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mardi 17 novembre 2015

Il y a des actes barbares, il n’y a pas de Barbares

Suite aux drames et aux actes de violences qui se sont abattus sur Paris vendredi soir dernier et qui ont secoué toute la France, la relecture d'une tribune du philosophe Patrick Viveret me paraît essentielle. Afin de trouver un peu de lumière, d'envisager un chemin qui soit celui d'une véritable révolution des consciences permettant de lutter à la source, de remonter aux causes qui peuvent alimenter les actes terribles de terroristes et d'y remédier dans une perspective de long terme. Dès aujourd'hui il faut entamer un mouvement mondial de solidarité et de fraternité et une marche intérieure vers plus d'amour et de compréhension de soi et des autres.


« Si la logique de la guerre de civilisations s’imposait aujourd’hui en Europe, cela nous mènerait à des régressions sources de guerre civile »
Ce texte a déjà été publié sur Reporterre le 20 mars dernier. Au lendemain des terribles attentats qui se sont déroulés à Paris le 13 novembre au soir, et qui ont provoqué la mort d’au moins 128 personnes, nous le republions, dans l’émotion, et dans la réflexion.

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A menace globale il faut une riposte globale, déclare un responsable tunisien après les attentats de Tunis venant après ceux de Paris, de Copenhague, de Tunis... Certes, mais encore faut-il ne pas se tromper de menace si l’on ne veut pas que la riposte soit inadaptée ou pire contre-productive. Car si à l’évidence, nous sommes en présence d’un conflit mondial qui peut toucher n’importe quel pays à n’importe quel moment, qui concerne tout autant l’échelle planétaire que l’échelle locale de nos cités, il y a deux approches radicalement différentes de l’analyse et de la stratégie à mettre en œuvre.
La première est celle de la guerre de civilisation théorisée il y a quelques années par le penseur conservateur américain Samuel Huntington. C’est celle qui a conduit le gouvernement Bush à réagir par la guerre, le mensonge, la torture, et la restriction massive des droits à travers le Patriot Act.

Cette logique, si elle s’imposait aujourd’hui en Europe, nous mènerait droit vers des régressions comparables ou même pires et pourrait devenir source de guerre civile, ce qui signerait d’ailleurs la victoire de la logique terroriste dont c’est l’objectif à terme.
L’autre voie c’est au contraire celle qu’avait indiquée le premier ministre norvégien après l’attentat meurtrier d’un fanatique d’extrême droite dans l’ile d’Utoya en juillet 2011 : "J’ai un message pour celui qui nous a attaqués et pour ceux qui sont derrière tout ça : vous ne détruirez pas la démocratie et notre travail pour rendre le monde meilleur (...) Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, d’ouverture et de tolérance." Cette seconde voie est celle de la logique de vie, du dialogue de civilisation, du refus de confondre violence et conflit. C’est celle de la Liberté face aux régressions sécuritaires, de l’égalité face à l’explosion des inégalités et bien sûr de la fraternité, cette grande oubliée de la République, face aux fanatismes et aux racismes de toute nature.
Tel est l’enjeu de ce conflit mondial qui n’est pas pour autant une guerre mondiale car son objet est précisément, dans un travail sur la paix, de substituer la logique du conflit entre adversaires à celle de la violence entre ennemis.

Il y a des actes barbares, il n’y a pas de Barbares

Simple nuance de vocabulaire dira-t-on ? Pas le moins du monde. La logique de la violence entre ennemis est celle de l’éradication. L’Autre, est identifié substantiellement comme extérieur au genre humain. Il est le Mal incarné, le Barbare, le Terroriste. Le détruire, l’éradiquer, c’est alors une opération de purification, purification ethnique comme le disaient les milices serbes contre les bosniaques, de « nettoyage » comme le disait l’armée française pendant la guerre d’Algérie.
Remarquons que cette posture est parfaitement symétrique, interchangeable. Aux yeux de Ben Laden hier, de Daesh aujourd’hui, c’est l’Occident qui fait figure d’axe du mal. Cette absolutisation autorise à utiliser tous les moyens, en particulier celui de l’élimination physique.
La logique du conflit est toute autre. Il y a des actes barbares, il n’y a pas de Barbares. La barbarie est un dérapage dans l’inhumanité qui menace tout individu, tout groupe humain. C’est une aliénation, une altération d’humanité qui n’est pas réservée à certains. L’Europe a payé le prix lourd pour comprendre que la barbarie pouvait naître au cœur de grandes civilisations. La patrie de Kant et de Beethoven pouvait aussi enfanter le nazisme. La patrie de Dante pouvait enfanter le fascisme, celle des droits de l’homme le colonialisme, celle de Cervantès le franquisme, celle de l’habeas corpus l’impérialisme, celle de la libération du tsarisme, la terreur stalinienne, celle de la statue de la liberté organiser un système international de torture.. La liste est infinie.
Le fait d’avoir été victime ne constitue en rien une garantie de ne pas devenir soi même bourreau. L’holocauste dont ont été victimes les juifs ne justifie pas la politique d’apartheid du gouvernement israélien. Et le drame que vivent les palestiniens ne justifie pas plus les actes meurtriers qui sont commis régulièrement contre des juifs.

La barbarie est intérieure, pas extérieure

Dès lors que l’on a compris cela, on comprend que la barbarie n’est pas du côté de la diabolisation de l’altérité mais de l’absolutisation de l’identité. Nous retrouvons alors ce que ne cessent de nous dire depuis des millénaires les traditions de sagesse : la barbarie est intérieure et non extérieure. Elle n’est pas étrangère à l’humanité, elle en constitue la face sombre, celle de sa propre inhumanité. S’il y a un djihad, une guerre sainte, c’est en réalité un conflit intérieur, un travail sur soi individuel et collectif contre cette barbarie intérieure.
Et c’est là que nous saisissons l’enjeu de la fraternité. Car le frater, étymologiquement c’est le genre humain. Et l’esprit de fraternité dont parle la Déclaration universelle des droits humains nous pouvons le définir comme le travail sur lui-même que doit faire « le peuple de la terre », notre fragile famille humaine pour apprendre à s’humaniser, pour apprendre à mieux s’aimer. Faute de ce mouvement vers une qualité supérieure d’humanité et de fraternité nous risquons comme le notait Martin Luther King dans une phrase célèbre de « périr comme des idiots » !
Il y a en effet un lien étroit entre la brutalité et la bêtise comme le signale la fameuse expression :« bête et méchant ». Et il y a au contraire un lien étroit entre l’intelligence et l’esprit de fraternité n’en déplaise aux cyniques qui hurlent aux « bisounours » dès que l’on évoque ce lien. Car l’intelligence se nourrit de l’interdépendance, du lien, donc de l’écoute de la différence et de la divergence dès lors que celle-ci ne dérape pas en violence.
Oui, il est temps de revisiter les valeurs-forces de vie qu’exprime la tension dynamique entre liberté, égalité et fraternité à condition de redonner toute sa force à la dernière, de cesser d’en faire non la cerise sur le gâteau mais la cerise dans le gâteau, non un simple supplément d’âme mais l’anima, le souffle même qui permettrait de revisiter les deux autres valeurs clefs et même les trois autres si l’on y ajoute la Laïcité.

Sourcehttp://www.reporterre.net/Il-y-a-des-actes-barbares-il-n-y-a-pas-de-Barbares


dimanche 9 mars 2014

Succès : les bûcherons sont expulsés du territoire des Indiens awá

"Les Awá sont l’une des dernières tribus de chasseurs-cueilleurs nomades du Brésil qui dépendent de la forêt et de ses ressources pour leur survie. Mais ces dernières années ils vivaient dans une crainte constante au fur et à mesure que les bûcherons clandestins envahissaient leurs terres."

Les Awá sont l'une des dernières tribus de chasseurs-cueilleurs nomades d'Amazonie. Ils dépendent de la forêt pour leur survie.
 La campagne mondiale de Survival International, parrainée par Colin Firth, en faveur des Indiens awá, considérés comme la tribu la plus menacée de la Terre, a été couronnée de succès cette semaine, les bûcherons et les éleveurs responsables de la destruction de la forêt de cette tribu d’Amazonie brésilienne étant en cours d’expulsion. L’échéance du départ volontaire des envahisseurs arrivait à son terme lundi 24 février.

Selon les rapports de la FUNAI, le département des affaires indigènes du Brésil, plusieurs bûcherons et éleveurs ont volontairement quitté la zone la semaine dernière, et une équipe de terrain est chargée d’expulser les derniers retardataires avant le 9 mars prochain.

Visionnez une vidéo de la FUNAI montrant la première étape de ’l’Opération Awá’. Pire’i Ma’a, un Awá y raconte : ‘Tout [le gibier] a été effrayé… Il y a des bûcherons partout. Ils abattent les arbres et on ne peut plus chasser… Nous avons dénoncé la présence des bûcherons avec leurs tronçonneuses, leurs machines et leurs camions qui grondent’.

Cette opération représente un immense succès pour la campagne de grande envergure que Survival a menée pour sauver la tribu awá de l’extinction. Après son lancement en avril 2012, le gouvernement brésilien avait annoncé que le cas awá constituait une priorité absolue et a envoyé une équipe de terrain d’au moins 200 soldats, policiers et agents de l’État au début de l’année pour expulser les envahisseurs. Des sources officielles ont confirmé que le lancement de cette opération a été principalement dû à la pression internationale.

Le ministre brésilien de la Justice a reçu plus de 56 000 messages de la part des sympathisants de Survival l’appelant à protéger le territoire awá, et des célébrités comme l’acteur Colin Firth, la créatrice de mode Vivienne Westwood et le photographe brésilien Sebastião Salgado ont diffusé dans le monde entier le message ‘Brésil : sauvez les Awá’.

La Commission interaméricaine des droits de l’homme, la plus haute instance en matière de droits de l’homme des Amériques, a également exigé des réponses du Brésil sur sa politique vis-à-vis des Awá, après avoir reçu un rapport urgent de Survival et de l’ONG brésilienne CIMI, qui travaille en étroite collaboration avec les Awá depuis des décennies.

Les Awá sont l’une des dernières tribus de chasseurs-cueilleurs nomades du Brésil qui dépendent de la forêt et de ses ressources pour leur survie. Mais ces dernières années ils vivaient dans une crainte constante au fur et à mesure que les bûcherons clandestins envahissaient leurs terres.


Plus d’un tiers de la forêt de l’un des territoires awá ont déjà été détruits et la tribu est extrêmement inquiète pour la sécurité des membres isolés de son groupe qui sont forcés de fuir constamment devant le front des bûcherons lourdement armés.

Nixiwaka Yawanawá, un Indien d’Amazonie qui collabore avec Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Si les autorités brésiliennes chassent les envahisseurs des terres awá, c’est grâce à la campagne de Survival qui a mobilisé l’opinion internationale. Pour que les Awá survivent, le gouvernement doit garantir la protection à long terme de leurs terres. Sinon ils seront anéantis, comme tant d’autres tribus dans l’histoire du Brésil’.

Stephen Corry, directeur de Survival International a déclaré : ’L’opération Awá n’aurait jamais eu lieu sans la campagne de Survival et les milliers de sympathisants du monde entier qui ont agi pour empêcher l’extinction de la tribu la plus menacée de la Terre. Près d’un demi-siècle de campagnes menées pour la reconnaissance des droits des peuples indigènes nous ont montré que l’opinion publique est la seule force efficace capable d’apporter un réel changement’.

Source : www.survivalfrance.org

Photo : © Domenico Pugliese/Survival

mercredi 13 novembre 2013

Soutien aux victimes du Groupe Bolloré en Afrique


Les entreprises étrangères s’approprient des superficies énormes de terres en Afrique- souvent contre le gré des habitants. A Pujehun-Distrikt au sud-est de la Sierra Léone, le gouvernement a cédé 65 km2 en bail au groupe belgo-luxembourgeois Socfin.

Ces terres seront exploitées pour la culture de l'huile de palme, au détriment de l'environnement et des cultures traditionnelles, remplacées par une monoculture destinée à l'export en Europe dans l'industrie agroalimentaire, chimique et des agro-carburants.

Les habitants n'ont pas été consultés et sont menacés de ruine. Ils doivent céder leurs terres pour au moins cinquante ans à Socfin

Les 24 villages concernés se sont regroupés dans l’association MALOA afin de défendre leurs droits. Mais ceux qui s'opposent à l'accaparement de leurs terres se trouvent menacés. Début octobre, cinq responsables de MALOA ont été emprisonnés après avoir été accusés d'avoir arraché des plants de palmiers à huile de Socfin.

«Ce groupe a besoin de soutien de toute urgence, il est en permanence victime de persécutions», explique Joseph Rahall, directeur de l'ONG Green Scenery, qui milite pour l'environnement et les droits de l'homme. Cette organisation ainsi que plusieurs journalistes et médias ont été également poursuivis pour diffamation et ont dû verser des dommages et intérêts. Green Scenery et 10 organisations demandent au groupe Bolloré de mettre un terme à ces poursuites.

Informations supplémentaires

L'actionnaire principal de Socfin est le groupe Bolloré, qui détient 38,7 % des parts de la société. Son propriétaire, le magnat Vincent Bolloré, est également membre du conseil d’administration de Socfin.

Pour soutenir l'association MALOA et signer la pétition adressée au groupe Bolloré, à Socfin et aux autorités judiciaires de Sierra Léone : www.sauvonslaforet.org




lundi 7 octobre 2013

Le tigre menacé par la Deutsche Bank

Trois tigres du Bengale autour d'un point d'eau
 Les tigres ont besoin de vastes territoires pour survivre (photo: D. Mukherjee / Greenpeace) 
L'entreprise publique indienne Coal India a engagé la Deutsche Bank et trois autres établissements financiers internationaux afin de pouvoir mettre en œuvre ses projets miniers pharaoniques. Leur mission : vendre en bourse ses actions pour une valeur globale de 1 milliard de dollars US.

Coal India n'est pas seulement le plus grand producteur de charbon de la planète, c'est aussi l'un de ses pires entrepreneurs : non content d‘expulser les populations locales et de détruire l'habitat naturel du tigre du Bengale, le groupe minier fait même travailler les enfants.

Treize mines et de nombreuses centrales à charbon sont projetées dans l'Inde Centrale. Selon une étude réalisée par Greenpeace India sur les conséquences de ces projets miniers, un million d'hectares de forêts tropicales pourraient disparaitre et au moins dix réserves naturelles où vivent les tigres du Bengale seraient menacées.

Mandaté par une des filiales de Coal India pour répondre aux questions environnementales, M. Shinde réduit les problèmes posés par ces projets en une formule laconique : « Nous devons choisir si nous voulons avoir de l'électricité ou des tigres ». Les habitants et les défenseurs de l'environnement indiens réclament depuis longtemps l'arrêt de l'expansion des mines de charbon.

La Deutsche Bank a fait son choix depuis longtemps pour le charbon et contre le tigre. Sa direction a certainement espéré que son soutien à une entreprise aussi peu scrupuleuse que Coal India passerait inaperçu. C‘est raté. Seule la pression populaire peut encore obliger les dirigeants de la la première banque allemande à faire marche arrière.

Demandons à la Deutsche Bank de mettre fin à ses relations d'affaires avec Coal India afin de ne pas exacerber la destruction de l'habitat naturel du tigre du Bengale : www.sauvonslaforet.org


vendredi 23 août 2013

À Cargill, fournisseur de Kellogg's, Nestlé, Unilever : le travail forcé est intolérable ! (pétition)

Le travail dans les plantations au lieu de l'école : tel est le sort cruel de cette petite fille (photo: Jason Motlagh / Pulitzer Center on Crisis Reporting)

Forcés à faire les travaux les plus durs et les plus dangereux, sept jours sur sept, enfermés, battus, leurs salaires non payés : hommes, femmes et enfants subissent un sort comparable à de l'esclavage dans les plantations de palmiers à huile du groupe malaisien KLK.

Pendant 9 mois le journaliste Benjamin Skinner a enquêté avec son équipe sur les conditions de travail dans les plantations de palmiers à huile en Indonésie. Le très sérieux magazine économique américain Bloomberg-Businessweek vient de publier les résultats accablants de cette enquête : attirés par les fausses promesses du groupe KLK, les « travailleurs » des palmeraies se sont vus confisquer leurs papiers d'identité et contraindre au travail forcé.

L'organisation écologiste RAN (Rainforest Action Network) avait dès 2010 accusé le groupe KLK et ses clients de graves violations des droits humains. Des entreprises occidentales comme la multinationale étasunienne Cargill font partie des acheteurs de cette société aux pratiques d'un autre temps. On estime à 27.000 tonnes la quantité d'huile de palme achetée par Cargill à KLK.

Cargill fournit en huile de palme les géants de l'agroalimentaire comme Nestlé, Kellogg's et Unilever ainsi que l'industrie des biocarburants. Ainsi, le produit du travail forcé se retrouve de façon invisible mais très concrète dans nos assiettes (margarine, céréales du petit-déjeuner, pâte à tartiner au chocolat etc.) et dans les réservoirs de nos voitures (SP 95-E10, SP 95, SP 98).

Sauvons la forêt et RAN demandent à Cargill et à ses clients de bannir cette huile de palme si nocive pour l'homme et pour l'environnement : www.sauvonslaforet.org



vendredi 14 juin 2013

Huile de palme : la pauvreté imposée aux autochtones (pétition)


« L'expansion des plantations de palmiers à huile est une tragédie pour nous. En détruisant nos terres ancestrales et les forêts, celles-ci nous plongent dans la misère » raconte Artiso Mandawa du réseau autochtone ALDAW à Palawan.

Les plantations de palmiers à huile s'étendent déjà sur 50.000 ha aux Philippines. Selon le Plan national de développement, qui a pour objectifs de réduire les importations d'huiles alimentaires et d'éradiquer la pauvreté, 304.000 ha de terres supplémentaires sont susceptibles d'être converties en plantations. Aux yeux des décideurs politiques, ces terres sont « incultes » ou « sous-exploitées ».

Ce que le projet du gouvernement daigne mentionner, c'est que ces terres « incultes » appartiennent en fait aux populations autochtones qui y cultivent riz, légumes, fruits et plantes médicinales, les forêts et rivières avoisinantes les approvisionnant en matériaux de construction et en eau propre.

« Quand ils prennent nos terres, laissent nos familles mourir de faim et violent nos droits, nous n'avons d'autre choix que de lutter » explique Rubenson Batuto, un indigène du peuple Higaonon à Mindanao. « Nous avons un droit sur nos terres en tant que peuple autochtone même si celui-ci nous est dénié jusqu'à ce jour ».

Grâce à leur mode de vie, les peuples indigènes ont su préserver la biodiversité unique de leurs terres ancestrales. Les forêts pluviales et mangroves abritent 49 espèces animales et 56 espèces végétales menacées d'extinction comme le Crocodile des Philippines. En 1990, l'UNESCO a classé l'intégralité de l‘île de Palawan comme réserve de biosphère.

Signons la pétition d'ALDAW pour demander aux autorités philippines d'abandonner leurs plans d'expansion des plantations de palmier à huile et de garantir les droits des populations autochtones : www.sauvonslaforet.org

jeudi 6 juin 2013

Action Urgente - la police brésilienne tire sur les Indiens

Au sud du Brésil, des policiers ont abattu un Indien terena et blessé plusieurs autres alors qu’ils procédaient violemment à leur expulsion.
Dans une autre partie du Brésil, un ordre d’expulsion a été émis contre les Indiens kayapó, arara, munduruku, xipaia et juruna qui occupent le barrage controversé de Belo Monte. La police armée a encerclé les manifestants, la tension monte et l’on craint de nouvelles violences.

Ecrivez à la présidente brésilienne pour lui demander de reconnaître les territoires des Indiens terena et de mener des consultations avec les occupants indigènes du site du barrage de Belo Monte :
Madame la Présidente,
Je suis extrêmement préoccupé(e) d’apprendre qu’un Indien terena a été abattu et que plusieurs autres ont été blessés par la police fédérale jeudi dernier. Les Terena occupaient une partie de leur terre ancestrale que les autorités n’ont à ce jour toujours par reconnue. J’appelle votre gouvernement à reconnaître de toute urgence tous les territoires appartenant aux Terena.
J’ai été informé(e) que des négociations sont en cours avec le gouvernement pour rencontrer les manifestants indiens qui occupent le site du barrage de Belo Monte. Je vous prie instamment de bien vouloir respecter et appliquer la Constitution brésilienne ainsi que la Convention 169 de l’OIT en consultant les Indiens sur tous les barrages qui sont en cours de construction ou planifiés sur leurs terres et de faire en sorte que ne se produisent plus d’autres actes de violence à leur encontre.

Veuillez agréer, Madame la Présidente, l’expression de ma haute considération,
 
Adresses mails à contacter : gabinetepessoal@presidencia.gov.br, sg@planalto.gov.br

Action entreprise par Survival - pour les Peuples indigènes

Informations complémentaires : www.survivalfrance.org



lundi 1 avril 2013

Pétition : Réformons la Politique Agricole Commune pour une agriculture et une alimentation d'avenir

La réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) a lieu tous les 7 ans ! Et c’est maintenant que tout se joue. Nous avons une occasion unique d’agir pour une autre agriculture possible : plus écologique, juste, solidaire et qui favorise l’emploi.

Malgré l’engouement croissant des consommateurs en quête de qualité et de proximité, cette autre agriculture peine à émerger, freinée par la réglementation européenne de la PAC. Pour porter une agriculture d’avenir auprès de nos décideurs et peser sur la réforme actuellement en cours, nous comptons sur vous pour signer cette pétition et la faire connaître autour de vous.

Lire et signer la pétition : www.change.org

mardi 29 janvier 2013

jeudi 14 juin 2012

"Oui au bio dans ma cantine !" : pétition

http://i217.photobucket.com/albums/cc94/aujourdhuidemain/biocantinehaut.jpg?t=1245316444


A l’issue du Grenelle de l’environnement, il a été décidé de passer à 20% de bio dans les cantines à l’horizon 2012.
Le WWF-France agit dès à présent, en lançant la première campagne nationale pour l’introduction de produits issus de l’agriculture biologique locale dans les cantines scolaires. Avec la campagne « Oui au bio dans ma cantine » le WWF-France appelle tous les parents d’élèves à se mobiliser le 18 juin pour convaincre le maire de leur commune de privilégier les produits issus de l’agriculture biologique dans chaque cantine scolaire et de mettre en œuvre des mesures concrètes pour inciter les agriculteurs de son territoire à passer au bio.

Le bio c’est bon pour la santé car riche en éléments nutritifs mais surtout, exempt d’OGM, de pesticides et de conservateurs potentiellement nocifs pour l’organisme ! Le bio, c’est bon pour l’environnement en privilégiant un mode de production qui respecte les ressources naturelles, les sols et la biodiversité. S’il est local et de saison, c’est moins d’énergie consommée pour sa production et son transport et du coup, moins de gaz à effet de serre pour la planète !
Enfin, le bio, c’est bon pour les finances ! En bio, les agriculteurs touchent un revenu décent, la production locale bio crée 20 à 30% d’emplois supplémentaires et permet de faire économiser aux contribuables les frais de décontamination et frais médicaux générés par l’utilisation des pesticides.
Signer la pétition et en savoir plus sur l'appel : http://ouiaubiodansmacantine.fr/


http://i217.photobucket.com/albums/cc94/aujourdhuidemain/biobas.jpg?t=1245326975

mercredi 2 mai 2012

Roosevelt 2012, un collectif et 15 réformes pour changer la donne


mardi 20 mars 2012

Kaizen, changer le monde pas à pas

Voici une initiative à connaître, un nouveau magazine à soutenir... avec Kaizen, changeons le monde pas à pas !

En collaboration avec "Colibris, le mouvement pour la terre et l'humanisme" initié par l'agriculteur/philosophe Pierre Rabhi.
Kaizen nous propose à travers douze rubriques, des portraits, des chroniques, explore les initiatives qui participent à la construction d'un XXIème siècle réconciliant l'humain et la planète.

Kaizen choisit de donner la parole au grand mouvement social qui s’organise en silence, hors du champ des caméras, transformant en profondeur nos sociétés. Il met l’éclairage sur ces initiatives pionnières qui nous offrent de véritables raisons de croire en l’avenir et donne des pistes concrètes pour se mettre en action.

En savoir plus, s'abonner : http://www.kaizen-magazine.fr/

lundi 29 août 2011

Tondre sa pelouse moins souvent

Il est conseillé de tondre quand le gazon atteint 7 à 10 cm de haut (ou plus) mais pas en dessous.

Les tontes trop rapprochées de la pelouse épuisent le sol et éliminent radicalement toute la microfaune d'insectes et d'invertébrés qui vit parmi les herbes et qui sert de nourriture aux oiseaux et hérissons.

Tondre moins souvent favorise la floraison de plantes variées. Et autre avantage, pendant les périodes de sécheresse, cela limitera également l’assèchement de votre terrain !

Une prairie naturelle ?

Si vous en avez la possibilité, essayez de ne couper qu’une seule fois et tardivement une partie de votre jardin, c’est à dire fin juin, lorsque les plantes ont terminé leur cycle naturel (croissance, floraison, reproduction par graines). Cette pratique augmentera considérablement sa biodiversité. Le développement de nombreuses espèces végétales sera facilité, tout comme l’accroissement du nombre d’insectes pollinisateurs (papillons, abeilles…) et de la petite faune (oiseaux, hérisson…).

Source : untrucparjour.blogspot.com - www.ecowizz.net

samedi 19 mars 2011

Nucléaire : Rassemblement unitaire dimanche 20 mars à Paris

Le Réseau "Sortir du nucléaire" coordonne un rassemblement unitaire aux cotés de 36 organisations nationales, ce dimanche 20 mars à 15 h à Paris devant l'Assemblée nationale.

Suite à la catastrophe nucléaire au Japon, voir ci-dessous l'Appel solennel "Nucléaire : nous voulons avoir le choix !" au gouvernement français.

Listes des premiers signataires :
Agir pour l'environnement, Alliance Écologiste Indépendante, Association des communistes unitaires, Association pour le Contrat Mondial de l'Eau, Attac, Bâtir Sain, Bizi, CAP 21, Confédération paysanne, Ecologie et Démocratie, Ecologistas en Accion, Espoirs pour les jeunes, Europe Écologie Les Verts, Europe solidaire sans frontières, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, Fédération Sud Étudiant, Fédération Sud Rail, France Libertés, Fraternité Citoyenne, Gauche Unitaire, Générations Futures, L'école émancipée, Les Alternatifs, Les Amis de la Terre, Mouvement des Objecteurs de Croissance, Mouvement Citerrien, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti de Gauche, Parti Pour La Décroissance, Réseau Action Climat, Réseau Sortir du nucléaire, Résistance à l'Agression Publicitaire, Union syndicale Solidaires, Utopia, Votre Santé, Women in Europe for a Common Future.

Lire la suite : www.amisdelaterre.org

vendredi 12 novembre 2010

Consommer autrement ? Des solutions existent !

Du 1er au 30 novembre, le Marché Citoyen, partenaire des Colibris, lance cette opération avec Rue89 et Terra eco, pour montrer qu'il existe aujourd'hui des solutions pour consommer autrement dans tous les secteurs de notre vie quotidienne : Alimentation, Habillement, Santé, Services, Voyages, Habitat, Loisirs, Transports.

Partout en France, des entreprises conçoivent des produits et services alliant efficacité, plaisir, écologie et équité. Le site LeMarcheCitoyen.net les référence toutes dans son annuaire internet. 



C’est l’occasion de les (re)découvrir, de gagner plus de 500 produits ou services, et de transformer en douceur sa consommation. Cette opération s’inscrit notamment dans le cadre du Mois de l'économie sociale et solidaire.

Rendez-vous dès aujourd'hui sur www.consommerautrement.net


jeudi 14 octobre 2010

Merci le SEL choletais !



Grâce à Fi'sel, le système d'échange local de Cholet
, j'ai pu obtenir avec notre monnaie locale (virtuelle), plusieurs kilos de pêches bien réelles provenant du jardin du fiseliste Jean-Cyprien. Avec ces dernières, j'ai préparé une bonne tarte et une dizaine de pots de confiture maison.

Développer le lien local, consommer différemment, faire des économies, préserver la planète en consommant moins et partageant plus, les SEL sont de véritables alternatives à la crise écologique et financière, nous permettant de construire au quotidien le monde de demain. Renseignez-vous pour savoir s'il en existe dans votre ville, et si ce n'est le cas, créez-en un !

Pour en savoir plus sur les SEL, un petit reportage très instructif : http://www.dailymotion.com/video/x96nct_le-sel-dans-le-nord-de-la-france_news

mercredi 6 octobre 2010

L’agriculture urbaine ou comment sauvegarder la biodiversité en ville ?



Une multitude de petits potagers collectifs ou individuels et quelques fermes urbaines pionnières, éparpillés sur un espace urbain devenant de plus en plus exigu, telle est la situation actuelle de l'agriculture urbaine en Belgique.

Les pratiques agricoles en ville refont surface actuellement, stimulées par des associations et des citadins de plus en plus nombreux à réclamer la verdurisation de leur milieu de vie aux travers des agendas 21 locaux, des quartiers durables et des écoquartiers. Il s'agit essentiellement d'activités de maraichage, voire dans certains cas d'élevage d'animaux. Certaines d'entre elles intègrent également des activités de sensibilisation à l'écologie et aux pratiques de jardinage écologiques.

L'agriculture urbaine est plus développée chez nos voisins anglais ou hollandais qu'en Belgique, et ce malgré les multiples et indéniables bénéfices de l'agriculture urbaine pour les villes et les communautés : qu'il s'agisse de raccourcir les circuits de distribution - et ce faisant diminuer les émissions de CO2 et le besoin en énergie - ou de renforcer un maillage vert par une verdurisation de zones urbaines défavorisées et promouvoir la biodiversité en ville, les intérêts sont nombreux.

Lire la suite : www.developpementdurable.be

Le livre "jardins partagés" utilisé pour illustrer cet article est disponible sur amazon : Jardins partagés : Utopie, écologie, conseils pratiques. Vous pouvez également l'emprunter ou le suggérer à l'achat à votre médiathèque, le commander chez votre libraire préféré(e).


mardi 5 octobre 2010

Légumes de saison et protection de l’environnement


Les fruits et les légumes, achetés hors saison ou qui ne poussent pas sous nos latitudes, viennent généralement de loin et/ou sont cultivés sous serre. les transports sur de longues distances, surtout s'ils s'effectuent par avion et les cultures sous serre nécessitent la consommation de beaucoup d'énergie et, souvent, plus d'intrants agricoles (engrais, produits phytosanitaires,...). Choisir des fruits et légumes de saison, produits localement, permet donc de réduire l'impact environnemental de la consommation. En outre, les fruits et légumes sont moins chers lorsqu'ils sont achetés pendant leur saison de production.

Des légumes, tels que les concombres et les courgettes, présentés sur les étals de supermarché en hiver, ont été produits sous serre ou transportés sur de grandes distances, parfois par avion. Une salade produite sous serre en hiver peut nécessiter l'énergie correspondant à un litre de pétrole.

Lire la suite : www.eco-citoyen.org

jeudi 30 septembre 2010

Recettes d'automne



En collaboration avec le fondation Nicolas Hulot, des grands chefs vous proposent des recettes de saison : www.defipourlaterre.org

Vous y trouverez des recettes de Marc Veyrat, Jean Montagard et Julie Andrieu.

Pour réaliser ces recettes dans le respect de la Nature et des Hommes, veillez à privilégier des ingrédients choisis selon les trois mots d'ordre suivants : saisonnalité, localité et qualité (voir le coach courses).

Pour les produits exotiques et non produits en France, veillez à choisir ceux provenant de la région la plus proche en privilégiant les produits bio et/ou issus du commerce équitable.

mercredi 29 septembre 2010

Cultiver son jardin est un acte politique



Pierre Rabhi - Psychologies magazine

Comment s’étonner que le fossé se creuse entre les citoyens et ceux qui sont censés les représenter ? Qui sent encore qu’il peut participer aux choix qui concernent son avenir ? Nos dirigeants ont certes pris la barre à la suite d’un vote, mais nombre de leurs décisions ne correspondent pas à ce pour quoi ils ont été élus. Leur tâche se limite à un pilotage aléatoire du quotidien, qui n’ouvre aucune perspective d’avenir. Pire : il l’oblitère, en assurant la pérennité d’un modèle de croissance illimitée dont plus personne n’ignore qu’il est incompatible avec la finitude des ressources planétaires.

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