechsteiner, Miss Handicap 2010 ; l'athlète Urs Kolly ; l'acteur Erwin Aljukić ; et la bloggeuse Nadja Schmid. Les résultats sont stupéfiants. Après avoir pris leurs mensurations dans les moindres détails, l'organisme a passé plusieurs jours pour confectionner les formes des corps de ces "clones" à la perfection.

 

Les mannequins dans une vitrine d'un grand magasin

Impatients, les volontaires ont enfin pu découvrir les chefs d'œuvres après plusieurs jours d'attente. Un film, dirigé par Alain Gsponer, montre l'élaboration du projet et saisit l'instant remarquable et émouvant où chacun découvre sa sculpture unique. Une femme déclare même en voyant son mannequin : "c'est très perturbant de se voir comme ça, alors que je ne peux habituellement même pas me regarder dans le miroir". Une fois les mannequins finalisés, un magasin de la Bahnhofstrasse, une des rues principales de Zurich, a accepté de prêter sa vitrine pour les installer et les habiller avec les vêtements de la boutique. Loin des mannequins classiques des vitrines du monde entier, les passants peuvent observer des modèles de petite taille avec des jambes arquées, un autre scoliotique ou encore en chaise roulante. Belle initiative pour lutter contre les discriminations.

Source : www.allodocteurs.fr

samedi 14 décembre 2013

Tolkien, le seigneur des écrivains

A découvrir actuellement dans les kiosques un passionnant hors série du magazine Lire, sur la vie et l'oeuvre de Tolkien, magicien créateur de la Terre du Milieu.


Il est construit en 4 parties.

La vie : de la naissance dans l'Etat libre d'Orange, en Afrique du Sud, aux années à l'université d'Oxford. De l'anonymat à la gloire.

L'oeuvre : du Hobbit au Silmarillion : géographie, personnages et légendes de la Terre du Milieu.

Les clefs de l'oeuvre : pour dépasser obstacles et malentendus, et comprendre la genèse d'une oeuvre-monde.

L'héritage : dans le sillage du maître de la high fantasy. Des adaptations à l'écran à la folie des jeux de rôles et des jeux vidéos.

Il est possible de feuilleter la revue (en format réduit) ici : www.journaux.fr

vendredi 6 décembre 2013

"Nelson Mandela était l'âme de l'Afrique, la plus belle des lumières"

Hommage passionné et ému de Nicolas Hulot à Nelson Mandela sur BFM TV

"Le message 1er de Mandela, c'est ne jamais perdre espoir, ne jamais baissé les bras, ne jamais céder au fatalisme"
"Mandela a réussi à cristalliser ce qu'il y avait de meilleur dans l'humanité et ce qui a contribué très probablement et certainement d'ailleurs à sa libération"



En complèment, 10 archives de l'ina à voir en accès libre (rectangle bleu ciel) qui retracent l'incroyable destin de Nelson Mandela : ina.fr

dimanche 1 décembre 2013

La dimension initiatique des 4 semaines de l'Avent

L’arrivée d’Internet dans nos vies quotidiennes habitue nos enfants à la satisfaction instantanée de toutes leurs envies. Au point que le moindre délai devient intolérable.
Dans ce climat d’hyperconsommation et d’immédiateté, l’un des grands défis éducatifs est bien d’apprendre à nos chers petits à gérer le sentiment de frustration. Désirer, attendre, savoir différer le plaisir en acceptant la notion d’étape, voilà un atout majeur pour qu’ils soient heureux dans la vie. Avoir grandi dans une famille où l’on a cultivé le goût de l’attente est une chance. Pas facile pourtant : forfaits illimités, e-commerce, accès toujours plus précoce aux nouvelles technologies, tout joue contre les efforts des parents à transmettre la vertu de la patience qui est, pour les philosophes, non pas un but en soi, mais une voie de sagesse, un chemin spirituel.

Les quatre semaines de l’Avent sont une période privilégiée pour expérimenter en famille, sans grand discours, le plaisir d’une attente riche de la promesse qu’elle contient. Bien plus que dans le jour même du 25 décembre, le mystère de la joie de Noël n’est-il pas entièrement contenu dans le temps qui le précède ? Cette fête dont le paroxysme a lieu dans le silence d’une nuit toujours étoilée est avant tout celle de l’espérance, du latin sperare, attendre. Et c’est justement ce qui est le plus excitant : décorer, inviter, cuisiner, trouver, emballer, imaginer la joie de ceux qu’on aime, anticiper le plaisir des retrouvailles. On peut facilement mettre en valeur l’aspect positif du délai, du désir qui monte jusqu’à la nuit merveilleuse, en s’appuyant sur les nombreux rituels qui jalonnent le mois de décembre.

« Noël est une fête puissante pour les enfants, souligne pour sa part Lise Bartoli, psychologue clinicienne, auteur de l’Art d’apaiser son enfant (Payot, 2010). Ils perçoivent chez leurs parents un afflux d’émotion qui les touche beaucoup. Généralement, ce sont des émotions positives, une joie très simple qui se partage à travers les rituels familiaux de préparation. Ces objets qu’on ressort chaque année des cartons, ces odeurs de clémentine et de sapin sont des supports pour magnifier l’attente. Cette fête précède le début d’une nouvelle année et marque une naissance. Elle porte une dimension de “passage”, avec ce que cela constitue de temps fort de la vie. » C’est aussi l’avis de la psychanalyste Catherine Ternynck. « Cette ponctuation des jours par des rituels permet de retrouver une scansion du temps qui est en train de disparaître complètement avec la banalisation commerciale du dimanche. L’Avent est l’un des rares moments de l’année où l’on se prépare à quelque chose qui nous dépasse, nous ouvre à la grâce, à l’émerveillement, à la gratitude. »

Pour les adultes, s’investir dans ce partage du temps familial suppose de ralentir, de se poser pour savourer aussi cette préparation. « Si nos enfants ont un rapport problématique au temps, c’est aussi parce que courir est de rigueur aujourd’hui, rappelle Catherine Ternynck. Nous vivons dans la précipitation. » Du coup, dire à son enfant : « Pas maintenant », « Plus tard » face à une demande de portable, une demande de sortie, ou une barre chocolatée avant le dîner réclame conviction et confiance en soi. « La mission des parents est précisément de résister à la facilité d’aller au plus court. Le désir se nourrit de l’attente, encore faut-il avoir appris à la supporter et mieux encore à la goûter. »...

Chaque soir, une petite activité à réaliser avec ses enfants, et un bon moyen de s'imprégner de l'esprit de Noël.

Source La Vie


Illustration : Darkmello