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mercredi 20 novembre 2013

Deux milliards de planètes seraient potentiellement habitables


A l'heure où le film Gravity – qui raconte une expédition à bord d'une navette spatiale qui tourne à la catastrophe – fait salle comble et a déjà propulsé plus d'un million de spectateurs français dans l'espace, une étude estime qu'au moins 2 milliards de planètes de taille terrestre, en orbite autour d'étoiles similaires au Soleil, seraient habitables dans notre galaxie. C'est plus que ce qui avait été estimé jusqu'à présent, rapporte le Guardian, citant l'étude. La plus proche se trouverait à "seulement" douze années-lumière (une année-lumière équivaut à 9 461 milliards de km) et est même visible à l’œil nu.

Les scientifiques se sont appuyés sur les données des trois premières années d'observation du télescope Kepler. L'étude, publiée lundi 4 novembre dans les comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), a été présentée lors d'une conférence sur la mission Kepler qui se tient cette semaine à Moffett Field, en Californie.

Des températures sous lesquelles l'eau peut exister

L'étude révèle qu'une étoile sur cinq semblable au soleil dans l'univers – soit quelque 55 milliards tout de même – a en orbite une planète dont la taille est similaire ou proche de celle de la Terre, et qui se trouve ni trop éloignée ni trop rapprochée de leur astre, ce qui permet de trouver à leur surface des températures permettant la présence d'eau, et donc potentiellement la vie. "Ces résultats laissent penser que des planètes comme la Terre sont relativement fréquentes dans toute la Voie lactée", relève Andrew Howard, coauteur et astronome à l'Institut d'astronomie de Hawaï.

Grâce aux informations de Kepler, les astronomes ont en effet détecté 3 538 exoplanètes potentielles, dont 833 confirmées. Parmi ces dernières, 647 sont de taille terrestre, dont seulement 104 se trouvent dans une zone leur permettant d'être habitables, et dix paraissent être rocheuses comme la Terre.

Des températures trop élevées pour des organismes vivants

Le fait qu'une planète de masse comparable à la Terre se trouve dans une zone où elle pourrait être habitable ne la rend pas forcément propice à la vie, expliquent toutefois les scientifiques. "Certaines pourraient par exemple avoir des atmosphères trop épaisses, rendant les températures à sa surface trop chaudes pour des organismes vivants, note par exemple Geoffrey Marcy. En fait nous ignorons encore l'étendue des types de planètes et de leurs environnements où la vie pourrait exister."
La semaine dernière, ces astronomes avaient annoncé la découverte de l'exoplanète Kepler-78b qui, malgré une taille et une composition similaires à la Terre, est inhabitable en raison de ses températures, qui s'élèvent de 1 500 à 3 000 °C.

"La connaissance de planètes semblables à la Terre, en orbite autour d'étoiles relativement proches, simplifiera les futures missions de la NASA, et lui permettra de les étudier en détail", explique Andrew Howard. Selon Natalie Batalha, autre scientifique de la mission Kepler, "d'ici une cinquantaine d'années nous serons capables d'observer les caractéristiques de l'atmosphère de ces exoplanètes et ensuite l'objectif sera de prendre des images de bonne qualité de leur surface, voir la topographie et chercher les signes de la vie".

Avec un fonds alloué de 600 millions de dollars, la mission Kepler a été lancée en 2009 pour scruter pendant au moins quatre ans plus de 100 000 étoiles ressemblant au Soleil, et situées dans la constellation du Cygne et de la Lyre, dans notre galaxie. Sa mission a été prolongée une première fois en novembre 2012.
 
En juin déjà, des astronomes de l'Observatoire européen austral avaient découvert dans la constellation du Scorpion un système solaire "doté d'une zone habitable bien remplie", avec trois "super-Terres" où les conditions seraient compatibles avec l'existence d'eau liquide.

Source : lemonde.fr



mercredi 9 octobre 2013

Sentiment d'éternités - Quand la vie s'arrête...


Dans ce beau documentaire intime et touchant, nous partons à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont accompagné des proches lors de leurs derniers instants, ou qui ont vécu ce qu'on appelle une expérience de mort imminente. Pour les uns comme pour les autres ces expériences les ont transformés...




Présentation de l'INREES : Entre peur et curiosité, notre société hésite à s'aventurer à sa rencontre... La mort. Comment accueillir cet instant qui remet en question notre existence ? Certaines femmes et certains hommes, bouleversés par cette confrontation extraordinaire aux frontières de la vie, ont changé leurs regards sur cette inconnue et nous racontent leurs histoires profondément transformatrices. Portraits croisés d'un éditeur devenu prêtre, d'une journaliste devenue hypnothérapeute, d'une assistante de direction devenue médium...
Avec la psychologue Marie de Hennezel et le médecin Jean-Jacques Charbonier.

dimanche 6 octobre 2013

Vivre poétiquement avec Gabriel "Mwènè" Okoundji

Le poète regarde le monde, colle son oreille au sol pour mieux capter les bruits de l'univers. Lorsque j'entends parler de crise, je me dis que ce mot m'est totalement étranger. Crise de quoi ? La crise est constitutive de l'être humain. De la civilisation, de l'univers. Tout ce que je vois autour de moi, c'est, en fait, une crise de l'humain qui échoue à vivre son humanité en harmonie avec l'environnement. Tout le reste n'est que chahut. Nous sommes comme des apprentis sorciers qui ne savent plus de quel côté ils doivent se tourner.


Quel savoir nous manque-t-il ?
Le savoir est inutile à celui qui ne possède que cela. La vie d'un être humain, ce n'est pas son cerveau, c'est son cœur. Le cœur qui bat, bat dans le langage de l'émotion. C'est seulement en partant de l'émotion que l'on peut découvrir l'autre dans sa réalité, sa force et sa faiblesse. Il est temps de reconnaître le droit à la fragilité plutôt que de maintenir l'illusion de la toute-puissance. Le vrai savoir, c'est ce que j'appelle l'initiation. Initier, c'est apprendre à donner le savoir dans cette dimension qui apporte à l'homme la bonté de l'univers. Être initié, c'est apprendre à recevoir le don de cette connaissance, de telle façon qu'il n'y ait pas quelqu'un au-dessus et quelqu'un au-dessous. Car aucun homme, aucun peuple, n'a le monopole du savoir.

Vous parlez très souvent d'Ampili et de Pampou, qui ont été vos initiateurs. Qui étaient-ils ? Ampili était une conteuse. C'était aussi ma tante maternelle. Quand j'étais enfant, la télévision n'avait pas encore envahi les villages africains. La parole des anciens revêtait une grande importance. Ampili avait le don magique du verbe. Elle nous parlait autour du feu. C'était comme si les bulles d'émotion circulaient dans l'univers. Elle nous donnait tout cela pour que nous puissions garder plus tard la sensibilité d'être au monde, pour que nous puissions apprécier la bonté de l'univers. Ampili m'a ainsi appris quantité de choses.

Par exemple ?
Que le monde entier repose sur les genoux d'une fourmi. Elle m'a appris qu'un arbre sans écorce est un arbre blessé, que toute racine n'a qu'un tronc. Je n'aurai jamais assez de mots pour lui rendre hommage. Pampou était un vieux au sens noble. J'étais allé le voir avec l'insolence de la jeunesse qui croit savoir. Dès lors que je lui ai dit « Je suis ton élève », il m'a appris que tous les chemins ne mènent pas à Rome, mais à la mort. Mais, avant la mort, il y a la vie. Il m'a appris à écouter, en l'oiseau qui pleure, les palpitations de mon cœur et à entendre du vent, le souffle de tous les bruits de la terre. Les liens de l'homme avec la nature sont une évidence. Je parle parfois le même langage que les gens de la Dordogne ou des Landes. Avec des mots différents, on nous a appris que l'homme, l'arbre, l'animal ne sont qu'une même matière.

Sauf que l'homme doit faire l'épreuve du malheur…
Au Congo, on ne dit pas que le coq chante. Il pleure. Il pleure parce que le monde est divisé en deux parties : le visible et l'invisible. Lorsque les ténèbres s'avouent vaincues, le coq psalmodie cet instant. Il pleure la disparition du monde invisible de la nuit, qui s'évanouit sous la protection des ancêtres, et l'arrivée du monde visible, qui va livrer l'homme à la course perpétuelle dans laquelle nous sommes. Dès que nous nous levons le matin, nous sommes dans la tyrannie du temps. Il nous faut courir sans cesse après un présent qui nous échappe toujours. Intellectuellement, les gens savent que cette course est folle. Mais ils continuent.

Pourraient-ils y échapper ?
Il faut essayer de décrocher de temps en temps. En Afrique, on dit que seules la patience et la lenteur garantissent l'éternité du chemin. On ne peut pas bâtir une maison en une seule journée, éternellement être le plus fort. Ce n'est pas pour rien que nous sommes devenus de très grands consommateurs de tranquillisants ou de somnifères. Le mot « peur » a disparu de notre vocabulaire au profit du stress et de l'angoisse. Il est normal que l'on ait peur, de l'orage, de la nuit, des dieux. Cette peur naturelle est devenue une peur de ne pas réussir, de ne pas pouvoir être au top. C'est à tout cela qu'il faut essayer d'échapper, en ayant ce que j'appelle une vision poétique de la vie.

Comment réintroduire du poétique dans nos vies ?
L'homme doit manger, se soigner, etc. Mais a-t-il besoin de cette société de consommation qui, à un moment donné, nous a échappé ? Vivre poétiquement, c'est ce que Stéphane Hessel appelle s'indigner. C'est résister, insister. Insister, c'est se dire que lorsqu'on n'a plus le choix, il reste la volonté. Pampou m'a appris que la volonté est le seul fétiche efficace de l'homme. Vivre poétiquement, c'est avoir la capacité de prendre son temps. De ne pas avoir peur du vide, du chaos. De ne pas avoir peur d'avouer sa faiblesse. De se dire que le bien-être matériel n'est pas synonyme du bien-être mental. Vivre poétiquement, c'est aussi respecter la nature. Ce n'est pas être écolo, dire « Je vais éteindre la lumière et trier ». C'est avoir conscience que nous ne formons qu'un avec l'univers, et qu'en prenant soin de nous-même, nous prenons soin des autres et du monde qui nous entoure, ou inversement.

Source
: Journal Sud Ouest - article découvert sur  le site de phytospiritualité

Gabriel Okoundji a été étudiant à Bordeaux. Il travaille à l'hôpital comme psychoclinicien et vit à Bègles, dans une maison où s'entassent les souvenirs ramenés d'Afrique.




mercredi 21 août 2013

Enquêtes extraordinaires sur M6 le 21 aout 2013, dès 20h50

 Désormais visible en replay : www.m6replay.fr

Cet été, Enquêtes extraordinaires revient sur M6 pour une 2e saison exceptionnelle. Découvrez 3 nouveaux documentaires lors d’une nuit spéciale le 21 aout 2013 dès 20h50. À n’en pas douter, l’extraordinaire est réellement autour de nous…

 
Après avoir été repoussée de quelques semaines, la première partie de la Saison 2 d’Enquêtes extraordinaires sera finalement diffusée mercredi 21 aout prochain. Une soirée placée sous le signe de l’extraordinaire, avec 3 documentaires inédits diffusés dès 20h50 sur M6, allant de l’énergie de la terre à la question extraterrestres (OVNI et rencontres rapprochées). Peut-on guérir son habitat ? Comment réagir face à certaines déclarations de pilotes ayant observé des phénomènes spatiaux non-identifiés ? Se peut-il que nous ne soyons pas seuls dans l’Univers ?

Ecrits par Stéphane Allix et Natacha Calestrémé, et réalisés par Natacha Calestrémé, ces films donneront la parole aux scientifiques mais aussi aux témoins, à ces femmes et ces hommes qui vivent des expériences hors normes, tout en privilégiant le sérieux de la démonstration. Dans le courant de l’automne, 3 autres thèmes suivront : la mort, la réincarnation, ainsi que l’énergie des guérisseurs.

Ne manquez donc pas cette première nuit de l’extraordinaire, le 21 aout 2013 dès 20h50 sur M6 !

Le détail de la soirée du 21 août


20h50 : Les énergies qui traversent nos maisons (60 minutes - inédit)
Il existe des lieux où l’on dort mal, où l’on travaille mal, où l’on est toujours fatigué. Et si cela s’expliquait par une énergie liée à la terre et à l’activité des hommes ? Du Feng-shui aux sourciers en passant par les géobiologues, enquête sur les pratiques qui « guérissent » nos lieux de vie.

22h05 : Ils ont vu des ovnis (60 minutes - inédit)
Les OVNI existent ! Loin d’être une affabulation, cette affirmation résulte de décennies d’observations et d’investigations, au plus haut niveau de l’Etat, dans plusieurs pays. Pilotes, officiers, hauts responsables en témoignent. Gros plan sur une réalité qui bouscule nos schémas de pensée.

23h20 : Contacts avec des extraterrestres (60 minutes - inédit)
Des personnes en contact avec d’autres intelligences ? Difficilement concevable. Et pourtant les plus grands psychiatres se sont penchés sur la question. Ces témoins ne sont pas fous. Et que penser de ceux qui vivent ces expériences à plusieurs, au sein d’une même famille ? Enquête sur un phénomène étrange.

00h30 : Le 6e sens (90 minutes – rediffusion Saison 1)
L’homme a-t-il des capacités au-delà de ses cinq sens, la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût ? Les scientifiques répondent oui. Un sixième sens qui comprend télépathie, voyance et prémonition. Nous découvrons ces hommes et ces femmes qui, plusieurs fois dans leur vie, ont eu la prémonition d’un accident, d’une catastrophe aérienne, ou ont vécu une expérience étrange de transmission de pensée. Nous en serions tous capables, comme nous le montre Maud Kristen, célèbre voyante, avec une vingtaine d’étudiants. Des capacités tellement répandues qu’elles étaient utilisées par la CIA en matière d’espionnage

Source : ww.inrees.com



Le visible et l'invisible avec Christian Singer

"Une autre donnée insupportable de la vie, tout aussi insupportable à nos contemporains logiques jusqu'à l'idolâtrie, c'est que le monde invisble est lié au monde visible de manière mystérieuse et a-causale. Tu ne sais jamais lorque tu tiens un fil, à quoi il se trouve relié sur l'autre versant. Un succès considérable peut n'être qu'une coquille vide et une cheville tordue te faire retrouver le chemin perdu. Tu ne sais jamais ce qui relie les choses entre elles. Jamais par la seule volonté, tu ne peux avoir accès au sens ou à l'essentiel. Tout le monde feint de croire que ce monde est stable et solide mais toi qui a été un enfant, tu sais bien qu'il n'en est rien. Tu peux préméditer, prévoir tout ce que tu veux, le fruit attendu ne vient pas. Agis sans intention ni esprit de profit et le fruit tombe (ou non) à tes pieds ! Bien que la causalité tant prisée soit sans cesse déjouée, nous continuons de nous y cramponner. La surgie du fruit n'a lieu que lorsque la dimension horizontale de l'effort, de la persévérance, rejoint brusquement la dimension verticale : celle du secret. Mais qui voudrait encore savoir ces choses ? Qui accepterait d'en recevoir la vivifiante, la bousculante leçon, jour après jour ?"

Extrait de "Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?" de Christian Singer, éditions Albin Michel


Photographie : Calm and solitude by jyoujo




mercredi 31 juillet 2013

A la rencontre du mythique calamar géant

Le mystère du calamar géant, une passionnante et fantastique plongée dans les abysses à la recherche de cette créature mythique.


Depuis dix ans, la chaîne japonaise NHK, en collaboration avec le Musée scientifique national japonais, cherchait un moyen de filmer le mystérieux calamar géant. À part quelques photos prises en 1996, il n’existait aucune preuve de son existence. Une expédition a été enfin menée l’été dernier par le Dr Tsunemi Kubodera, zoologiste marin et spécialiste du calamar, à bord d’un submersible spécialement conçu pour l’occasion. À environ 15 kilomètres à l’est de l’île de Chichi, dans le Pacifique nord, l’équipe de Kubodera a réussi, après une centaine de plongées et environ quatre cents heures passées sous l’eau, à rencontrer le mythique calamar géant à une profondeur de 630 mètres et à le suivre jusqu’à une profondeur de 900 mètres. Les scientifiques ont estimé son envergure totale à huit mètres en l’absence de ses deux principaux appendices. S’il avait encore eu ses deux gigantesques "bras" caractéristiques de son espèce, il aurait probablement pu mesurer plus de seize mètres.  

Visible encore pendant quelques jours sur arte +7 en HD : www.arte.tv


vendredi 12 juillet 2013

Apprendre à reconnaître les connexions qui nous lient…

Sommes-nous tous reliés par des liens invisibles ? C’est ce que pense la journaliste scientifique Lynne Mc Taggart, qui nous éclaire dans son livre « Le lien quantique » sur cette nouvelle approche du monde. 


Quand les trois vagues de vingt-quatre mètres de haut du tsunami de décembre 2004 ont frappé la baie de Bon Yai, au sud de l’île de Surin, la tribu Moken, une petite communauté nomade de pêcheurs, a été témoin de l’anéantissement de son village et de la mort instantanée de 24 000 villageois qui s’étaient réfugiés sur l’une des plus hautes collines de l’île. Les anciens avaient prévenu toute la tribu des Moken, c’est-à-dire 200 personnes, et tous, à part un garçon handicapé, ont réussi à se sauver bien avant que les vagues n’arrivent. Quand le tsunami a balayé le nord, en atteignant les îles d’Andaman, de Nicobar et le sud de l’Inde, les 250 membres de la vieille tribu Jarawa, seuls occupants de l’île de Jirkatang, ont tous fui dans la forêt de Balughat. Ils ont vécu pendant 10 jours de noix de coco et s’en sont sortis.
Tous les membres des quatre autres tribus indigènes de l’archipel indien des îles Andaman et Nicobar – les Onges, les Grands Andamanais, les Sentinelles et les Shompen – ont eux aussi eu la prémonition du tsunami, alors que d’ordinaire ils auraient dû être en mer en train de pêcher. Quand un hélicoptère indien a survolé l’île, pour chercher des survivants, une Sentinelle nue, offensé par cette intrusion sans raison d’être, a brandi son arc et lancé une flèche vers l’engin.

Quand on leur a demandé comment ils savaient que le tsunami arrivait, un ancien de la tribu a haussé les épaules. C’était évident. L’un des petits garçons de la tribu avait été pris de vertiges. Le niveau du ruisseau près de leur village avait soudain baissé. L’un des membres de la tribu avait remarqué des petites différences entre la façon dont une vague grossissait par rapport à une autre. Ils avaient remarqué une agitation inhabituelle chez les plus petits mammifères qui griffaient davantage, une légère altération dans les figures de nage des poissons.
Quand il était enfant, on avait appris à l’ancien à faire attention à ces signaux subtils. Ils annonçaient des secousses de la terre et de la mer qui allaient se déchaîner avec rage. L’ancien avait compris que les signes étaient là, que la mer et que la Terre étaient « en colère » et que son peuple devait se réfugier sur les plus hautes Terres.

L’une des régions les plus affectées par le tsunami comprenait le Yala National Park, la réserve de vie sauvage la plus grande du Sri Lanka, où les raz-de-marée ont inondé jusqu’à 3km à l’intérieur des terres. Pourtant, selon Ravi Corea, président de la Sri Lanka Wildlife Conservation Society, parmi toutes les centaines d’animaux de la réserve, seulement deux buffles d’eau sont morts. Des centaines d’éléphants, de léopards, de tigres, de crocodiles et de petits mammifères se sont cachés dans leurs repaires ou se sont sauvés pour se mettre à l’abri.

La survie remarquable des animaux sauvages et des peuples indigènes a été attribuée à un sens très aigu de l’ouïe, à un don « sismique » qui leur permet de sentir les vibrations d’un tremblement de terre, ou à une compréhension ancestrale des changements subtils dans le vent et dans l’eau. « Ils peuvent sentir le vent », déclare Ashish Roy, avocat et activiste environnemental, en parlant des indigènes. « Ils peuvent jauger de la profondeur de la mer rien qu’avec le son de leurs rames. Ils ont un sixième sens que nous ne possédons pas. »
Mais il y a une autre possibilité qui est quelque chose d’encore plus extraordinaire : une différence énorme entre la façon dont ils voient le monde et la façon dont nous le voyons. (...)

Nous avons perdu notre sens du lien, mais notre perte n’est pas irrévocable. Nous pouvons remettre l’intégralité dans nos vies et retrouver le sentiment de la connexion entre les choses, mais cela nécessite de suivre une série de règles très différentes de celles avec lesquelles nous vivons à présent. Vivre le lien, c’est s’abandonner à la poussée de la nature vers l’intégralité et reconnaître le tout dans chaque aspect de notre vie quotidienne. Nous devons nous poser certaines questions fondamentales : comment pourrions-nous voir le monde comme autre chose qu’un lieu qui existe seulement pour nous ? Comment pourrions-nous avoir des relations les uns avec les autres qui ne soient pas basées sur la compétition ? Comment pourrions-nous nous organiser dans notre voisinage – la tribu immédiate autour de nous et notre plus petit groupe en dehors de la famille – pour nous soutenir mutuellement plutôt qu’entrer en compétition ?

Nous avons besoin de percevoir différemment le monde, de communiquer différemment avec les autres, de nous organiser – d’organiser nos amitiés, notre voisinage, nos villes et nos cités différemment. Si nous ne voulons pas être séparés, mais toujours attachés et engagés, nous devons changer notre but fondamental sur Terre en quelque chose de plus grand que celui qui est fondé sur la lutte et la domination. Nous devons voir nos vies à partir de perspectives complètement différentes, d’un point de vue plus large afin que nous puissions voir finalement l’interconnexion. Nous devons changer la façon même de voir le monde, afin de voir comme voient les Moken, non pas pour prévenir les tsunamis, mais pour remarquer les connexions qui nous lient tous ensemble. (...)

Nous avons oublié comment regarder. Nous ratons la connexion subtile, l’idée périphérique, le moindre changement dans le vent qui nous amènerait à la conclusion inéluctable qu’un tsunami se prépare. Même les Moken qui étaient sur leurs bateaux avant que le tsunami ne frappe ont su aller vers les eaux plus profondes et s’éloigner du bord, contrairement à leurs voisins, les pêcheurs birmans, qui ont péri. Un Moken a accueilli la nouvelle de leur mort d’un hochement de tête : « Ils pêchaient des sèches. Ils n’ont rien vu venir. Ils ne savent pas comment regarder. »

Nous avons vu que notre besoin le plus fondamental est de toujours chercher un lien et une unité, et d’aller au-delà de l’individualité. Pourtant, quand nous regardons notre monde, nous ne voyons que des choses individuelles, séparées et sans rapport. Nos impulsions les plus basiques sur nous-mêmes vont à l’encontre de la façon actuelle dont nous voyons et interprétons notre monde. En apprenant à voir comme un Moken, à voir l’espace entre les choses, nous pouvons apprendre à reconnaître les connexions qui ont toujours été présentes, mais qui sont restées invisibles à l’œil occidental : les connexions qui nous lient ensemble. Nous commencerons à reconnaître ce qui est le plus invisible : l’impact de nous-mêmes sur les autres et sur ce qui nous entoure.


 
Le lien quantique, Lynne Mc Taggart
Macro Éditions (Janvier 2012 ; 392 pages)








Source : www.inrees.com



samedi 6 juillet 2013

Des animaux thérapeutes

 
On connaissait l’effet bénéfique d’une présence animale sur les êtres humains. De là à imaginer nos amis les bêtes faire leur entrée dans les hôpitaux français... Pourtant, depuis près de trois ans, la zoothérapie, testée dans certains établissements, permettrait d’améliorer la santé physique et mentale des patients atteints de troubles cognitifs, de la mémoire ou de psychomotricité.


Un thérapeute pas comme les autres a débarqué, il y a six mois, à l’hôpital gériatrique des Charpennes à Lyon. Réformé de l'école de chiens d'aveugles « parce qu'il avait peur des camions dans la rue », Eliott, un jeune labrador de 3 ans, a été accueilli à bras ouverts par l'Unité neuro-vasculaire de la personne âgée (UNV), pour assister ergothérapeutes et kinésithérapeutes pendant les exercices de rééducation des patients atteints d’Alzheimer ou ayant subi un accident vasculaire-cérébral (AVC). Contrairement au concept de chiens visiteurs, mis en place dans de nombreuses maisons de retraite pour divertir les anciens, cette technique thérapeutique vise à améliorer le langage, la mémoire, l’état dépressif, les problèmes relationnels et/ou la psychomotricité des patients, par la médiation animale. On appelle cela la zoothérapie. « Le plus original et le plus innovant ici, souligne le Professeur Krolak-Salmon, neurologue, médecin-chef et heureux propriétaire du labrador, c'est le travail du chien dans les exercices de rééducation de personnes âgées, après un accident vasculaire cérébral (AVC). ». « Andrée, 79 ans, a été victime d’un AVC fin 2011, explique Philippe Bonnet, kinésithérapeute du service. A raison de deux ateliers par semaine, Eliott a très vite favorisé l’élargissement de son champ de vision. Ne pouvant plus se repérer dans l’espace, la présence du labrador lui permet de ne plus rester fermée sur elle-même, et de relever la tête. Le regard est le premier sens qui permet l'ouverture vers l'extérieur. Au début, elle se concentre sur l’animal pour le suivre puis ce sera sur l'environnement. Le chien lui sert de repérage visuo-spacial. » Ainsi, obéissant aux ordres du thérapeute, Eliott se déplace de gauche à droite pour « ouvrir le champ perceptif visuel » de l'octogénaire qui, appuyée sur sa canne, parvient à mieux se repérer dans l’espace et à faire quelques pas.
Le chien n’est pas le seul animal utilisé en zoothérapie. Le cochon d’Inde, les équidés ou encore les dauphins peuvent eux aussi avoir un rôle de médiateur thérapeutique.

Si la zoothérapie, contrairement aux Etats-Unis, est encore peu répandue en France, les bienfaits thérapeutiques des animaux sur l’homme sont reconnus depuis des siècles. En 1792, en Angleterre, l’homme d’affaires philanthrope William Tuke fonde le York Retreat. A cette époque les malades mentaux, traités très durement, sont enfermés, enchaînés et battus. En leur proposant de s’occuper d’animaux, il va s’apercevoir que ces malades vont se responsabiliser, développer un lien d’attachement, et reconstruire une estime d’eux-mêmes. Après la première guerre mondiale, les infirmières du Pawling Army Air Force Convalescent Hospital de New York utilisaient des chiens comme aide à la thérapie pour les soldats traumatisés. Au 19ème siècle, durant la guerre de Crimée, Florence Nightingale, fondatrice des techniques infirmières modernes, et pionnière dans l’emploi d'animaux à titre thérapeutique, gardera une tortue à l’hôpital après avoir remarqué que ceux-ci avaient le pouvoir de réconforter les gens et de diminuer leur anxiété. En 1953, c’est Boris Levinson, psychiatre américain, qui va véritablement développer les possibilités de l’animal en thérapie après avoir découvert par hasard l’influence positive de son propre chien sur un jeune patient autiste. L’enfant, emmuré dans son mutisme, refusait toute communication avec le monde extérieur. Resté par inadvertance dans le cabinet, son chien s’approcha du garçon, le renifla, le lècha. Et là, comme par miracle, l’enfant, pour la première fois, s’exprimera avec le chien. Il demandera même à revenir pour le revoir. C’est ainsi qu’est née la « Pet Facilitated Psychotherapy » (psychothérapie facilitée par l’animal). D’autres thérapeutes comme Friedmann, Katcher, Lynch ou Thomas vont mettre en évidence les effets de l’animal sur la santé. Par exemple, le simple fait de caresser un animal fait baisser la tension artérielle et permet de diminuer la mortalité chez les sujets cardiaques. Le Dr Serpell de Cambridge a même démontré que l’animal familier permettait aux patients de vivre plus vieux et en meilleure santé avec, chez les personnes âgées, une diminution des fractures du col du fémur. Phénomène assez récent, les animaux font leur entrée dans certains services hospitaliers. Selon François Beiger, fondateur et directeur général de l’Institut Français de Zoothérapie, une trentaine d’hôpitaux en France auraient aujourd’hui adopté cette technique thérapeutique. « Depuis 2009, de plus en plus d’établissement de santé nous envoient des thérapeutes, des infirmiers, des kinés ou encore des psys en formation, explique-t-il. Je suis ravi de cet engouement mais il ne faut pas qu’il soit uniquement induit par un effet de mode ! Je constate que, depuis deux ans, beaucoup de jeunes gens veulent devenir zoothérapeutes et me contactent pour me demander de les former. Mais attention, ce n’est pas un métier ! Seuls les professionnels du milieu médical déjà familiarisés avec ces types de pathologies peuvent y accéder. ».

Objectif 2013 du Professeur Krolak-Salmon et de son Unité neuro-vasculaire de la personne âgée du CHU de Lyon : établir, pour la première fois en France, un programme de travail pour démontrer l’efficacité de la zoothérapie, au moyen d’une étude clinique sur deux groupes de patients ayant la même pathologie - l’un aidé du chien, l’autre non. « Pour l’instant, les résultats restent considérés comme plus ou moins subjectifs et abstraits, concède Philippe Bonnet. Alors même si cette rééducation très spécifique ne doit pas se substituer aux autres, cette étude peut offrir à la science une autre ouverture ».

Suite à un AVC, Marie, 77 ans, avait récupéré une bonne partie de sa motricité. Subsistait une héminégligence à gauche. « Après plusieurs contacts physiques réguliers avec Eliott, elle est parvenue à reprendre conscience de ce côté gauche et à retrouver progressivement l’utilisation de sa main », raconte Philippe Bonnet, qui s’est occupée d’elle. Si cette expérimentation au sein du CHU de Lyon en est encore « aux balbutiements, on a déjà pu constater que la présence de ce chien était une vraie valeur ajoutée dans le travail de rééducation. Et un énorme facteur de motivation pour les soignants comme pour les patients. ».

Source : www.inrees.com 


jeudi 4 juillet 2013

L'INREES et l'inexploré magazine ont besoin de notre soutien pour conserver leur totale indépendance


 L'INREES (Institut National de Recherches sur les Expériences Extraordinaires) offre aux soignants, à la communauté scientifique, ainsi qu'au grand public la possibilité de porter avec rigueur, méthode et ouverture, un regard neuf sur les expériences humaines d'apparence inexplicables, parfois qualifiées de "surnaturelles" ou de "paranormales".

Cet institut n'appartient à aucun groupe. Aucun décideur ne contrôle l'INREES ou son magazine trimestriel l'Inexploré, aucun annonceur n'intervient dans le choix des articles proposés dans ce dernier, ou encore dans la manière de les traiter.

Cette indépendance est aussi une fragilité surtout en cette période de crise qui nous affecte tous, dans une plus ou moins grande mesure. 

Afin de renforcer les bases de son indépendance l'INREES a besoin par conséquent d'étendre le nombre d'abonnés à leur magazine . Les règles comptables de la distribution de la presse impactant leur trésorerie, une solution urgente s'impose. 

Si les thèmes ou les sujets que traitent l'INREES vous intéressent n'hésitez pas à soutenir cet institut en vous abonnant à son magazine. Pour 30 euros par an vous obtiendrez 5 numéros d'Inexploré, des réductions sur tous les événements de l'INREES, un accès aux vidéos et podcasts des conférences (sur le chamanisme, l'intuition, les Expériences de Mort Imminente, la compassion...) et un accès aux articles des précédents magazines.


 Pour feuilleter le dernier numéro d'Inexploré et vous abonner
: www.inrees.com



mercredi 19 juin 2013

Naissance d'une étoile

D'après une modélisation 3D de la Nasa...


This movie presents a visualization of the star-forming region known as S106. This unique three-dimensional view illustrates and emphasizes that many of the objects contained within astronomical images are not at the same distance, but, in fact, spread across light-years of space. The Hubble image is augmented with additional field-of-view from the Subaru Infrared Telescope. The stars and the lobes of glowing gas from the Hubble/Subaru two-dimensional image have been separated and sculpted using both scientific knowledge and artistic license to create the depth in the movie. Of note, the relative distances between stars and the nebula have been greatly compressed. The format of this movie is a standard "2D" presentation and does not require a 3D screen or 3D glasses. hubblesite.org

lundi 17 juin 2013

Les dogmes de la Science remis en cause par Rupert Sheldrake


La démarche scientifique est-elle réellement porteuse de « vérité » ? Rupert Sheldrake, scientifique éminent, dénonce une série de dogmes établis, qui selon lui ne tiennent plus et empêchent de nouvelles découvertes. Découvrez la conférence TEDx qui crée cette polémique, traduite en français exclusivement par l’INREES.

 Le biologiste Rupert Sheldrake a créé la controverse lors d’une conférence de TEDx en janvier. Au point que la vidéo a été retirée, avant d’être finalement remise en ligne. La raison de la discorde ? Des dogmes que la science ne veut pas examiner scientifiquement, et qui conditionnent son fonctionnement : l’idée que l’univers est une grande machine sans âme, que notre réalité n’est que physique et que la matière est inerte, que la nature et les constantes de l’univers sont fixes, que le libre arbitre est une illusion, que la conscience est le produit du cerveau…

Selon Rupert Sheldrake, « il y a un conflit au cœur de la science. D’un coté, elle repose sur une méthode de recherche basée sur la raison, la preuve, et l’investigation collective, et de l’autre, elle est fondée sur un système de croyances. Malheureusement, ce consensus existant sur la réalité des choses en est venu à inhiber et restreindre la recherche libre qui est l’essence même de l’effort scientifique ».

Ce scientifique, mondialement connu pour sa théorie sur les résonnances morphiques et auteur de plus de 80 papiers scientifiques, a consigné ses arguments dans son dernier livre The Science Delusion (« L’Illusion de la Science »).



Source : www.inrees.com

vendredi 7 juin 2013

Le chirurgien et le marabout

La médecine moderne doit-elle s’opposer aux approches plus mystérieuses ? Pas pour Jean-Noël Fabiani. Ce directeur du département de chirurgie cardiovasculaire d’un grand hôpital parisien nous raconte comment un an en Afrique a changé son regard...

 « Oublie ce que tu sais et fie-toi à ton intuition. Laisse-toi pénétrer par l’esprit de l’Afrique. » Nous sommes au début des années 70. Jean-Noël Fabiani débarque pour la première fois sur le Continent noir. Alors interne des Hôpitaux de Paris, il vient prendre en charge la chirurgie d’un hôpital de brousse, au fin fond du Sahel. En héritage, son prédécesseur lui laisse ces quelques mots…

Intuition… Esprit… Voilà qui ne fait pas partie du vocabulaire de la médecine occidentale ! Face aux pathologies et aux mœurs africaines, très différentes de tout ce qu’il a appris et côtoyé jusque-là, le jeune docteur découvre pourtant leur pertinence, ainsi que celle du marabout local – capable de guérir avec une mystérieuse décoction d’herbes une hépatite virale qui résistait aux traitements allopathiques. « Je savais qu’il existait des médecines parallèles, commente Jean-Noël Fabiani, mais je n’imaginais pas que toute une population puisse être soignée par ceux que j’ai d’abord appelé des sorciers, avant de m’apercevoir qu’ils disposaient de qualités thérapeutiques non négligeables. » Excepté en chirurgie. « Dès qu’il apercevait un cas chirurgical, le marabout me l’adressait. Il avait compris bien avant moi la complémentarité de nos médecines. »

D’autres forces de guérison


Au grand dam de certains de ses collègues, qui ne voient là que charlatanisme et « bastion de l’ignorance », Jean-Noël Fabiani ressent la richesse de ces « médecines de l’expérience transmise, des recettes qui guérissent sans comprendre ». Il se lie avec le vieil érudit, perçoit sa capacité à lire les signes subtils de mal-être, note son intérêt pour les « raisons profondes », psychiques ou spirituelles, au-delà des symptômes physiques. De jour en jour, l’Afrique le bouscule, ouvre ses horizons, lui rappelle qu’il existe des informations que nous n’apprenons pas à lire, des forces dont nous nous sommes coupés. Comment expliquer par exemple que les vautours, sans jamais se tromper, se posent sur le toit du pavillon de chirurgie, à la verticale des lits des patients qui ne survivront pas ?

Jean-Noël Fabiani y fait l’expérience d’autres forces de guérison, à commencer par l’importance de la relation humaine et la « toute-puissance de l’effet placebo ». Quelle n’est pas sa surprise, par exemple, de voir un villageois repartir guéri, alors qu’il ne lui a fait que des radios ! « Il sait que tu t’es bien occupé de lui, c’est pour cela qu’il est guéri », commente alors un infirmier. Un autre jour, il retrouve un homme à qui il avait donné une aspirine pour son mal de tête avec un sparadrap sur le front. Au-dessous, le cachet. « Merci docteur, le mal a été guéri tout de suite. Il est très bien ton médicament, je le remettrai demain ! » lui dit le patient, hilare. « La confiance est fondamentale dans l’acte thérapeutique, confirme le médecin, y compris dans ma spécialité. Pendant la demi-heure de consultation préopératoire, le chirurgien doit être à l’écoute de la peur du patient, de la façon dont il conçoit sa maladie et dont il accepte le risque. Et celui-ci va devoir juger s’il consent à confier sa peau. Cet échange est d’une force considérable. »

Une approche intégrative

Petit à petit, Jean-Nöel Fabiani admet aussi l’idée qu’il peut être important, quand on est médecin, de lâcher la pure rationalité pour retrouver la « magie des artistes » et capter d’autres forces, en nous et autour de nous. Qu’à trop apprendre par des livres, on se coupe de l’humain. Qu’à trop nourrir sa tête, on oublie d’écouter ses sens. « Il m’arrive désormais souvent de percevoir que quelque chose ne va pas chez des gens qui se disent en pleine forme, indique-t-il. Je préconise quelques examens, qui révèlent que j’avais raison, alors que rien d’objectif ne me guidait ; seulement une impression, des petits signes : la façon de respirer, de se comporter… Des choses difficiles à exprimer. Dans notre jargon, on parle de sens clinique. Certains médecins ont un nez pour dépister une maladie, d’autres sont très enrhumés ! »

Depuis cette expérience qui a « profondément changé sa vie », le Professeur exhorte ses étudiants et ses jeunes collaborateurs à passer du temps à l’étranger, se frotter à d’autres malades, s’intéresser à d’autres approches de l’humain, du soin et de la guérison, avec curiosité et respect. Un jour peut-être, la science sera capable d’expliquer pourquoi ces médecines fonctionnent, et donc de mieux les intégrer. « De plus en plus de chercheurs y travaillent », se félicite-t-il. En Suisse, certains hôpitaux disposent déjà de listes de guérisseurs de confiance, afin notamment d’aider les malades dans la gestion de leur douleur. « Très bonne initiative ! A partir du moment où les gens souffrent, s’il existe une pratique susceptible de les soulager, même si elle n’est pas universitaire, on n’a pas le droit de les en priver », conclut Jean-Noël Fabiani.

 Source : www.inrees.com

jeudi 30 mai 2013

Que devient la conscience quand le coeur s’arrête ?

Depuis plus de trois siècles, les fondements de la science sont basés sur une approche matérialiste du corps et de l’esprit où pensées, souvenirs, rêves et sensations émaneraient uniquement d’une activité cérébrale mesurable. Lors d’un arrêt cardiaque, l’absence d’afflux sanguin va priver le cerveau d’un apport en glucose et en oxygène, ce qui va entraîner une perte de la fonction neuronale. Si l’on suit la logique de la pensée dominante, aucun souvenir, ni aucune perception n’est alors possible pendant cette cessation d’activité du cœur et du cerveau. 

Pourtant, ce modèle théorique auquel les scientifiques se réfèrent depuis la fin du 17ème siècle n’a jamais été véritablement démontré. Aucune preuve directe n’a jamais permis de déterminer si les neurones de notre cerveau produisent ou non l’essence de notre conscience, ni comment ils la produisent. Aujourd’hui, un autre fait marquant est en train de remettre en question ce vieux paradigme : les Expériences de Mort Imminente. C’est-à-dire des souvenirs et des perceptions rapportés par des dizaines de millions de personnes à travers le monde après un coma avancé ou une mort clinique. Aujourd’hui, de plus en plus de scientifiques de renommée internationale évoquent l’existence d’une conscience qui serait délocalisée et ne serait donc pas limitée à notre cerveau. Bruce Greyson, professeur de psychiatrie, directeur de la Division of Perceptual Studies et du département de médecine psychiatrique de l’Université de Virginie aux Etats-Unis, et spécialiste des EMI, partage ce point de vue : « La présence paradoxale d’une conscience aigüe, lucide, et de processus de pensée logique pendant une période d’irrigation insuffisante de cerveau soulève des questions particulièrement embarrassantes pour notre compréhension actuelle de la conscience et de sa relation aux fonctions cérébrales. Comme l’ont conclu des chercheurs, une sensorialité nette et des processus perceptifs complexes pendant une période de mort clinique apparente ébranlent la conception d’une conscience exclusivement localisée dans le cerveau. ».

Selon une étude réalisée par le Dr Pim Van Lommel, médecin cardiologue hollandais de renommée internationale, publiée en 2001 dans la prestigieuse revue médicale The Lancet, entre 18 et 20% des personnes ayant été victimes d’un arrêt cardiaque disent avoir vécu une Expérience de Mort Imminente. « Cette étude a démontré qu’une conscience lucide, avec des souvenirs et des perceptions, est possible pendant une période d’inconscience, donc indépendamment du cerveau et de l’organisme, explique Pim Van Lommel, auteur du livre Mort ou pas (1). Cette conclusion s’est imposée à partir de preuves incontestables que l’EMI se produit bien pendant la période de mort clinique, et non juste avant ou juste après un arrêt cardiaque. Il s’agit d’une expérience authentique, qui ne peut être attribuée ni à l’imagination du patient, ni à sa peur de la mort, ni à une hallucination, une psychose, des médicaments, ou toutes autres causes physiologiques. C’est le caractère prospectif de ces études de cas qui a permis de le démontrer. Les patients qui m’ont raconté avoir fait une EMI pendant un arrêt cardiaque avaient perçu clairement leur environnement, et le récit qu’ils en faisaient pouvait être clairement vérifié. Si l’hypothèse selon laquelle la conscience et les souvenirs sont localisés dans le cerveau était exacte, il ne pourrait y avoir aucun signe de conscience au moment où le cerveau ne manifeste plus d’activité. Cette situation est considérée dans la plupart des cas comme la mort clinique, un coma ou la mort du cerveau. Mais, comme l’ont démontré les études d’EMI, il existe des exceptions à la règle. Cette découverte nous contraint à reconsidérer la relation entre cerveau et conscience. Car comment pourrait-on jouir d’une conscience exceptionnellement lucide pendant une période d’interruption de toutes les fonctions mesurables du cerveau ? » 
Cette étude - la plus importante jamais réalisée sur les Expériences de Mort Imminente - a bouleversé le milieu médical international, car elle démontre que la conscience semble ne plus devoir être limitée au fonctionnement du cerveau.
Où est donc située la conscience si ce n’est pas dans le cerveau, et où va-t-elle pendant une période de mort clinique ?
« Une partie de la conscience pourrait être stockée dans une dimension non-locale, suggère Pim Vam Lommel. Notre cerveau servirait seulement de relais à cette conscience non-locale. Il pourrait être comparé à un poste de télé ou à un smartphone qui reçoit des ondes électromagnétiques et les transforme en images et en sons. Sa fonction pourrait être assimilée à celle d’un émetteur-récepteur. Nous sommes conscients de ces champs seulement quand nous allumons notre télé ou quand nous décrochons notre téléphone. Pourtant la voix que nous entendons, les personnes que nous voyons à l’écran ne se trouvent pas à l’intérieur de l’appareil, ni dans ses composants. Mais grâce à cet appareil-récepteur, l’information des champs électromagnétiques devient perceptible pour nos sens. Ce qui expliquerait pourquoi même quand le fonctionnement du cerveau est gravement compromis, certaines personnes ont toujours des sensations, des souvenirs et des perceptions. ». Pourquoi certaines personnes vivent une EMI, d’autres pas ? Fabrice Muamba aurait-il lui aussi eu ce type d’expérience durant cette période de mort clinique ? Peut-être le révélera-t-il un jour...

(1) Sortie prévue le 16 mai 2012 (édition Interéditions/Inrees).
  

mardi 28 mai 2013

Se soigner autrement : les guérisseurs et les magnétiseurs

Compte-rendu de l'intervention de Jean-Luc Bartoli, lors d'une conférence de l'INREES sur le thème des magnétiseurs et des guérisseurs

Énergie : c'est à cela qu'on pense en voyant cet homme sportif et décontracté qui nous a parlé avec humour et bienveillance de son métier. Et ça tombe bien : l'énergie est justement la clé de son travail de thérapeute. Ce compagnon de la santé pour qui respect, rigueur et engagement sont la base de toutes missions de soin, rêve d'un monde qui reconnaitrait pleinement sa profession. Justement, on ne peut parler de ces guérisseurs et magnétiseurs sans évoquer les réticences du monde médical à leur sujet. Tout doucement pourtant, une collaboration s'installe entre ces deux univers.


Certains services d'urgence hospitaliers, ceux des grands brûlés notamment, font systématiquement appels aux guérisseurs depuis des années, avec de très bons résultats. « Ca se passe de mieux en mieux. » indique Jean-Luc Bartoli. « La collaboration avec les hôpitaux se généralise doucement. Les médecins apprennent à nous connaître, ceux qui nous connaissent déjà savent à qui ils ont à faire. J'ai été le premier en France, il y a quelques années à travailler avec les hôpitaux de Saint-Malo et de Lorient, parce que je donnais un cours aux personnels soignants. Car ils font de l'énergétique tous les jours, sans le savoir, à chaque fois qu'ils posent la main sur quelqu'un pour une piqûre, une prise de tension ou simplement pour échanger un mot. »

Jean-Luc Bartoli se réjouit bien évidemment de cette confiance nouvelle. Car selon lui les guérisseurs ne sont pas des gens extraordinaires, mais seulement des personnes qui possèdent une ou plusieurs capacités pour aider ceux qui souffrent à guérir ou à se soulager. « Est-ce qu'on explique l'amour ? Pourquoi vouloir expliquer ce que nous faisons ? Nous le faisons, et des milliers de gens s'en trouvent bien. »

Lui-même a découvert cette capacité lorsqu'il était enfant, quand il a aidé un petit copain à reprendre connaissance en posant sa main sur lui. « J'étais enfant quand un copain est tombé violemment, il a perdu connaissance, il était tout blanc. Instinctivement j'ai posé ma main sur lui, il s'est réveillé et s'est relevé. Sans le savoir, je venais d'effectuer mon premier acte de guérisseur. Je n'ai pas réfléchi, la solution s'est imposée à moi. Plus tard, à huit ans, un autre copain est tombé et s'est cassé le bras. J'ai vu que son bras avait un angle bizarre et j'ai réagi de façon instinctive, quasi animale : je lui ai pris le bras et je l'ai retourné... A l'hôpital, le chirurgien a demandé qui lui avait remis le bras : C'est formidable, le geste a été fait à chaud, c'est parfait !. Il a eu d'autres anecdotes puis à 18 ans, j'étais instructeur de combat dans les commandos de l'air. Ceux qui partaient loin recevaient parfois trois vaccins par jour, ça les rendaient évidemment tous malades. Ceux sur qui je passait ma main étaient les seuls à être en forme... Après ça... ça n'a plus arrêté ! »

Cette intuition reste la base du travail du guérisseur. Car si certains ont une spécialité, comme les barreurs de feu, beaucoup fonctionnent au cas par cas et découvrent s'ils peuvent aider un patient au moment où ils le reçoivent. Mais trouver un guérisseur n'est pas simple. Pas d'annuaire, on ne peut compter que sur le bouche à oreille. Les pharmaciens semblent être également des relais possibles. « C'est pour ça que l'émission Enquêtes extraordinaires du 20 mai a déclenché une réaction énorme : là tout d'un coup, les gens avaient une piste. Dès le lendemain, le téléphone sonnait cinq à six fois par minute, des appels qui venaient de toute l'Europe, et j'ai reçu deux mille mails ! C'est d'ailleurs très difficile pour moi de ne pas pouvoir aider tous ces gens... »

Nous voilà chez le guérisseur, comment savoir si l'on est en présence de quelqu'un de confiance ? Jean-Luc Bartoli donne quelques pistes : « s'il vous annonce d'entrée qu'il va régler votre problème, fuyez ! Même chose s'il vous demande de vous déshabiller ou s'il vous dit qu'il faut arrêter votre traitement médical. De plus, nous n'avons pas à poser un diagnostic, c'est au médecin de le faire. »

Conférence exceptionnelle de Jean-Luc Bartoli Jean-Luc Bartoli a ainsi beaucoup insisté sur la responsabilité que nous avons tous vis-à-vis de notre santé. Pour lui, nous avons tous tendance à ne nous occuper de notre santé que lorsqu'elle en danger.
« C'est une erreur fondamentale ! » précise notre invité. « Dans notre culture occidentale, on trouve normal d'amener notre voiture en révision mais pas notre corps ! Le Dr Thierry Janssen m'a expliqué un jour que décider de se déplacer pour consulter un guérisseur enclenche déjà le processus d'auto-guérison. » Car, nous dit Jean-Luc Bartoli, un guérisseur n'a pas la clé de la guérison : « Notre travail consiste à déclencher chez le patient le processus d'auto-guérison. Et celle-ci prend également sa source dans la conscience que nous mettons dans nos actes. Nous sommes composés d'un corps physique mais aussi d'un corps énergétique et d'un corps émotionnel. Il existe un lien très fort entre les trois et ils doivent fonctionner en osmose. »

C'est sur ces paroles que Jean-Luc Bartoli a terminé son exposé, nous adressant ainsi de nombreux conseils et mots de prudence pour envisager au mieux cette pratique complémentaire proposée par les magnétiseurs.

Source : www.inrees.com

mercredi 22 mai 2013

Un enfant sort du mutisme au contact d’un chien

Alors que ses parents commençaient à perdre espoir, une thérapie très particulière a finalement permis à Marc, un enfant âgé de six ans, de sortir de son mutisme. L’enfant s’est pris d’affection pour un labrador noir et a immédiatement prononcé quelques mots à son contact.

Boo est un labrador noir de 12 ans qui aide des enfants handicapés à apprendre à lire et même à parler. Avant de le rencontrer, Marc Oliviere, 6 ans à l’époque, n’avait jamais prononcé le moindre mot. Lorsque sa maman, April, lui disait bonjour, Marc la fixait du regard. Les repas devenaient rapidement un jeu de devinette durant lequel la maman attendait que son fils lui pointe du doigt ce qu’il avait envie de manger. Lorsque le gamin rentrait de l’école avec des hématomes, la mère devait passer un coup de téléphone à l’école pour découvrir ce qui s’était passé.

Le pouvoir de guérison d’un animal

« Nous n’avions aucune idée de ce qui lui passait par la tête », raconte April. « C’était à la fois triste et frustrant de ne pas savoir ce qu’il voulait ou ce qu’il ressentait ». Un médecin lui a diagnostiqué un mutisme sélectif, un trouble enfantin qui plonge les enfants dans le silence puisqu’ils ne parlent que très peu voir pas du tout.

Après que les thérapies aient échoué, les Oliviere ont inscrit le petit Marc à un programme pour les enfants qui ont un problème d’apprentissage. C’est la première fois que Penny Weiser, la thérapeute, accueillait un enfant atteint de mutisme sélectif. « Même dans nos manuels je n’ai trouvé aucun traitement pour aider Marc à sortir de son silence », raconte-t-elle. « Je me suis alors dit que le pouvoir de guérison des animaux pouvait peut-être aider Marc à s’exprimer ».

Boo et son maître, Lisa Edwards, se sont portés volontaires pour travailler avec ces enfants une fois par semaine. Pendant la première session, les enfants se sont bousculés pour s’approcher du chien lorsque Lisa Edwards leur a expliqué que l’animal avait des problèmes au cerveau. Lorsqu’il n’était qu’un chiot, Boo était très lent à l’apprentissage et il lui a fallu presque deux ans pour maîtriser des ordres simples comme « assis ». « Je pouvais voir les enfants faire leur lien entre leur blocage et les difficultés de Boo », confie la propriétaire du chien.


Les premiers mots

Lorsque Marc a enlacé Boo et l'a caressé, Lisa Edwards a vu se former sur les lèvres du garçon les mots « bon garçon ». En sortant du bus scolaire cet après-midi là, April a vu que son fils était quelque peu excité. « Il s’est passé quelque chose à l’école aujourd’hui ? », lui a-t-elle demandé, pensant que la thérapie canine n’aurait lieu que la semaine suivante. Les yeux de son fils se sont alors remplis de larmes. « Boo », a-t-il murmuré. Sa voix s’est alors affirmée, de plus en plus fort, le petit garçon s’est mis à enchaîner les mots « Je l’ai caressé ! Je l’ai brossé ! Je l’aime ! ». Le petit a alors couru dans sa chambre et a attrapé son Scooby Doo. Il a ensuite revécu sa séance en utilisant le nounours à la place de Boo.

Pour une fois, c’est la maman qui est restée sans voix. « C’était incroyable, je n’arrivais pas à y croire. C’est comme si une porte venait de s’ouvrir et qu’on pouvait enfin voir ce qu’il y a avait à l’intérieur. Ce chien est un miracle ». Cette nuit-là, Marc s’est endormi avec une photo du chien cachée sous son oreiller.

Depuis lors, le timide garçon s’est épanoui socialement et académiquement. Il suit ses cours dans une classe normale et possède son propre chien, un fox terrier baptisé Black Jack. « Maintenant qu’il peut enfin nous raconter ce qu’il ressent, on découvre sa personnalité », a confié sa maman. « C’est toujours notre mignon petit garçon, sauf que cette fois il beaucoup de chose à nous raconter ».

Source : inrees.com - www.a-dog-named-boo.com

samedi 4 mai 2013

Tom Shadyac, de Ace Ventura à I AM : Enquête sur une prise de conscience

C’est l’histoire d’un réalisateur à succès qui envoie balader les fastes de sa réussite hollywoodienne pour soutenir, caméra au poing, l’être plutôt que l’avoir, la coopération plutôt que la compétition. Le documentaire "I AM" retrace la quête, réelle, du cinéaste Tom Shadyac.

 Vous connaissez Ace Ventura, Professeur Foldingue, Menteur, menteur ou Bruce Tout Puissant ? Signées Tom Shadyac, ces comédies loufoques ont fait se bidonner l’Amérique, et assuré le succès de leur réalisateur.
En 2007, un grave accident de vélo entraîne celui-ci vers la dépression. « J’avais des sautes d’humeur, un tintement résonnait dans ma tête, j’étais devenu sensible à la lumière et au bruit », explique-t-il. Aucune thérapie ne le soulage. Après plusieurs mois de souffrance, il se croit condamné.

 Frôler la mort ne laisse pas indemne. Tom Shadyac s’interroge alors sur le sens de sa vie. Quel message veut-il laisser ? « J’ai commencé à comprendre que le monde dans lequel je vivais était un leurre. » Qu’à partir d’un certain niveau de confort, « l’accumulation de richesses n’achète pas le bonheur », voire qu’elle peut être « une forme de maladie mentale ».
 Il vend sa luxueuse propriété de 1600 m2, arrête de voyager en jet privé, emménage dans un camping résidentiel, entreprend une existence plus simple et plus responsable… Et imagine un projet de film, à la rencontre de ceux dont les livres ont nourri sa prise de conscience – journalistes, universitaires, scientifiques, poètes, activistes, fers de la lance de l’économie éthique… Comme par miracle, ses troubles régressent ; le documentaire peut voir le jour.

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mercredi 24 avril 2013

jeudi 7 mars 2013

S’émerveiller, une solution pour être heureux ?

Savez-vous que s’émerveiller est bon pour l’esprit, mais aussi pour la santé, et que cela nous permettrait de vivre plus longtemps ? Explications avec trois experts en la matière.

S’émerveiller : les enfants sont extraordinairement doués pour cette capacité. Les regarder s’extasier ou rire à la moindre occasion est un pur délice mais peut aussi nous procurer un brin de nostalgie. Car en grandissant, nous devenons souvent aveugles aux merveilles de la vie. Et pourtant, échanger un sourire, savourer le temps passé avec les êtres aimés, contempler un paysage, écouter le chant des oiseaux, déguster un bon plat… Les occasions au quotidien sont nombreuses.

L’émerveillement : de la quête à la conquête

Le philosophe et théologien Bertrand Vergely, auteur de Retour à l’émerveillement, nous déculpabilise et nous explique que l’émerveillement de l’adulte diffère de celui de l’enfant. Arrivé à un certain âge, l’insouciance est souvent derrière nous et la réalité, parfois difficile, face à nous. La capacité d’émerveillement est alors une quête : « il faut avoir lutté contre soi pour parvenir à cet émerveillement-là. Il faut avoir surmonté la tristesse, la lassitude, la révolte, le désespoir et donc, les avoir rencontrés. » précise-t-il. Une fois cette capacité retrouvée, alors « un miracle s’opère : la vie se met à parler. Comme pour les enfants, avec la même magie. Une magie toutefois enrichie par l’expérience de la vie » ajoute le philosophe. Car pour l’auteur, rien n’est plus important : « on peut être riche, si l’on ne sait pas s’émerveiller, on est pauvre. On passe à côté de l’essentiel, on manque la beauté du monde, la richesse des êtres humains, la profondeur de l’existence. » Pour lui, la vie est un miracle : « Nous devrions être conscients de l’extraordinaire fait de vivre. » Le mot « émerveillement » vient du terme « mirabilia », l’union du mot « miracle » et du verbe « admirer », rappelle l’auteur. Or, selon lui : « quand on prend le temps du regard et de l’admiration, on soigne son âme avant de libérer une véritable générosité. »
 
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vendredi 12 mars 2010

"La mort n'est pas une terre étrangère"



Reporter de guerre pendant plus de quinze ans, Stéphane Allix a brusquement changé de voie après un événement bouleversant : la mort de son frère en Afghanistan en avril 2001. Depuis, il explore les mystères de la conscience. Il a fondé et préside actuellement l'Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (INREES), qui rassemble professionnels de santé, chercheurs, cinéastes et écrivains.

Dans l'émission de Faustine Bollaert, "Et si c'était ça le bonheur?", Stéphane Allix revient sur la sortie de son nouveau livre "La mort n'est pas une terre étrangère"



A suggérer en achat à votre médiathèque ou bibliothèque préférée. Disponible neuf ou d'occasion sur Amazon : La mort n'est pas une terre étrangère

jeudi 14 janvier 2010