jeudi 30 septembre 2010

Recettes d'automne



En collaboration avec le fondation Nicolas Hulot, des grands chefs vous proposent des recettes de saison : www.defipourlaterre.org

Vous y trouverez des recettes de Marc Veyrat, Jean Montagard et Julie Andrieu.

Pour réaliser ces recettes dans le respect de la Nature et des Hommes, veillez à privilégier des ingrédients choisis selon les trois mots d'ordre suivants : saisonnalité, localité et qualité (voir le coach courses).

Pour les produits exotiques et non produits en France, veillez à choisir ceux provenant de la région la plus proche en privilégiant les produits bio et/ou issus du commerce équitable.

mercredi 29 septembre 2010

Cultiver son jardin est un acte politique



Pierre Rabhi - Psychologies magazine

Comment s’étonner que le fossé se creuse entre les citoyens et ceux qui sont censés les représenter ? Qui sent encore qu’il peut participer aux choix qui concernent son avenir ? Nos dirigeants ont certes pris la barre à la suite d’un vote, mais nombre de leurs décisions ne correspondent pas à ce pour quoi ils ont été élus. Leur tâche se limite à un pilotage aléatoire du quotidien, qui n’ouvre aucune perspective d’avenir. Pire : il l’oblitère, en assurant la pérennité d’un modèle de croissance illimitée dont plus personne n’ignore qu’il est incompatible avec la finitude des ressources planétaires.

Lire la suite : www.psychologies.com

mardi 28 septembre 2010

L’un des milieux naturels les plus importants au monde disparaît



Fabrice Nicolino - Pourquoi ne pas bloquer les ports français ?

Élections présidentielles au Brésil le 3 octobre. Lula, « grand homme de gauche », ne peut se présenter une troisième fois et a placé sur orbite Dilma Rousseff, qui a toutes chances de l’emporter. Pendant ce temps, l’un des milieux naturels les plus importants au monde - le cerrado - disparaît. Pour faire plaisir aux amis de Lula.

Le cerrado est lointain, mais il nous est pourtant essentiel. Avis aux nombreux petits rigolos qui ont marché dans la combine du Grenelle de l’Environnement, cette farce aux seules dimensions de la France. Cerrado, en espagnol comme en portugais signifie fermé, refermé, touffu, épais. Et tel est bien le cerrado du Brésil, une immensité d’environ 2 millions de km2, soit à peu près quatre fois la France. Une gigantesque savane arborée qui sépare grossièrement la vaste forêt tropicale amazonienne et l’océan, passant du niveau de la mer jusqu’à l’altitude de 1800 mètres. Il s’agit de ce que l’écologie scientifique nomme un biome. C’est-à-dire l’ensemble des formes vivantes présentes sur une vaste surface. Une cohérence d’écosystèmes corrélé à une aire géographique. La taïga est un biome. Le cerrado un autre.

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: Le blog de Fabrice Nicolino

lundi 27 septembre 2010

Mon potager bio 2.0


Voilà des petites nouvelles de ma deuxième année de potager bio
. Des erreurs du débutant de l'année dernière ont été évitées, j'ai poursuivi la culture dans l'esprit des rangs fertilisants/cultures associées (en savoir plus ici) tout en n'étant toujours pas très au point, ayant retourné la terre au printemps. L'objectif l'année prochaine ce sera de ne pas la retourner, afin de préserver au mieux le travail de la nature, l'équilibre du sol. La récolte est plutôt bonne, que ce soit en quantité et en qualité http://www.emoticone-gratuit.org/image/emoticone/msn//sbLangue25.gif

samedi 25 septembre 2010

vendredi 24 septembre 2010

"Sept otages, et un mythe qui s’effondre"

Hervé Kempf - 22 septembre 2010

Cinq Français, un Malgache et un Togolais ont donc été enlevés au nord du Niger, à Arlit, par des inconnus. On ne peut que redouter le danger qu’ils courent, et s’associer à l’angoisse de leurs proches. Tout en pensant aussi aux 70 000 habitants de cette cité minière perdue dans la poussière. A la majorité d’entre eux, qui vivent misérablement dans les "boukakis", les bidonvilles qui entourent la ville bâtie. Aux Touaregs, voyageurs du sable et du soleil, devenus importuns sur le territoire de leurs ancêtres. A la radioactivité issue de quarante ans d’exploitation de l’uranium, et qui se dégage des stocks à l’air libre des résidus miniers. A la malédiction du Niger, pauvre de sa richesse en uranium, qui ne lui a pas apporté le développement, mais le mirage d’une prospérité toujours repoussée sous la tutelle peu discrète de l’ex-colonisateur.



Sept otages, et un mythe qui s’effondre : celui de l’indépendance énergétique. Selon les statistiques officielles, le taux d’indépendance énergétique de la France est de 46 %. Ce chiffre recouvre la production d’électricité nucléaire. Celle-ci requiert de l’uranium. La dernière mine française d’uranium a fermé en 2001.

Lire la suite : www.reporterre.net

jeudi 23 septembre 2010

Dans l’absolue beauté d’un comté des sables




C’est l’un des plus beaux textes sur la nature que je connaisse
. Je l’ai lu une première fois au moment de sa sortie chez Aubier, en 1995, et je le relis à petites goulées, à toutes petites foulées, car je sais qu’il y a la fin au bout. Ce livre fabuleux entre tous, c’est Almanach d’un comté des sables, écrit par un magicien appelé Aldo Leopold. Il est en poche chez Garnier Flammarion, et il doit bien en rester quelques exemplaires. Foncez ! Foncez ! Il est précédé d’une belle préface de J.M.G Le Clézio, que je vous offre ci-dessous, la considérant comme un vrai cadeau. Elle est tirée d’un site dont j’ai déjà dit grand bien, La Buvette des Alpages (ici). Je n’ai donc pas eu à recopier.

Lire la préface de J.M.G Le Clézio : Le blog de Fabrice Nicolino

A emprunter à la médiathèque, à commander à votre libraire préféré(e), ou disponible neuf ou d'occasion sur Amazon : "Almanach d'un comte des sables" suivi de quelques croquis

jeudi 16 septembre 2010

Kenya : Carburant contre paysans



En janvier 2010, les populations de la région de Malindi sont alertées par des fumées inhabituelles émanant de la forêt de Dakatcha. Elles comprennent que des bulldozers ont commencé à raser les arbres : une entreprise étrangère vient d’obtenir l’accord des autorités pour exploiter 50 000 hectares de terres afin de produire du jatropha, une plante dont l’huile sera utilisée comme carburant. Vingt mille personnes pourraient être déplacées et l’équilibre écologique de la région est menacé.
Ce projet est emblématique d’un phénomène global : l’accaparement des terres pour la production d’agrocarburants, dont l’impact sur la faim dans le monde et le climat risque d’être catastrophique. Il est donc essentiel de soutenir les organisations kenyanes qui se mobilisent face à cette situation.

Lire la suite et signer la pétition : www.peuples-solidaires.org

mercredi 15 septembre 2010

La nourriture saine, l'agriculture urbaine, c'est une révolution !

Le reportage concernant l'agriculture urbaine à Détroit commence à partir de 14 minutes d'émission



A Detroit, la rouille vire au vert. La ville symbole de la « rust belt » américaine, la capitale déchue de l’automobile, voit fleurir des milliers de jardins dans ses arrière-cours, ses parcs et ses terrains vagues.
L’agriculture urbaine fournit déjà durant la saison jusqu’à 15% des besoins en fruits et légumes de la ville. Elle est pratiquée par des défenseurs de la nourriture saine et bio, tel Greg Willerer, comme par des militants de la cause noire qui veulent rompre la dépendance de la communauté Africaine-Américaine à la nourriture industrielle. Elle offre aussi un espoir aux dizaines de milliers de chômeurs qui se pressent dans les soupes populaires. Et elle attire même la convoitise de financiers, comme John Hantz, prêt à investir 30 millions de dollars dans la création d’une exploitation commerciale en ville.
A Detroit, il y a de la place pour tout le monde : la ville dispose de plus de 100 km2 de terrains libres – l’équivalent de la ville de San Francisco.

Source : videos.arte.tv

mardi 14 septembre 2010

vendredi 10 septembre 2010

Le sens du sacré : le sentiment d’être relié

Retrouver le sens du sacré, ce n’est pas prôner l’adhésion à telle ou telle religion.

C’est retrouver au plus profond de nous-même l’essence commune à toutes les religions, dans leur sens premier, celui de « relier ».


Frans Lanting stock

Se sentir relié au Tout, c’est être conscient que l’on ne peut exister sans les autres humains, la nature, la terre, la nourriture qu’elle nous procure, l’air, la lumière, les autres êtres vivants.

Dans la modernité, nos relations et nos organisations sont fondées sur l’antagonisme, la division, la compétition. La réussite de l’un se fait trop souvent au dépend de l’autre. Or, l’autre appartient à l’humanité et à la nature dont nous faisons nous-même partie. Et tout ce que nous lui faisons de mal, c’est à nous-mêmes que nous l’infligeons.

Dans une société évoluée et éveillée aux valeurs de l’être, respecter l’autre comme soi-même est un principe fondamental.

Source : www.colibris-lemouvement.org

jeudi 9 septembre 2010

L’Union européenne et ses agrocarburants provoquent une ruée sur les terres africaines



Le rapport que les Amis de la Terre / Friends of the Earth publient aujourd’hui montre les conséquences funestes de la politique « Agrocarburants » de l’Union européenne. Pour satisfaire ses besoins, l’UE provoque une vraie ruée sur l’Afrique où des étendues toujours plus vastes de terres sont confisquées aux populations locales. Le phénomène échappe à tout contrôle et est largement sous-estimé (1).

Le rapport « Afrique : terre(s) de toutes les convoitises » examine la situation de onze pays de ce continent. Il en ressort que 4,5 millions d’ha de terres – soit la surface du Danemark – sont sur le point d’être acquis par des investisseurs étrangers afin de produire des agrocarburants destinés essentiellement au marché européen.

Cette pratique appelée « accaparement des terres » est de plus en plus répandue et dominée par des compagnies européennes. Mais comme les informations officielles publiques sur la dimension réelle de ce problème restent très rares, les chiffres disponibles ne reflètent que très partiellement la réalité et sont de toute évidence largement sous-estimés.

Lire la suite : www.amisdelaterre.org

mercredi 8 septembre 2010

«Quand le dernier arbre aura été abattu...

la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l’argent ne se mange pas. » dit un proverbe indien.



Durant des millénaires, les communautés humaines ne connaissaient pas l'argent et dépendaient directement des ressources naturelles de leur milieu. C’est encore vrai aujourd'hui mais la technologie masque cette dépendance.

D’abord inventé pour réguler les échanges et le troc, l'argent a acquis dans la société technico-industrielle un pouvoir totalitaire.

D’un moyen au service des humains, l’argent n’est-il pas aujourd’hui devenu gangraine et simple serviteur d’un système destructeur ?

Représente-t-il toujours des richesses véritables ou s’est-il déconnecté du réel et du vivant ?

Si l’argent a acquis aujourd’hui davantage de pouvoir qu’une carte électorale, n’est-il pas envisageable de l’utiliser avec conscience et éthique pour contribuer à la construction d'un monde plus juste et plus respectueux ?

Source : www.colibris-lemouvement.org

mardi 7 septembre 2010

Polémique autour de la pêche certifiée "durable"


REUTERS/NACHO DOCE
Le Portugal est candidat au label MSC pour la pêche à la sardine. Ici, des pêcheurs au large de Matosinhos.

L'achat de poissons issus d'une pêche certifiée "durable" est-il une réelle garantie que l'espèce consommée n'est pas en danger ? La réponse est non, selon le scientifique Daniel Pauly, directeur du Fisheries Centre de l'université de Colombie-Britannique (Canada), internationalement reconnu comme l'un des plus grands spécialistes des ressources marines.

Lire la suite : www.lemonde.fr

vendredi 3 septembre 2010

Bernard Giraudeau : "Le miracle de la vie est permanent"


Bernard Giraudeau (JF Robert / Corbis)

Entretien de Nouvelles Clés


Quelques mois avant sa mort en juillet 2010, j’avais rencontré Bernard Giraudeau pour un entretien autour de la Joie. Un homme lumineux et serein, passionné par les pratiques de la méditation qui l’avaient aidé à vivre durant sa longue maladie. Voici cet entretien dans son intégralité.(Marc De Smedt)

Quand j’ai commencé à parler de mon cancer, j’ai levé certains tabous dans les médias. Ainsi, à travers les émissions télévisées, j’ai pu constater que ce partage créait des retours immédiats et que beaucoup de gens étaient non seulement heureux de mon témoignage, mais que cela les libérait d’entendre parler de leur propre mal. Certes chaque cancer est unique, avec des vecteurs pathologiques particuliers, mais il est important d’échanger : or les personnes malades souvent n’osent pas et ne savent pas en parler. Pourtant, il est important d’exprimer ce que l’on ressent et d’écouter ce que les autres ressentent. Je pense que le fait que je témoigne de mon chemin à travers la maladie et, disons-le, de mon chemin spirituel, a pu aider à éveiller des démarches où l’on ne fait pas que subir le cancer mais où l’on comprend que c’est aussi un chemin de réflexion sur soi-même et au-delà de soi-même : la maladie devient ainsi un vecteur de conscience.

Lire la suite : www.nouvellescles.com