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lundi 16 septembre 2013

Albert Jacquard, l'homme qui rêvait d'un autre monde

 
Le célèbre généticien Albert jacquard est décédé ce 12 septembre, à l'âge de 87 ans. Nous l'avions interrogé en octobre 2012 dans le cadre de notre Atlas des utopies, co-édité par Le Monde. Ce chercheur, connu pour ses engagements citoyens, nous avait alors confié ses rêves pour demain : crise ou pas, un monde meilleur est possible, estimait l'auteur de Mon utopie (Stock), et il dépend de chacun d'entre nous. Nous republions cette interview en hommage.

"J’atteins l’âge où proposer une utopie est un devoir" est la première phrase de votre livre Mon utopie. Il existe donc un âge où l’utopie devient une nécessité ?
Nécessairement. Le fait de vieillir, d’avoir de l’expérience, a des conséquences sur les espoirs ou les inquiétudes sur l’avenir. Il est donc naturel, à mon âge, de ne pas se contenter du présent, mais de penser cet avenir. En effet, je constate que ce dernier est mal servi par les gens qui s’expriment actuellement. Les choses essentielles ne sont pas dites. Penser, par exemple, qu’au cours de la dernière campagne présidentielle 2012 on ait pu parler de choses insignifiantes sans pratiquement jamais aborder la question du conflit nucléaire qui se prépare prouve que nous passons à côté de la réalité. Jeune, il m’était difficile de dire cela. Je dois le faire aujour-d’hui, à plus de 80 ans.

Votre constat sur le monde actuel est sombre. Pourtant, vous proposez des pistes pour un monde meilleur. D’où vous vient cet espoir ?
De la logique. Si je n’ai pas d’espoir, si je suis désespéré, alors ça ne vaut vraiment pas la peine de vivre. Est-il possible que demain soit meil-leur qu’aujourd’hui ? Ma réponse est en pure logique : oui, évidemment. Et de qui cela dépend-il ? De moi, de chacun de nous, c’est-à-dire de quelques autres qui sont 7 milliards. Je n’ai pas le droit d’être pessimiste car cela signifierait que j’abandonne l’humanité à son cours absurde. Être un utopiste, c’est essayer d’avoir un avenir lointain raisonnable.

Personne n’a le droit d’être pessimiste ? Même ceux qui ont des conditions de vie difficiles ?
 Heureusement, ce ne sont pas les plus désespérés. Finalement, l’espoir vient de personnes qui réagissent malgré des conditions épouvantables. Ce sont des figures emblématiques comme Mère Teresa qui m’obligent à être non pas d’un optimisme béat qui dit « ça va s’arranger, il suffit d’attendre », mais d’un optimisme qui affirme : « C’est possible, j’en suis sûr, ça dépend des hommes. » Je ne crois pas en l’homme, mais en sa capacité à obtenir des réussites qui rendent l’humanité meilleure.

Quel est selon vous le plus grand défi pour l’homme d’aujourd’hui ?
Je suis obligé de vous répondre : la menace d’une guerre nucléaire. Car si nous n’admettons pas cette urgence, nous allons tout droit à la catastrophe. C’est un thème dont je parle en permanence et sur lequel je viens d’écrire un ouvrage avec Stéphane Hessel, Exigez ! Un désarmement nucléaire total. En effet, il faut le dire et le redire, non pas pour faire peur, mais pour tirer les conséquences logiques de l’absurdité des actes des hommes.
D’autres défis existent aussi, comme celui de prendre notre temps pour créer des êtres à part entière et réaliser une société de rencontres permanentes. Au fond, apprendre à être ouvert à autrui, voilà ce dont il s’agit : faire du temps la matière première et non l’ennemi. Le matérialisme a créé une société où l’on perd son temps alors qu’il ne peut se perdre. Le temps doit être un allié utile à un choix que je fais.

À vouloir penser au meilleur des mondes possibles, n’y a-t-il pas le risque de passer du rêve au cauchemar ?
Le mal existe, mais il est une invention des hommes. Il faut lutter contre. Quand on pense qu’il existe encore des humains capables de torturer d’autres humains, c’est le cauchemar le plus affreux. Or, quoiqu’il arrive, l’idée même d’approuver le mal en ne participant pas est une trahison de la condition humaine. C’est pourquoi je répète souvent la phrase de Théodore Monod, avec qui je manifestais un jour. « Est-ce que vous croyez que notre manifestation à tous les deux sert à quelque chose ? » lui ai-je demandé. Et il m’a répondu : « Je n’en sais rien, mais je sais que je n’ai pas le droit de ne pas y être. »

Diriez-vous que les nouvelles générations qui ont mené les révolutions arabes et conduit le mouvement des Indignés sont utopistes ?
Ce sont des générations qui commencent à exiger. Tant mieux. On a besoin d’elles. L’important est de leur dire : « Continuez à exiger, vous n’avez pas fini. » Être utopiste, oui, mais avec la persévérance qui naît de l’espoir en tout ce qui est réalisable.

 Source : ww.lavie.fr


lundi 17 juin 2013

Les dogmes de la Science remis en cause par Rupert Sheldrake


La démarche scientifique est-elle réellement porteuse de « vérité » ? Rupert Sheldrake, scientifique éminent, dénonce une série de dogmes établis, qui selon lui ne tiennent plus et empêchent de nouvelles découvertes. Découvrez la conférence TEDx qui crée cette polémique, traduite en français exclusivement par l’INREES.

 Le biologiste Rupert Sheldrake a créé la controverse lors d’une conférence de TEDx en janvier. Au point que la vidéo a été retirée, avant d’être finalement remise en ligne. La raison de la discorde ? Des dogmes que la science ne veut pas examiner scientifiquement, et qui conditionnent son fonctionnement : l’idée que l’univers est une grande machine sans âme, que notre réalité n’est que physique et que la matière est inerte, que la nature et les constantes de l’univers sont fixes, que le libre arbitre est une illusion, que la conscience est le produit du cerveau…

Selon Rupert Sheldrake, « il y a un conflit au cœur de la science. D’un coté, elle repose sur une méthode de recherche basée sur la raison, la preuve, et l’investigation collective, et de l’autre, elle est fondée sur un système de croyances. Malheureusement, ce consensus existant sur la réalité des choses en est venu à inhiber et restreindre la recherche libre qui est l’essence même de l’effort scientifique ».

Ce scientifique, mondialement connu pour sa théorie sur les résonnances morphiques et auteur de plus de 80 papiers scientifiques, a consigné ses arguments dans son dernier livre The Science Delusion (« L’Illusion de la Science »).



Source : www.inrees.com

jeudi 18 avril 2013

La douceur sauvera le monde avec Alexandre Jollien

Tous les êtres aimants m’aident à comprendre que rejoindre le fond du fond, le cœur de notre intimité n’est pas amer. Descendre dans le silence c’est rentrer à la maison et y abandonner toute tension, dans la douceur. 

Dans le bus, l’agressivité ambiante ainsi qu’un manque flagrant de douceur me font une étrange impression. Pourquoi dans les transports publics avoir le sentiment de devoir protéger son territoire? Pourquoi des gestes aussi naturels que sourire, dire bonjour ou céder sa place à une femme enceinte ou à une personne handicapée commencent à se faire rares? Je venais de confier à mon fils qu’à mes yeux l’essentiel tient en trois mots: joie, paix et amour, quand, ce jour-là, devant les visages des passagers, je me suis surpris à m’exclamer: «Pourquoi on tire autant la gueule dans ce bas monde?»
La crise continue certes, la vie est dure bien sûr mais à quoi bon en rajouter une couche en sombrant dans un climat de morosité et d’agressivité? Etre à l’aise avec l’autre n’est pas si aisé. Demeurer joyeux dans la solitude, non plus. Souvent, on trimballe ses complexes et ses peurs au milieu de la foule. On se fuit sans jamais se débarrasser de ce qui nous tourmente. Demeurer seul dans sa chambre, ne rien faire, relève d’une corvée voire carrément d’une insupportable torture pour qui n’a pas rejoint la paix au cœur de son être. De là à tenter d’échapper à soi-même en rampant vers les autres, il n’y a qu’un pas et il est, ma foi, vite franchi. Tant d’aigreur et tant de méchancetés trouvent leur origine dans l’incapacité quasi congénitale d’être, pour soi, de bonne compagnie. Il ne s’agit pas de se précipiter dans le culte de son petit ego mais plutôt d’apprendre à cohabiter paisiblement avec ses faiblesses, cesser de craindre ses blessures pour commencer à s’envisager avec un peu de douceur.

Devenir l’ami de nous-mêmes
Déjà, et c’est énorme, ne plus être pour soi un fardeau. Du matin au soir, mille désagréments mentaux nous assaillent et dès que nous nous retrouvons seuls une multitude de fantômes peuvent accourir et nous terroriser. Des fantômes? Oui, l’autocritique, le dénigrement perpétuel, l’ennui, la culpabilité, le manque, tous ces démons stériles et voraces nous mettent insidieusement et sans relâche au supplice et semblent n’attendre que le silence pour brailler plus fort. A y bien regarder, nous sommes plus d’une fois des experts pour nous rendre malheureux, incapables d’être doux avec nous et, sans doute, guère davantage avec les autres. Sénèque est précieux lorsqu’il nous invite à devenir l’ami de nous-mêmes. Rire de nos travers, repérer ce qui nous repose vraiment, savoir ce qui nous détend profondément sont autant de pas qui nous rapprochent de la paix, de la joie et de l’amour. La douceur peut faire tout péter, même les traumatismes les plus tenaces. Ce qui m’aide à oser quitter toute dureté ce sont les sourires, les mains ouvertes qui sont là, à mes côtés, inflexiblement bienveillants, quoi que je fasse. Voilà le trésor d’une vie. Ainsi, sur ma route, je suis épaulé par un comédien, un prof de grec, un trader, un croque-mort, un prêtre, une épouse, trois joyeux petits enfants et bien d’autres. Devant ces êtres chers, aucun rôle ne tient. Quoi de plus tragique d’ailleurs que de mentir aux proches? La tendresse fait disparaître carapaces et armures.

Se confier en toute liberté
Celui qui se sent inconditionnellement aimé quoi qu’il fasse n’a plus besoin d’en faire des tonnes pour être apprécié ni de danser les claquettes pour attirer l’attention. Etre doux c’est abandonner tout jugement, accueillir la vie sans vouloir la changer à tout prix et permettre d’être ce que nous sommes véritablement. Je ne suis pas toujours philosophe devant mes intimes. Je pleure, je ris, et il m’arrive souvent d’être paumé et pénible. Est-ce aimer que d’exiger d’autrui d’être joyeux, spirituel, drôle tout le temps? Avec un ami dans le bien, je suis aussi bien dans la légèreté que dans la profondeur. J’écoute et me confie avec une absolue liberté. Et quel plus vrai plaisir que de méditer trente minutes sans dire un mot, juste présent et disponible aux côtés d’un frère ou d’une sœur en humanité et finir la soirée en rigolant autour d’un bon film comique. Ainsi tous ces êtres aimants m’aident à comprendre que rejoindre le fond du fond, le cœur de notre intimité n’est pas amer. Descendre dans le silence c’est rentrer à la maison et y abandonner toute tension, dans la douceur. 

lundi 26 novembre 2012

Christian Bobin, L'homme-joie

















Il y a des paroles qui soignent, éveillent, enrichissent. Celle d'Alexandre Jollien en est une, tout comme celle de Christian Bobin. Parole simple et poétique, qui prend le temps, qui capte le merveilleux du quotidien et sait la dureté de la vie. A l'occasion de la sortie de son dernier livre "L'homme-joie", Christian Bobin a été l'invité du Grand Entretien de François Busnel.




vendredi 16 novembre 2012

Alexandre Jollien invité du Grand Entretien

















Magnifique entretien avec Alexandre Jollien, invité par François Busnel à venir parler de son dernier livre "Petit traité de l'abandon". Son témoignage très humain, lucide, simple et sincère rayonne d'intelligence du coeur et a beaucoup à nous offrir.
 


lundi 14 mai 2012

Gilles Clément, la sagesse du jardinier


Paysagiste, architecte, ingénieur horticole, botaniste, entomologue, écologue, enseignant, écrivain...

On pourrait dire que Gilles Clément est tout cela à la fois, mais humblement il se dit simplement jardinier... avec une conception du jardin qui implique toutes ces disciplines et qui s'accordent avec sa passion de la nature, du paysage, du rapport que nous nous devons d'avoir à "l'environnement".

En parallèle de son activité de créateur de parcs, jardins, espaces publics et privés, Gilles Clément
poursuit des travaux théoriques et pratiques à partir de trois axes de recherche : le jardin en mouvement, le jardin planétaire et le Tiers-paysage.


Il a été l'invité de François Busnel sur France inter le 25 avril dernier :

jeudi 11 février 2010

L'ABC d'Albert Jacquard : Sport (et compétition)

«Mon objectif, ce n'est pas de construire la société de demain, c'est de montrer qu'elle ne doit pas ressembler à celle d'aujourd'hui.» Albert Jacquard


L'ABC d'Albert Jacquard / SPORT
envoyé par pollux158

Cet abécédaire est la rencontre de deux générations. Une lettre, un mot, trois minutes en compagnie d’Albert Jacquard pour débattre d’une thématique choisie par un jeune de 16 à 20 ans.

Une approche toujours curieuse et profondément humaniste de questions sociales, culturelles, scientifiques ou philosophiques.

A travers 30 thèmes, «L'ABC d'Albert Jacquard » nous invite à une réflexion profonde, compréhensible et passionnante sur les déséquilibres de nos sociétés, sur la richesse de nos cultures, sur l'importance de la rencontre et de l’éducation… Il nous met en garde contre les dangers qui nous guettent, les défis à relever.

Intégralité de l'abécédaire disponible par ici : www.harmattantv.com

jeudi 4 février 2010

mercredi 3 décembre 2008

Le marché de la Faim 1/3



"Chaque jour à Vienne, la quantité de pain inutilisée, et vouée à la destruction, pourrait nourrir la seconde plus grande ville d'Autriche, Graz... Environ 350 000 hectares de terres agricoles, essentiellement en Amérique latine, sont employés à la culture du soja destiné à la nourriture du cheptel des pays européens alors que près d'un quart de la population de ces pays souffre de malnutrition chronique. Chaque Européen consomme annuellement 10 kilogrammes de légumes verts, irrigués artificiellement dans le Sud de l'Espagne, et dont la culture provoque des pénuries d'eau locales..."

Site du film
: www.we-feed-the-world.fr

Voir la suite par ici :
- le marché de la faim 2/3
- le marché de la faim 3/3

Acheter ou louer le DVD : we-feed-the-world.fr

mardi 2 décembre 2008

lundi 1 décembre 2008

jeudi 27 novembre 2008

Alerte aux vivants !

Témoignage alarmant de Claude Bourguignon, ex-agronome de l'INRA, sur l'état des sols en Europe et le risque de l'agriculture chimique pour la terre et le vivant


Alerte à Babylone, le film de Jean Druon

Claude Bourguignon, né en 1951, est un ingénieur agronome français, réputé pour ses travaux et expériences sur la microbiologie des sols. Docteur es-sciences et fondateur du LAMS : Laboratoire d'Analyse Microbiologique des Sols, il travaille en France, mais aussi en Europe, en Amérique et en Afrique.

On ne saurait que recommander le système des AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) partenariat entre une asso et une ou plusieurs fermes, où on (les gens de l'asso) commande des aliments à l'avance, produits à la ferme, et qu'on récupère après au local de l'asso (en général régulièrement, toutes les semaines par exemple). Si vous voulez savoir s'il y a une AMAP près de chez vous :
http://alliancepec.free.fr/Webamap/trouveramap.php

Notre pain quotidien 1/3





Suite du documentaire à voir par ici
: google.video

Pédagogique, indispensable, c'est un acte citoyen de regarder Notre pain quotidien, superbe film documentaire qui ouvre une fenêtre sur l'industrie alimentaire de nos civilisations occidentales modernes. Film sans commentaire, mais avec un sens de l'image aigu et des séquences parfois dignent des plus grandes fictions fantastiques tellement le génie de l'homme pour exploiter la planète est fascinant et inquiétant. A voir et à conseiller à ses proches. Ensuite à chacun, selon ses perceptions et sa sensibilité, de s'interroger et de répondre aux nombreuses questions que ce film peut poser sur notre mode de production moderne et intensif : Peut-on accepter une nourriture traiter avec des pesticides chimiques qui obligent les agriculteurs qui les utilisent à s'équiper de combinaisons de protection et de masques spéciaux pour éviter tous contacts directs ? Les animaux ont-ils le droit d'être élevé en liberté et traiter dignement ou ne sont-ils que des produits qu'on manipule comme n'importe quelle autre marchandise ? Les hommes et les femmes qui travaillent à la chaîne sont-ils des sujets ou des objets, des prolongements de machines ? Voilà certaines des questions que l'on peut se poser après avoir vu Notre pain quotidien.

Acheter le DVD : www.oneplusone.fr

mardi 25 novembre 2008

L'île aux fleurs


Douze minutes ; c'est le temps durant lequel nous suivons le parcours d'une tomate, depuis sa production dans la plantation de M. Suzuki, jusqu'à son point d'arrivée, décharge publique de l'île aux Fleurs. Film pamphlet, systématique et grinçant, ce court métrage dénonce la sous-humanité qu'entraîne l'économie de marché et les 13 millions de Brésiliens sous-alimentés.

mercredi 30 juillet 2008

mardi 1 avril 2008

Crise alimentaire : le commerce de la faim

Nous devons réformer la politique alimentaire de toute urgence !



Depuis quelque temps déjà, le problème de l’augmentation des prix des produits alimentaires dans le monde entier s’est abattu sur les foyers, les gouvernements et les médias. Le prix du blé a augmenté de 130 % au cours de l 'année dernière.[1] Le prix du riz a doublé en Asie en l 'espace des trois premiers mois de 2008 seulement[2] et, la semaine dernière, il a atteint des niveaux record sur le marché à terme de Chicago.[3] Pendant la plus grande partie de l’année 2007, la flambée des coûts de l’huile de table, des fruits et légumes ainsi que des produits laitiers et de la viande, ont entraîné une chute de la consommation de ces aliments. En Haïti, au Bangladesh ou au Cameroun, les populations ont choisi d’aller exprimer leur colère dans la rue, constatant qu’elles ne peuvent se permettre d’acheter les produits alimentaires dont elles ont besoin. Craignant des troubles politiques, les dirigeants du monde ont appelé à une augmentation de l’aide alimentaire, ainsi qu’à des moyens financiers et technologiques plus importants pour relancer la production agricole. Dans le même temps, les pays exportateurs de céréales sont en train de fermer leurs frontières pour protéger leurs marchés nationaux, pendant que dans d’autres pays les populations se retrouvent contraintes à des achats de panique. S’agit-il d’un phénomène temporaire ? Non. D’une pénurie alimentaire ? Non plus. Nous sommes confrontés à un effondrement structurel, qui est le résultat direct de trente ans de mondialisation néolibérale.

Lire la suite : http://www.grain.org/

vendredi 11 janvier 2008

samedi 17 novembre 2007

Pour quelques degrés de plus...



"Dans 50 ans, la température de notre planète aura augmenté, c’est n’est plus une question, c’est une certitude. Le réchauffement climatique n’est pas pour demain, il a déjà commencé. L’enjeu, est de limiter cette hausse à 2 degrés. Si dès aujourd’hui nous ne changeons pas nos habitudes de vie, la catastrophe est inéluctable : 4 milliards d’humains manqueront d’eau et d’autres seront touchés par les inondations. Si nous voulons qu’en 2050 notre planète soit vivable, alors que nous serons 9 milliards d’hommes sur la Terre, nous devrons avoir divisé par 4 nos émissions de gaz à effet de serre. C’est le grand défi du XXIe siècle. Seule planche de salut : une diminution drastique et radicale de notre consommation d’énergies fossiles : pétrole, charbon et gaz. Habitat, transports, production industrielle et agricole, consommation… nous devons tout repenser. Quel sera le scénario des décennies à venir ?"

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: info.france3.fr