lundi 28 septembre 2009

L'industrie de la viande menace le monde



Je vous invite à lire, sur son fabuleux blog, l'introduction du nouveau livre de Fabrice Nicolino, "Bidoche", sur l'industrie de la viande. Sortie prévue le 30 septembre, éditeur LLL (les liens qui libérent) : Le blog de Fabrice Nicolino

Petit extrait : "Comment des animaux aussi sacrés que le taureau Hap de la plus haute Antiquité sont-ils devenus des morceaux, des choses, des marchandises ? Pourquoi des techniciens inventent-ils chaque jour, en notre nom, de nouvelles méthodes pour « fabriquer » de la « matière » à partir d’êtres vivants et sensibles ? Pourquoi leurs laboratoires sont-il aussi anonymes que secrets ? Pourquoi l’industrie de la bidoche est-elle dotée d’une puissance qui cloue le bec de ses rares critiques ? À la suite de quelle rupture mentale a-t-on accepté la barbarie de l’élevage industriel ? Pour quelle raison folle laisse-t-on la consommation effrénée de ce produit plein d’antibiotiques et d’hormones menacer la santé humaine, détruire les forêts tropicales, aggraver dans des proportions étonnantes la si grave crise climatique en cours ?"

Un livre à lire et à partager, une maison d'édition à soutenir et à faire connaître !

mercredi 23 septembre 2009

Désherber sans herbicides



Impossible de désherber sans noyer le jardin d’herbicides ? Peut-être pas. Certes, en jardinage bio, il vous faudra apprendre à être un peu plus tolérant envers ces "mauvaises herbes". Mais la lutte contre la pollution des eaux ne le mérite-t-elle pas ?

En France, 1 million d’hectares sont cultivés par 14 millions de jardiniers amateurs, ce qui concerne une famille sur trois. La consommation des produits phytosanitaires dans les jardins particuliers représente 10% des pesticides utilisés. Or ces produits se retrouvent aujourd’hui dans l’eau de boisson, l’eau de pluie, les eaux souterraines et même l’eau embouteillée.

Lire la suite sur cet excellent site : terrevivante.org

lundi 21 septembre 2009

La pensée magique


Hervé Kempf - 20 septembre 2009

Bien sûr, il n’y a rien à voir entre nous, Occidentaux éclairés du XXIe siècle, et les misérables peuplades qui vouaient un culte au cargo ou attachaient des pouvoirs surnaturels aux esprits de la forêt. Non, nous sommes rationnels, libres, conscients, irréductibles à toute trace de pensée magique. La pensée magique ? L’idée que face à une situation inextricable, des forces mystérieuses vont intervenir, si on sait les solliciter avec les égards appropriés, et résoudre le casse-tête.

Oh, une auto électrique ! Elle est propre, elle est belle, elle ne pollue pas, elle arrive. Et hop ! Nous voilà débarrassés de ce satané problème de la voiture à pétrole qui émet plein de CO2. Ah, merci, merci, Technologie, merci Puissance miraculeuse de la Recherche et Développement, merci Ingénieurs et Chercheurs, prêtres du monde parfait, merci Capitalistes désintéressés, merci Industrie automobile au service de l’humanité !

Lire la suite : Reporterre.net

jeudi 10 septembre 2009

Mon premier potager bio

Voilà je me suis lancé dans le potager bio ! Ca faisait un bout de temps que ça me travaillait, surtout depuis la découverte de Pierre Rabhi il y a quelques années, pour qui cultiver son jardin est un acte de résistance ; résistance face au monopole qu'il peut y avoir sur l'alimentation. En gros, si demain on arrête les transports de marchandises, c'est la pénurie généralisée ! Et c'est aussi et avant tout un acte de reconnexion à la nature ; quand on l'aborde de la bonne manière, pour nous citadins "hors sol", qui avons grandi dans un univers essentiellement minéral...

Thérapeutique, spirituel, sensuel puisqu'on déguste le fruit de son travail, le potager a de nombreuses vertus. Et c'est aussi et surtout de l'écologie pratique quand on le fait bio.

J'ai donc loué en mars dernier pour la modique somme de 40 et quelques euros à l'année, 170 m2 de terrain à l'association des jardins familiaux de Cholet. Et après une préparation de la terre (laissée en jachère depuis 2 - 3 ans), je me suis mis à semer et planter. Pour préparer la terre un des jardiniers voisins m'a proposé ses services et à utiliser un motoculteur. Je lui ai demandé malgré tout de ne pas retourner en profondeur pour ne pas perturber l'équilibre du sol. Et à l'avenir, je m'occuperai du travail de la terre manuellement. Pour faciliter la tâche, je me suis lancé dans la culture associée avec rangs fertilisants et rangs de trèfles, en suivant les conseils de ce fabuleux bouquin :


Egalement indispensable, celui-ci m'aide beaucoup :


Ici le terrain au début, d'autres voisins jardiniers portugais m'ayant proposé d'ajouter du fumier pour enrichir le sol, après deux tours avec leur remorque voici le résultat :



Ensuite j'ai semé à l'entrée et la sortie une prairie sauvage pour nos amis les insectes, notamment les abeilles, coccinelles et papillons, puis j'ai fait mes rangs de légumes.

Et voilà le potager avec un exemple de récolte :