mardi 26 octobre 2010

"Les entreprises du Nord colonisent la biodiversité du Sud"



Si une entreprise pharmaceutique déposait le brevet de la tisane artisanale de votre grand-mère auvergnate et vous empêchait de l’utiliser à votre bon plaisir, cela vous ferait sourire ? En Inde et dans d’autres pays du Sud, ce scénario devient réalité pour nombre de plantes, de remèdes et de savoirs ancestraux. L’activiste indienne Vandana Shiva dénonce cette biopiraterie qui, selon elle, est à la fois une nouvelle forme de colonisation et un processus orchestré de destruction de la biodiversité. Rencontre à New Delhi dans les locaux de Navdanya, l’association qu’elle a fondée pour lutter contre la « monoculture de l’esprit ».

Lire la suite : www.terra-economica.info

mercredi 20 octobre 2010

Alexandre Jollien : "On peut être blessé et joyeux"


Alexandre Jollien et le philosophe nu - extrait de la grande librairie
envoyé par supervielle

Magnifique témoignage d'un philosophe pas comme les autres, d'un philosophe pratique, d'un philosophe du quotidien qui a appris à vivre, à accepter sa différence.

"Chaque jour je fais avec les ressources du jour.
Aujourd'hui je peux être au fond du gouffre, je laisse passer, et demain... je renais à nouveau chaque matin.

On change dans l'acte, qu'est-ce que je peux faire ici et maintenant pour aller un peu mieux.

Il est important de réhabiliter l'autre, on ne s'en sort pas tout seul dans son coin.

Tant qu'on essaye de guérir tout ce qui ne va pas en soi, on passe à côté de l'essentiel...

Tout accomplir de manière impeccable et demeurer détacher du résultat... et plus on est dans la joie, plus on peut se détacher."

Vidéo découverte sur : Le site de phytospiritualité

mardi 19 octobre 2010

La révolution des "villes lentes" gagne la France




L
e soleil se couche sur les vignes de Charentes, la vendangeuse rentre au garage chez Bernard et Monique Moreau. Une fin de journée ordinaire au pays du cognac... jusqu'à l'arrivée des amis et voisins, les bras chargés de plats maison, de raisin frais pressé, de légumes du jardin. Voilà le hameau de Deuville réuni pour un apéritif "slow food". L'occasion rêvée pour le maire, Véronique Marendat (Nouveau Centre), d'expliquer à ses administrés pourquoi leur commune de Segonzac vient de devenir la capitale française... de la lenteur.

Lire la suite : www.lemonde.fr

lundi 18 octobre 2010

Retraites : un autre regard (une vraie perspective d'avenir !)‏

Le débat actuel sur l’avenir du système des retraites se base entièrement sur les scénarios établis par le Conseil d’Orientation des Retraites (COR). Ces scénarios sont ils eux mêmes basés sur des hypothèses crédibles, sur des modèles durables ?

Ils reposent sur des projections à 40 ans basées sur la poursuite du même type de croissance, le même modèle de production et de consommation,
les mêmes concepts de PIB que dans les 40 années qui nous ont précédées.

Mais nous savons aujourd’hui que ces modèles nous mènent droit au mur. Crise de la biodiversité, emballement climatique, fin des énergies fossiles,
crise alimentaire, explosion des inégalités…

L’explosion programmée à court terme du prix du pétrole et l’atteinte des limites de la planète rendra en outre impossible la poursuite de ces modèles
(ici un documentaire qui aborde tous ces sujets, qui offre un état des lieux alarmant, mais aussi de véritables solutions d'avenir qui donnent espoir : la 11 ème heure - produit par Leonardo Di Caprio)

http://www.momes.net/dictionnaire/minidossiers/developpement-durable/ecologie-enfant.jpg

Dés lors, les scénarios envisagés par le COR perdent toute crédibilité et tout intérêt.

De même, le remède proposé par le gouvernement et le MEDEF, à savoir travailler plus, plus longtemps et plus vieux, ne peut qu’empirer la situation. Est il réaliste de proposer de travailler plus, ce qui veut dire dans notre cas de figure produire plus, alors que nous dépassons déja les limites actuelles de la planète sur laquelle nous vivons ? Le gouvernement et le MEDEF veulent nous faire croire que l’on dispose d’une planète B !

Il est urgent de jeter à la poubelle la feuille de route actuelle du gouvernement, et de commencer à envisager les choses de manière sérieuse et responsable.

Nos solutions se veulent cohérentes, réalistes et ambitieuses, que ce soit pour limiter au maximum la crise écologique, pour combattre les inégalités sociales ou pour répondre au problème des retraites.

Elles passent par l’augmentation de la durabilité des productions et non leur croissance quantitative, le partage radical des richesses, le développement des services non marchands (santé, culture et sport, transports collectifs, soins pour tous…) et celui des richesses non économiques (liens sociaux, participation citoyenne, culture populaire…).

Mieux partager le gâteau et en changer la recette :

Comme le dit l’économiste Jean Gadrey « Dans une économie d’abondance, lorsque les ingrédients du gâteau vont manquer à force de vouloir le faire grossir, lorsque son contenu devient toxique, et alors que l’obésité consumériste se répand, il nous faut des gâteaux sains, bons et mieux partagés. Sans parler des gâteaux non monétaires : extension de la gratuité et de la réciprocité des échanges, de la convivialité et de bien d’autres ingrédients du bien vivre qui concernent tout particulièrement les retraités. »
« La retraite à 60 ans reste un outil majeur à la fois de partage du temps de travail (quand il y a quatre à cinq millions de personnes au chômage ou en sous-emploi) et de relativisation de l’emprise excessive du travail et de l’économie sur la vie et la nature. »

A nous de la défendre sans aucune concession, en participant tous et toutes à la journée d’action contre cette réforme des retraites !
.............................
Signataires :
Maixan Arbelbide, retraitée ; Marie Arthuys, artisanne ; Ramuntxo Clausell, jardinier ; Iban Grossier, ingénieur BTP ; Claude Guignabert, retraité ; Mattin Ihidope, animateur ; Daniel Junquas, retraité ; Adrien Kempf, technicien agricole ; Camille Ogouz, secrétaire ; militant(e)s de Bizi !

Source : http://www.bizimugi.eu/?page_id=3


En complément :


Retraites vertes - article de Hervé Kempf


Travailler une heure par jour - un livret au titre provocant de l’association Bizi qui propose des pistes de réflexions très intéressantes

samedi 16 octobre 2010

H. Kempf : "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme !"


H. Kempf : "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme !"
envoyé par EditionsduSeuil

L'ouvrage précédent d'Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, a rencontré un grand succès aussi bien en France et au Québec que dans le monde, avec des traductions en anglais, espagnol, italien et grec. Dans ce nouvel essai, l'auteur, journaliste au Monde, montre qu'en dépit des menaces l'avenir reste ouvert et l'optimisme justifié.

vendredi 15 octobre 2010

Christiane Singer : « Chaque matin, entrer en vie consciente »



"La vie est à tout instant gorgée de sens, de substance, d’intensité. Le seul obstacle… c’est moi.
C’est mon opacité. Morosité, frustration, stress, conformisme, somnolence, tout cela forme écran à la lumière du sens. Il ne s’agit donc pas de “donner du sens”, mais de créer en moi les conditions pour accueillir sa clarté, de me rendre peu à peu poreuse, poreuse au vivant ! Et comment ? Ah oui – comment ? L’âme est inventive quand le grand boss qui la chevauche lâche enfin les rênes ! J’ai pour ma part de multiples, de sévères, de joyeuses pratiques pour semer mes poursuivants – tous ces “obscurcisseurs” d’âme que sont les commentaires, les jugements, les logorrhées mentales ! J’en évoquerai une, modeste et obstinée, têtue, remise jour après jour sur le métier..."

Découvrir l'une des ces partiques ici : Le site de phytospiritualité

jeudi 14 octobre 2010

Merci le SEL choletais !



Grâce à Fi'sel, le système d'échange local de Cholet
, j'ai pu obtenir avec notre monnaie locale (virtuelle), plusieurs kilos de pêches bien réelles provenant du jardin du fiseliste Jean-Cyprien. Avec ces dernières, j'ai préparé une bonne tarte et une dizaine de pots de confiture maison.

Développer le lien local, consommer différemment, faire des économies, préserver la planète en consommant moins et partageant plus, les SEL sont de véritables alternatives à la crise écologique et financière, nous permettant de construire au quotidien le monde de demain. Renseignez-vous pour savoir s'il en existe dans votre ville, et si ce n'est le cas, créez-en un !

Pour en savoir plus sur les SEL, un petit reportage très instructif : http://www.dailymotion.com/video/x96nct_le-sel-dans-le-nord-de-la-france_news

Rabhi : « C'est la civilisation la plus fragile de l'Histoire »



Il teste et vante depuis cinquante ans la « sobriété heureuse ». Pierre Rabhi est un Gandhi à la française, version agricole.

Le grand public a un peu entendu parler de lui lors de sa pré-campagne présidentielle de 2002, ou dans le dernier film de Coline Serreau. Chez les écolos convaincus, il est un des penseurs qui comptent le plus.

Lui n'a pas « fait le Larzac », car la communauté ce n'est pas son truc. Il n'a pas été embringué par Europe Ecologie non plus. Il a simplement cultivé son jardin, écrit des livres, et développé ce qu'il a appelé l'« agroécologie », une agriculture plus bio que bio mais sans logo. Il exporte ses techniques dans le monde entier, surtout en Afrique.

Son « mouvement des oasis en tous lieux » a donné naissance à des oasis réelles, dont l'association Terre et humanisme est le principal fer de lance. Ce « pape » des révoltés de la société de consommation nous a reçu chez lui, en Ardèche. En le voyant déambuler dans son jardin et s'émerveiller face à la nature, on comprend mieux le personnage.

Lire la suite : www.rue89.com

mercredi 13 octobre 2010

mardi 12 octobre 2010

Soutien à Gilles-Eric Séralini et à ses co-auteurs (pétition)



Pour le respect de la controverse scientifique et de l’expertise contradictoire

La controverse entre chercheurs, organisée au sein de la communauté scientifique, est un des moteurs essentiels de la construction des savoirs. Pour être reconnu, un résultat doit avoir résisté à toutes les tentatives d’invalidation par les collègues.

Plus encore, lorsque des travaux scientifiques ont des conséquences sociales, économiques et politiques importantes, la possibilité de développer ces postures critiques et de garantir les conditions d’une expertise pluraliste, devient le garant d’un bon fonctionnement démocratique. Comment prendre les bonnes décisions lorsque certaines voies de recherche sont systématiquement écartées, avant même d’avoir été sereinement explorées ?

Lire la suite et signer la pétition : http://sciencescitoyennes.org

lundi 11 octobre 2010

vendredi 8 octobre 2010

jeudi 7 octobre 2010

Punaise !



Une punaise dans un nid douillet de graines...

Avis de l'EFSA sur le Bisphénol A : Une décision ubuesque



L'Agence Européenne pour la Sécurité Alimentaire (AESA ou EFSA) vient de rendre un avis sur le BPA qui ne remet pas en question la Dose Journalière Admissible (DJA) de 50 microgrammes par kilo et par jour (µg/kg/j). L'EFSA arrive à cette conclusion en écartant 95 % de la littérature, dont les conclusions devraient en toute logique conduire à une remise en cause de cette DJA, car des dizaines d'études mettent en évidence une grande variété d'effets à des doses même très inférieures à la DJA : cancer du sein et de la prostate, atteinte de la reproduction, diabète et obésité, troubles du comportement... Tous ces effets sont généralement consécutifs à une exposition maternelle pendant la grossesse, qui se manifester sur la descendance, voir même sur plusieurs générations.

Lire la suite : www.reseau-environnement-sante.fr

mercredi 6 octobre 2010

L’agriculture urbaine ou comment sauvegarder la biodiversité en ville ?



Une multitude de petits potagers collectifs ou individuels et quelques fermes urbaines pionnières, éparpillés sur un espace urbain devenant de plus en plus exigu, telle est la situation actuelle de l'agriculture urbaine en Belgique.

Les pratiques agricoles en ville refont surface actuellement, stimulées par des associations et des citadins de plus en plus nombreux à réclamer la verdurisation de leur milieu de vie aux travers des agendas 21 locaux, des quartiers durables et des écoquartiers. Il s'agit essentiellement d'activités de maraichage, voire dans certains cas d'élevage d'animaux. Certaines d'entre elles intègrent également des activités de sensibilisation à l'écologie et aux pratiques de jardinage écologiques.

L'agriculture urbaine est plus développée chez nos voisins anglais ou hollandais qu'en Belgique, et ce malgré les multiples et indéniables bénéfices de l'agriculture urbaine pour les villes et les communautés : qu'il s'agisse de raccourcir les circuits de distribution - et ce faisant diminuer les émissions de CO2 et le besoin en énergie - ou de renforcer un maillage vert par une verdurisation de zones urbaines défavorisées et promouvoir la biodiversité en ville, les intérêts sont nombreux.

Lire la suite : www.developpementdurable.be

Le livre "jardins partagés" utilisé pour illustrer cet article est disponible sur amazon : Jardins partagés : Utopie, écologie, conseils pratiques. Vous pouvez également l'emprunter ou le suggérer à l'achat à votre médiathèque, le commander chez votre libraire préféré(e).


mardi 5 octobre 2010

Coccinelle asiatique sur les fleurs du potager voisin



Harmonia axyridis : joli nom savant derrière lequel se cache un petit coléoptère venu d'ailleurs qui poursuit son expansion dans nos campagnes. Cette coccinelle a été importée de Chine en 1982 par l’INRA afin de la tester en lutte biologique contre les pucerons, puis elle a été commercialisée en 1995. Elle présente de nombreux intérêts en matière de lutte biologique contre les pucerons : très vorace et taux de fécondité élevé.

Bonne nouvelle ?
La coccinelle asiatique est d'une extrême vitalité, sa population s’accroit rapidement, et elle se révèle une réelle menace pour les autres coccinelles : elle occupe l’espace, et ne se prive pas de dévorer leurs larves au passage.

En savoir plus : www.notre-planete.info

Légumes de saison et protection de l’environnement


Les fruits et les légumes, achetés hors saison ou qui ne poussent pas sous nos latitudes, viennent généralement de loin et/ou sont cultivés sous serre. les transports sur de longues distances, surtout s'ils s'effectuent par avion et les cultures sous serre nécessitent la consommation de beaucoup d'énergie et, souvent, plus d'intrants agricoles (engrais, produits phytosanitaires,...). Choisir des fruits et légumes de saison, produits localement, permet donc de réduire l'impact environnemental de la consommation. En outre, les fruits et légumes sont moins chers lorsqu'ils sont achetés pendant leur saison de production.

Des légumes, tels que les concombres et les courgettes, présentés sur les étals de supermarché en hiver, ont été produits sous serre ou transportés sur de grandes distances, parfois par avion. Une salade produite sous serre en hiver peut nécessiter l'énergie correspondant à un litre de pétrole.

Lire la suite : www.eco-citoyen.org

lundi 4 octobre 2010

"Il n’existe presque plus de rivières vivantes"


The banks of the Indus River in Sukkur, Pakistan.

Photograph by Agha Waseem Ahmed, My Shot

Fabrice Nicolino

Je lis un article sur le site américain de la revue National Geographic (ici), qui décrit calmement l’état réel des fleuves et rivières du monde. Il me demeure étrange que de telles informations ne fracassent pas le poste, les micros, toutes les connexions de ce monde soi-disant informé en temps réel. Désolé d’avoir, une fois encore, à hurler dans le vide sidéral sans aucune chance de changer quoi que ce soit. Cette fois, il s’agit d’une étude parue dans la revue scientifique Nature, dont le titre est : Global threats to human water security and river biodiversity. Soit : Menaces globales sur la sécurité des ressources en eau et la biodiversité des rivières. Il doit y avoir meilleure traduction.

Lire la suite : Planete sans visa

vendredi 1 octobre 2010

Elle était énorme...


Cliquez sur la photo pour l'agrandir

Une maousse libellule accrochée à mon fenouil graines aux jardins familiaux