dimanche 30 juin 2013

Under the dome, la (mini) série de l'été ?


Produit par Steven Spielberg, Under the dome est l'adaptation tv - sous le format d'une mini série* - d'un roman de Stephen King paru en France en 2011. Elle a débuté lundi 24 juin dernier sur sur CBS.

Après avoir découvert quelques personnages clefs dans les 1ère minutes de la série, on rentre dans le vif du sujet. Subitement une espèce de dome électromagnétique, qui semble tomber du ciel, coupe le village de Chester’s Mill et ses environs de l'extérieur. Séquence saisissante et impressionnante... accompagnée de scènes fortes, assez violentes et gores pour certaines ; le dome étant invisible l'on imagine ce que cela peut entrainer comme catastrophe...

La tension dramatique s'installe alors rapidement, isolées du reste du monde, cette situation "extraordinaire" révèle les personnalités et met à mal des secrets, comme l'on s'en doute, qui ne devaient pas se voir révélés...

La réalisation est soignée, les effets spéciaux fort réussis, la plupart des personnages certes plutôt stéréotypés sont très bien interprétés. On pourrait reprocher - pour une raison de développement dramatique à venir - une trop forte densité de personnalités extrêmes, concentrées dans un périmètre réduit d'un coin de province (de l'énigmatique Barbie enterrant un cadavre dès le début de l'épisode, à l'apparition d'un jeune psychopathe...).  Mais il y a ce qu'il faut de tension et de mystère dans cette épisode, très prometteur,  et de personnages attachants, pour nous donner envie de voir la suite.  Sera-t-elle à la hauteur ? Pour les sériephiles la réponse demain soir sur CBS !







* en fonction de l'audience la mini série serait prolongée et deviendrait une série tout court



samedi 29 juin 2013

"Biocarburants": l'UE détruit 700.000 ha de forêt (pétition)


L'Union européenne, qui souhaite préserver le climat avec des carburants respectueux de l'environnement, mise avant tout sur les "biocarburants". Elle augmente toujours plus leurs taux d'incorporation dans l’essence et le gazole. Sur les 14 millions de tonnes d'agrocarburants incorporés chaque année dans l'UE, 1,9 millions proviennent de l'huile de palme.

Ainsi 700.000 hectares de plantations sont nécessaires pour la consommation annuelle de l'UE en agrocarburants à base d'huile de palme. Bien que les plantations de palmiers à huile détruisent les forêts tropicales d'Asie et l'habitat naturel des orangs-outans, l'UE a décidé de classifier l'huile de palme comme carburant produit de façon "durable".

Défenseurs de l'environnement, experts en développement et scientifiques alertent depuis longtemps sur l'impact environnemental global et désastreux des "biocarburants". Même les études commandées par l'UE les accablent : elles démontrent que les carburants à base d'huile de palme, de soja ou de colza sont autant voire plus nocifs que les combustibles fossiles à base de pétrole.

La raison aurait voulu que l'Union européenne mette fin immédiatement à sa politique pro-agrocarburants. Mais les lobbies industriels font pression pour profiter de ce marché coûte que coûte : il en va de 10 milliards d'euros de subventions publiques annuelles pour les "biocarburants" dans l'UE.

Le Parlement européen est en train de débattre sur l'avenir des "biocarburants". La Commission de l'industrie, la Commission de l'environnement et le Parlement en séance plénière se réuniront respectivement les 20 juin, 10 juillet et 10 septembre 2013 pour voter sur le sujet.

Demandons aux décideurs européens de mettre enfin un terme à la politique de soutien de l'UE aux agrocarburants : www.sauvonslaforet.org


jeudi 27 juin 2013

Man of Steel de Zack Znyder


Une demi réussite, un film bancale et décevant là où je l'attendais le plus c'est à dire sur les scènes de l'enfance et de l'adolescence de Clark Kent passées à Smallville.
Là dessus Richard Donner avait fait beaucoup mieux avec le 1er Superman...

Dans Man of Steel, présentées sous forme de flashback, ce qui est une bonne idée à priori, elles sont trop courtes,  et empêchent de vraiment rentrer dans le passé et l'évolution du super héros. Cela commençait pourtant très fort avec une incroyable scène où Clark enfant a une crise d'angoisse en classe... et pour la plupart les autres séquences ne sont pas mauvaises. Mais il manque un petit quelque qui aurait fait toute la différence. Le rôle du père notamment, incarné par Kevin Costner, n'est pas très bien écrit, et son personnage fonctionne assez moyennement. Je pense en particulier à la scène de l'ouragan à la limite du grotesque ou du ridicule, pas très crédible en tout cas.

Loin d'être un mauvais film cependant, il y dans Man of Steel des amorces de plein de bonnes choses (voire très bonnes) mais pour beaucoup d'entre elles, elles sont mal exploitées. La photographie est très belle mais appelle une profondeur qu'on ne retrouve pas et c'est frustrant. L'acteur pour incarné Superman est bien choisi, les effets spéciaux sont rééllement impressionnant, certaines scènes d'actions bien menées sont tout à fait bluffantes, mais trop d'action tue l'action, et sur la dernière partie, il manque de respiration, les combats et la destruction n'en finissent plus, à la limite de nous donner un beau mal de crâne... dommage.

Filmé caméra à l'épaule, le parti pris était intéressant, mais à toujours trop coller aux acteurs, cela casse ou réduit la possibilité de développer l'empathie envers les personnages et les situations. A moins que ce soit tout simplement un problème d'écriture, de scénario...

J'en attendais sans doute trop de ce nouveau Superman, notamment à cause de ce que suggérait la magnifique bande annonce du film ; petite déception donc, sans regret malgré tout d'être aller le voir au ciné. Ca reste du grand spectacle !


La bande annonce qui m'a carrément emballée


P.S : petite question subsidiaire, à ceux qui ont vu le film, avez-vous une idée de comment Clark Kent s'est rasé juste avant d'enfiler son costume dans le film ?



mercredi 26 juin 2013

Devenir meilleur pour mieux vivre et avoir moins peur de mourir

D’après le bouddhisme tibétain, la mort n’est qu’un passage vers une nouvelle vie : c’est le phénomène de la réincarnation. Ainsi, la transformation positive de soi permet non seulement de mieux vivre, mais aussi de mieux mourir et renaître. Entretien avec Dagpo Rimpotché, extrait du livre « Enquête sur la réincarnation ».
Pour la plupart des bouddhistes – dont ceux du Tibet –, la première question que devrait se poser tout humain est : comment s’arracher au cycle des renaissances automatiques ? A entendre Dagpo Rimpotché, un ami du Dalaï-Lama qui enseigna longtemps aux Langues orientales de Paris, la réponse est aussi ardue que simple : il faut commencer par se respecter soi-même et par respecter les autres ; ensuite, apprendre à se concentrer ; plus tard, seulement, espérer l’arrivée de la sagesse... (...)

Pour les bouddhistes, la mort est-elle une fin ou une étape ?
DAGPO RIMPOTCHE : Toutes les grandes religions croient que la vie se poursuit après la mort. Dans le bouddhisme, la mort n’est qu’une étape, puisque les renaissances témoignent de la continuité d’un principe, le continuum mental, qui s’incarne de manière cyclique jusqu’à la réalisation de l’éveil. Ce cycle se nomme le samsara. Tous les êtres sensibles y sont soumis. Tous peuvent donc sortir de ce cycle si les circonstances sont favorables. La renaissance n’est ni une croyance imposée ni un dogme. Pour les bouddhistes, c’est un fait.

Depuis le XIIe siècle, les Tibétains reconnaissent les maîtres réincarnés. L’exemple le plus connu est celui du Dalaï-Lama. Comment cela se passe-t-il ?
Le premier grand maître reconnu comme tulku, au Tibet, a été le premier Karmapa. Ce système s’est ensuite étendu à l’ensemble des écoles tibétaines. Des tests ont été codifiés, certaines visions ont été retenues comme donnât des indices du lieu et de la famille de renaissance. Des règles très strictes ont été établies afin d’éviter tout abus.
Il n’en demeure pas moins vrai qu’au cours des siècles, certains tulkus furent reconnus, à tort comme tels ! Parfois simplement par méconnaissance, ou pour des raisons politiques, comme cela a pu arriver, autrefois, dans certains monastères qui pouvaient ainsi mener la politique interne et régionale qu’ils souhaitaient. Reste que les grands maîtres comme les dalaï-lamas sont soumis à une série d’épreuves, extrêmement précises et rigoureuses, afin d’éviter, justement, ce type de problèmes ! (...)

Je vous ai entendu distinguer « renaissance » de « réincarnation »...
La renaissance est un phénomène quasi obligatoire jusqu’à ce que l’être atteigne l’éveil.
La réincarnation procède d’un choix. Celui de tout faire pour aider les êtres à atteindre, eux aussi, l’éveil. (...)

Est-il possible de se libérer du samsara en une seule incarnation ?
Le bouddhisme dit que c’est possible et donne les moyens de le réaliser ! Reste que peu d’êtres ont suffisamment de force, de détermination, de courage pour y parvenir.

Quelles sont les qualités qui le permettent ?
Tout d’abord l’éthique, qui suppose de se respecter et de respecter les autres. Vient ensuite la concentration, qui permet de développer, petit à petit, la maîtrise de l’Esprit. Enfin, la sagesse libère de l’ignorance fondamentale de la saisie du soi et réalise la vacuité, le non-soi. Les trois sont indispensables et interdépendantes. Le bouddhisme enseigne des méthodes qui permettent de les développer afin de ne plus créer de karma samsarique. Comme tout apprentissage, qu’il s’agisse d’une activité sportive ou d’un travail, il faut du temps, de la patience et beaucoup de pratique. Pas forcément beaucoup de vies.

Quand il y a éveil, il n’y a donc plus saisie de soi, plus de karma samsarique, plus de renaissance...
Tout à fait ! Le karma des bouddhas n’est pas le même que celui des êtres sensibles ordinaires !

Toutes ces pratiques visent notamment à vivre dans les meilleures conditions la fin de la vie. La dernière pensée du mourant est-elle déterminante ?
La dernière pensée d’un mourant symbolise, concrétise, exprime, le parcours de celui qui est à la fin de son existence. Une vie entière sert à préparer ce moment ultime. Les schémas mentaux sont très puissants. Il est difficile de lutter contre eux. C’est comme un enfant qui se fait mal. Il appelle sa mère, spontanément. Au moment de la mort, les habitudes mentales remontent malgré nous. Si les pensées, les émotions négatives qui nous habitent en temps ordinaire sont plus vives que nos sentiments positifs, ce sont elles qui seront présentes et elles induiront une renaissance plus ou moins favorable. C’est pourquoi il est essentiel de se préparer à la mort durant la vie, que l’ont croit ou non à ce phénomène. Devenir meilleur permet de mieux vivre, mais aussi d’avoir moins peur de mourir.
Enquête sur la réincarnation, Patrice van Eersel
Albin Michel (Juin 2009 ; 246 pages) 
 Source : www.inrees.com



mardi 25 juin 2013

Saint François d'Assise : "Il n y a pas de miracles. Plutôt, tout est miracle"

Il n’y a pas de miracles,
il y a réconciliation.
J’ai aimé les loups
et ils m’ont donné leur tendresse.
J’ai aimé les arbres
et ils m’ont donné leur ombre.
J’ai aimé les étoiles
et elles m’ont donné leur éclat.
J’ai été gentil avec le feu
et il l’a été avec moi.
Il n’y a pas de miracles.
Plutôt, tout est miracle.
Le paradis se trouve dans le coeur,
l’enfer aussi.
Pendant toute ma vie
je n’ai fait
qu’aimer.
Et le premier commandement
de l’amour,
c’est laisser vivre
ce qui est vivant,
plus encore, tout ce qui existe.
Mais si tu n’as pas d’amour,
même
la parole de Dieu est vide de Dieu.



Photo : Panure à moustache 500mm 1/2500 f/4 – © Michel d’oultremont


lundi 24 juin 2013

Star Trek Into Darkness de J.J Abrams


Parfait équilibre entre action, mystère, suspense, moments de tension intense, émotion et humour. Ce dernier élément reposant essentiellement sur l'amitié et les relations fortes entre les membres de l'équipage que sont Kirk, Spoke, Mc Coy, Scotty et Uhura, chacun ayant une personnalité bien trempée.

Un superbe film de SF avec du souffle et de beaux moments épiques servis par des effets spéciaux époustouflants. Un méchant tout à fait charismatique et égnimatique... Et une "entreprise" cinématographique nous offrant au final un discours pacifiste et humaniste. J'ai retrouvé avec ce Star Trek l'esprit des premiers Star Wars... chapeau J.J Abrams !


Bande annonce du film : www.youtube.com

 Détails et plus d'infos : www.allocine.fr


vendredi 21 juin 2013

L'avenir des océans profonds est en notre nos mains, agissons !


 URGENCE OCEANS PROFONDS

2013 est une année cruciale pour la protection des océans profonds : la Commission européenne a proposé l’interdiction du chalutage profond, une méthode de pêche décrite par les chercheurs comme « la plus destructrice de l’histoire » : d’immenses filets lestés raclent les fonds marins jusqu’à 1800 mètres de profondeur et dévastent des écosystèmes multimillénaires et des espèces vulnérables, dont certaines sont menacées d’extinction.

En France, moins de dix navires sont impliqués dans la pêche profonde au chalut de fond. Six d’entre eux appartiennent à la flotte d’Intermarché. Malgré les millions d’euros d’aides publiques qu’ils perçoivent, ces navires industriels sont tous déficitaires. Le chalutage profond est un gouffre à fonds publics ; il n’existerait pas sans le soutien de nos impôts.

Les lobbies de la pêche industrielle font pression sur les Etats membres de l’Union européenne et les députés du Parlement européen pour éviter l’interdiction de cette méthode de pêche dont le modèle économique sous-performant et dépendant des aides publiques appartient au passé. Les lobbies s’appuient notamment sur la France pour faire avorter le règlement européen.

La mobilisation citoyenne peut contrecarrer le pouvoir des lobbies : aidez-nous à éliminer cette méthode de pêche destructrice et à faire en sorte que nos élus et diplomates retrouvent la dignité de leur fonction en recevant des directives claires et ambitieuses de la part du Président de la République.

Signez pour mettre fin à ce non-sens économique et écologique : bloomassociation.org/

Pour agir à notre niveau de consommateur on peut boycotter les espèces profondes : le grenadier, la lingue bleue et le sabre noir





Une plongée dans les abysses sur France Inter


Abyss © Landfeldt - 2013 / Landfeldt
 
Désert stérile ou Eldorado ? Un monde hostile, sombre et méconnu, recelant pourtant une richesse folle ! Combien d'animaux vivent dans les abysses ? Comment vivre sans lumière à une telle profondeur ? Comment la vie se crée autour des sources hydrothermales ? Comment résister aux températures extrêmes et descendre explorer ces grandes profondeurs ?


Matthieu Vidard dans son émission scientifique la Tête au carré sur France Inter, nous invite à une plongée dans les abysses... Un univers fascinant grandement menacé par la  pêche destructrice au chalut qui détruit tout sur son passage...
 











Lien direct sur la page de l'émission si le lecteur exportable n'apparaît pas : La tête au carré





jeudi 20 juin 2013

Bon Iver - Flum

Magnifique ballade de Bon Iver, parfaite pour accompagner une petite marche en campagne :)





Notre perception du monde et les médias



"Les médias renchérissent sur la fascination qu’exercent sur nos esprits les comportements violents, malveillants ou pervers. Le malfaiteur qui a commis un crime crapuleux fera plus parler de lui que le bénévole qui assiste des personnes âgées dans le même quartier. Ce constat s’explique sans doute par le fait que les atrocités nous choquent en raison même de leur déviance par rapport aux comportements ordinaires. Ce qui est ainsi offert aux yeux du public n’est pas anodin. Des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie qui ont étudié pendant deux décennies l’influence de la télévision, ont montré que les téléspectateurs qui regardent constamment des actes négatifs manifestent une tendance accrue à agir de la même façon, et que, plus on regarde la télévision, plus on est enclin à penser que les gens sont égoïstes et qu’ils nous tromperaient à la première occasion. Bien avant l’âge de l’audiovisuel, Cicéron observait : « Si nous sommes contraints, à chaque instant, de contempler ou d’entendre parler d’événements horribles, ce flot ininterrompu d’impressions détestables privera même les plus humains d’entre nous de tout respect pour l’humanité. » A l’opposé, quand les médias prennent la peine de mettre en valeur les aspects généreux de la nature humaine, les spectateurs entrent aisément en résonance avec cette approche positive. Ainsi, la récente série intitulée « Héros de CNN », connaît un franc succès. Cette émission présente des portraits et des témoignages de personnes, souvent très humbles et inconnues, qui ont entrepris des projets sociaux novateurs et bienfaisants ou qui se sont totalement impliquées dans la défense de causes justes. Les drames et les violences font le plus souvent les grands titres de l’actualité et dominent les films et ouvrages de fiction. Lorsqu’on parle de film « d’action », cela signifie souvent que les protagonistes s’entre-tuent, le plus souvent du début à la fin de l’intrigue. Un jeune Américain de vingt ans aura vu en moyenne 40 000 meurtres fictifs à la télévision (dont 8000 avant l’âge de 12 ans) alors que, fort heureusement, dans la vie quotidienne, peu d’entre nous ont été les témoins directs d’un meurtre. Il ne faut donc pas s’étonner que nous souffrions de ce que les Anglo-Saxons appellent le « syndrome du mauvais monde », autrement dit l’idée que nous vivons dans un monde essentiellement hostile, peuplé d’individus égoïstes qui ne tendent qu’à favoriser le plus possible leurs intérêts personnels, même si cela implique de sacrifier le bien-être de ceux qui les entourent. Il est donc d’autant plus essentiel de présenter une vision plus proche de la réalité, qui mette l’accent sur les innombrables gestes de bienveillance, d’entraide, de coopération et de solidarité qui tissent notre quotidien."

Source : le blog de Matthieur Ricard



mercredi 19 juin 2013

Naissance d'une étoile

D'après une modélisation 3D de la Nasa...


This movie presents a visualization of the star-forming region known as S106. This unique three-dimensional view illustrates and emphasizes that many of the objects contained within astronomical images are not at the same distance, but, in fact, spread across light-years of space. The Hubble image is augmented with additional field-of-view from the Subaru Infrared Telescope. The stars and the lobes of glowing gas from the Hubble/Subaru two-dimensional image have been separated and sculpted using both scientific knowledge and artistic license to create the depth in the movie. Of note, the relative distances between stars and the nebula have been greatly compressed. The format of this movie is a standard "2D" presentation and does not require a 3D screen or 3D glasses. hubblesite.org

"Mais écoute le souffle de l'espace, le message incessant qui est fait de silence" Rainer Maria Rilke

lundi 17 juin 2013

Les dogmes de la Science remis en cause par Rupert Sheldrake


La démarche scientifique est-elle réellement porteuse de « vérité » ? Rupert Sheldrake, scientifique éminent, dénonce une série de dogmes établis, qui selon lui ne tiennent plus et empêchent de nouvelles découvertes. Découvrez la conférence TEDx qui crée cette polémique, traduite en français exclusivement par l’INREES.

 Le biologiste Rupert Sheldrake a créé la controverse lors d’une conférence de TEDx en janvier. Au point que la vidéo a été retirée, avant d’être finalement remise en ligne. La raison de la discorde ? Des dogmes que la science ne veut pas examiner scientifiquement, et qui conditionnent son fonctionnement : l’idée que l’univers est une grande machine sans âme, que notre réalité n’est que physique et que la matière est inerte, que la nature et les constantes de l’univers sont fixes, que le libre arbitre est une illusion, que la conscience est le produit du cerveau…

Selon Rupert Sheldrake, « il y a un conflit au cœur de la science. D’un coté, elle repose sur une méthode de recherche basée sur la raison, la preuve, et l’investigation collective, et de l’autre, elle est fondée sur un système de croyances. Malheureusement, ce consensus existant sur la réalité des choses en est venu à inhiber et restreindre la recherche libre qui est l’essence même de l’effort scientifique ».

Ce scientifique, mondialement connu pour sa théorie sur les résonnances morphiques et auteur de plus de 80 papiers scientifiques, a consigné ses arguments dans son dernier livre The Science Delusion (« L’Illusion de la Science »).



Source : www.inrees.com

samedi 15 juin 2013

De "Star Trek" à "Scandal" - histoire du métissage dans les séries tv américaines


De Star Trek à Scandal en passant par Arnold et Willy, le Prince de Bel Air, le Cosby Show, Treme, Racines, Cold Case... une histoire du métissage dans les séries américaines proposée par Sonia Devillers dans "Le Grand Bain" sur France Inter. Malheureusement non exhaustive, il manque de nombreuses séries qui auraient méritées d'être évoquées et analysées, l'émission n'en reste pas moins passionnante pour tous les amateurs de séries télé, de pop culture, mais aussi d'histoire !








Lien direct sur la page de l'émission si le lecteur exportable n'apparaît pas : Le Grand Bain




vendredi 14 juin 2013

Huile de palme : la pauvreté imposée aux autochtones (pétition)


« L'expansion des plantations de palmiers à huile est une tragédie pour nous. En détruisant nos terres ancestrales et les forêts, celles-ci nous plongent dans la misère » raconte Artiso Mandawa du réseau autochtone ALDAW à Palawan.

Les plantations de palmiers à huile s'étendent déjà sur 50.000 ha aux Philippines. Selon le Plan national de développement, qui a pour objectifs de réduire les importations d'huiles alimentaires et d'éradiquer la pauvreté, 304.000 ha de terres supplémentaires sont susceptibles d'être converties en plantations. Aux yeux des décideurs politiques, ces terres sont « incultes » ou « sous-exploitées ».

Ce que le projet du gouvernement daigne mentionner, c'est que ces terres « incultes » appartiennent en fait aux populations autochtones qui y cultivent riz, légumes, fruits et plantes médicinales, les forêts et rivières avoisinantes les approvisionnant en matériaux de construction et en eau propre.

« Quand ils prennent nos terres, laissent nos familles mourir de faim et violent nos droits, nous n'avons d'autre choix que de lutter » explique Rubenson Batuto, un indigène du peuple Higaonon à Mindanao. « Nous avons un droit sur nos terres en tant que peuple autochtone même si celui-ci nous est dénié jusqu'à ce jour ».

Grâce à leur mode de vie, les peuples indigènes ont su préserver la biodiversité unique de leurs terres ancestrales. Les forêts pluviales et mangroves abritent 49 espèces animales et 56 espèces végétales menacées d'extinction comme le Crocodile des Philippines. En 1990, l'UNESCO a classé l'intégralité de l‘île de Palawan comme réserve de biosphère.

Signons la pétition d'ALDAW pour demander aux autorités philippines d'abandonner leurs plans d'expansion des plantations de palmier à huile et de garantir les droits des populations autochtones : www.sauvonslaforet.org

jeudi 13 juin 2013

Session Live : Laura Mvula - "She"

"Depuis que son premier album, Sing to the Moon, est sorti en Angleterre en mars, la chanteuse Laura Mvula croule sous les compliments. La distinguée BBC l'a déclarée "son de l'année 2013", et beaucoup de critiques outre-Manche lui prédisent un avenir sur le mode d'Adèle, chanteuse qui a battu tous les records de vente en 2011 avec son album 21." lemonde.fr


mercredi 12 juin 2013

Le pouvoir du moment présent avec Eckart Tolle

Flower Mandala - Photo by Eric Perrone


























"Prenez profondément conscience que le moment présent est toujours uniquement ce que vous avez. Faites de l'instant présent le point de mire principal de votre vie. Tandis qu'auparavant vous habitiez le temps et accordiez de petites visites à l'instant présent, faites du « maintenant » votre lieu de résidence principal et accordez de brèves visites au passé et au futur lorsque vous devez affronter les aspects pratiques de votre vie. Dites toujours « oui » au moment présent. Qu'y aurait-il de plus futile, de plus insensé, que de résister intérieurement à ce qui est déjà ? Qu'y a-t-il de plus fou que de s'opposer à la vie même, qui est maintenant, toujours maintenant ? Abandonnez-vous à ce qui est. Dites « oui » à la vie et vous la verrez soudainement se mettre à fonctionner pour vous plutôt que contre vous." 

Eckhart Tolle - Le pouvoir du moment présent

lundi 10 juin 2013

Le Samouraï du crépuscule de Yoji Yamada

















Joliment filmé, bien reconstitué,
Une émouvante histoire d'amour et de dévouement familiale, poétique et humaine.
Un film qui prend son temps, presque documentaire par moments... posé et méditatif.
Une belle histoire touchante d'un humble samouraï. 
Il y a seulement deux affrontements aux sabres dans le film, qui jalonnent
et pausent en quelque sorte le rythme du récit.
Hiroyuki Sanada (qui incarne l'humble samouraï) et Rie Miyazawa (son amour de jeunesse) sont remarquables.

Un coup de coeur Aujourd'hui Demain !

Bande-annonce en VO : www.youtube.com

Synopsis et détails : www.allocine.fr

vendredi 7 juin 2013

Le chirurgien et le marabout

La médecine moderne doit-elle s’opposer aux approches plus mystérieuses ? Pas pour Jean-Noël Fabiani. Ce directeur du département de chirurgie cardiovasculaire d’un grand hôpital parisien nous raconte comment un an en Afrique a changé son regard...

 « Oublie ce que tu sais et fie-toi à ton intuition. Laisse-toi pénétrer par l’esprit de l’Afrique. » Nous sommes au début des années 70. Jean-Noël Fabiani débarque pour la première fois sur le Continent noir. Alors interne des Hôpitaux de Paris, il vient prendre en charge la chirurgie d’un hôpital de brousse, au fin fond du Sahel. En héritage, son prédécesseur lui laisse ces quelques mots…

Intuition… Esprit… Voilà qui ne fait pas partie du vocabulaire de la médecine occidentale ! Face aux pathologies et aux mœurs africaines, très différentes de tout ce qu’il a appris et côtoyé jusque-là, le jeune docteur découvre pourtant leur pertinence, ainsi que celle du marabout local – capable de guérir avec une mystérieuse décoction d’herbes une hépatite virale qui résistait aux traitements allopathiques. « Je savais qu’il existait des médecines parallèles, commente Jean-Noël Fabiani, mais je n’imaginais pas que toute une population puisse être soignée par ceux que j’ai d’abord appelé des sorciers, avant de m’apercevoir qu’ils disposaient de qualités thérapeutiques non négligeables. » Excepté en chirurgie. « Dès qu’il apercevait un cas chirurgical, le marabout me l’adressait. Il avait compris bien avant moi la complémentarité de nos médecines. »

D’autres forces de guérison


Au grand dam de certains de ses collègues, qui ne voient là que charlatanisme et « bastion de l’ignorance », Jean-Noël Fabiani ressent la richesse de ces « médecines de l’expérience transmise, des recettes qui guérissent sans comprendre ». Il se lie avec le vieil érudit, perçoit sa capacité à lire les signes subtils de mal-être, note son intérêt pour les « raisons profondes », psychiques ou spirituelles, au-delà des symptômes physiques. De jour en jour, l’Afrique le bouscule, ouvre ses horizons, lui rappelle qu’il existe des informations que nous n’apprenons pas à lire, des forces dont nous nous sommes coupés. Comment expliquer par exemple que les vautours, sans jamais se tromper, se posent sur le toit du pavillon de chirurgie, à la verticale des lits des patients qui ne survivront pas ?

Jean-Noël Fabiani y fait l’expérience d’autres forces de guérison, à commencer par l’importance de la relation humaine et la « toute-puissance de l’effet placebo ». Quelle n’est pas sa surprise, par exemple, de voir un villageois repartir guéri, alors qu’il ne lui a fait que des radios ! « Il sait que tu t’es bien occupé de lui, c’est pour cela qu’il est guéri », commente alors un infirmier. Un autre jour, il retrouve un homme à qui il avait donné une aspirine pour son mal de tête avec un sparadrap sur le front. Au-dessous, le cachet. « Merci docteur, le mal a été guéri tout de suite. Il est très bien ton médicament, je le remettrai demain ! » lui dit le patient, hilare. « La confiance est fondamentale dans l’acte thérapeutique, confirme le médecin, y compris dans ma spécialité. Pendant la demi-heure de consultation préopératoire, le chirurgien doit être à l’écoute de la peur du patient, de la façon dont il conçoit sa maladie et dont il accepte le risque. Et celui-ci va devoir juger s’il consent à confier sa peau. Cet échange est d’une force considérable. »

Une approche intégrative

Petit à petit, Jean-Nöel Fabiani admet aussi l’idée qu’il peut être important, quand on est médecin, de lâcher la pure rationalité pour retrouver la « magie des artistes » et capter d’autres forces, en nous et autour de nous. Qu’à trop apprendre par des livres, on se coupe de l’humain. Qu’à trop nourrir sa tête, on oublie d’écouter ses sens. « Il m’arrive désormais souvent de percevoir que quelque chose ne va pas chez des gens qui se disent en pleine forme, indique-t-il. Je préconise quelques examens, qui révèlent que j’avais raison, alors que rien d’objectif ne me guidait ; seulement une impression, des petits signes : la façon de respirer, de se comporter… Des choses difficiles à exprimer. Dans notre jargon, on parle de sens clinique. Certains médecins ont un nez pour dépister une maladie, d’autres sont très enrhumés ! »

Depuis cette expérience qui a « profondément changé sa vie », le Professeur exhorte ses étudiants et ses jeunes collaborateurs à passer du temps à l’étranger, se frotter à d’autres malades, s’intéresser à d’autres approches de l’humain, du soin et de la guérison, avec curiosité et respect. Un jour peut-être, la science sera capable d’expliquer pourquoi ces médecines fonctionnent, et donc de mieux les intégrer. « De plus en plus de chercheurs y travaillent », se félicite-t-il. En Suisse, certains hôpitaux disposent déjà de listes de guérisseurs de confiance, afin notamment d’aider les malades dans la gestion de leur douleur. « Très bonne initiative ! A partir du moment où les gens souffrent, s’il existe une pratique susceptible de les soulager, même si elle n’est pas universitaire, on n’a pas le droit de les en priver », conclut Jean-Noël Fabiani.

 Source : www.inrees.com

jeudi 6 juin 2013

Action Urgente - la police brésilienne tire sur les Indiens

Au sud du Brésil, des policiers ont abattu un Indien terena et blessé plusieurs autres alors qu’ils procédaient violemment à leur expulsion.
Dans une autre partie du Brésil, un ordre d’expulsion a été émis contre les Indiens kayapó, arara, munduruku, xipaia et juruna qui occupent le barrage controversé de Belo Monte. La police armée a encerclé les manifestants, la tension monte et l’on craint de nouvelles violences.

Ecrivez à la présidente brésilienne pour lui demander de reconnaître les territoires des Indiens terena et de mener des consultations avec les occupants indigènes du site du barrage de Belo Monte :
Madame la Présidente,
Je suis extrêmement préoccupé(e) d’apprendre qu’un Indien terena a été abattu et que plusieurs autres ont été blessés par la police fédérale jeudi dernier. Les Terena occupaient une partie de leur terre ancestrale que les autorités n’ont à ce jour toujours par reconnue. J’appelle votre gouvernement à reconnaître de toute urgence tous les territoires appartenant aux Terena.
J’ai été informé(e) que des négociations sont en cours avec le gouvernement pour rencontrer les manifestants indiens qui occupent le site du barrage de Belo Monte. Je vous prie instamment de bien vouloir respecter et appliquer la Constitution brésilienne ainsi que la Convention 169 de l’OIT en consultant les Indiens sur tous les barrages qui sont en cours de construction ou planifiés sur leurs terres et de faire en sorte que ne se produisent plus d’autres actes de violence à leur encontre.

Veuillez agréer, Madame la Présidente, l’expression de ma haute considération,
 
Adresses mails à contacter : gabinetepessoal@presidencia.gov.br, sg@planalto.gov.br

Action entreprise par Survival - pour les Peuples indigènes

Informations complémentaires : www.survivalfrance.org



mercredi 5 juin 2013

mardi 4 juin 2013

lundi 3 juin 2013

Le souffle c'est l'esprit...

Chamanisme, yoga, protestantisme... une rencontre autour du souffle

Entre l'expire et l'inspire il y a un temps de pause, de repos qui nous est offert -
Travailler sur la respiration permet de se reconnecter à soi...

Découvert sur : le site de phytospiritualité