lundi 28 décembre 2009

Une planète Paradis

Joyeux Noël à tous !


Photo Frans Lanting

Merci à Hacène pour le partage de cette merveilleuse photo !

mercredi 23 décembre 2009

"On a oublié d'inviter la Terre à la conférence sur le climat"


Professeur à l'université de Standford, Académicien, Michel Serres est l'un des rares philosophes contemporains à proposer une vision du monde qui associe les sciences et la culture. Dans son dernier essai en date, Temps des crises (éd. Le Pommier, 84 p., 10 euros), il retrace les bouleversements qui ont récemment transformé notre condition humaine, et soutient que la planète doit devenir un acteur essentiel de la scène politique. Nous lui avons demandé sa version du sommet de Copenhague.

Douze jours de négociations pour aboutir à un accord a minima : la montagne a accouché d'une souris. Pourquoi un bilan si décevant ?

Copenhague est à la géopolitique ce que les accords de Munich, en septembre 1938, ont été à la politique : un compromis lâche et dilatoire. Mais la comparaison s'arrête là. Si le sommet sur le climat a été un échec, c'est d'abord parce que mettre 192 personnes autour d'une table relève de la grand-messe plus que de négociations véritables. Le problème vient surtout de ce que ces 192 personnes sont des hommes d'Etat, dont la mission première est de défendre les intérêts de leur gouvernement et de leur pays. La politique, c'est son rôle, examine les relations humaines, fussent-elles conflictuelles.

Lire la suite : Lemonde.fr

lundi 21 décembre 2009

mardi 8 décembre 2009

Pétition : Copenhague 2009, Et la viande ?

http://i217.photobucket.com/albums/cc94/aujourdhuidemain/viandinfo_logo-1.png?t=1260274507

Sommet de Copenhague : en grève de la viande !



La crise environnementale que nous traversons est sans précédent.

Même si des initiatives se dessinent aujourd’hui pour freiner la catastrophe, le gouvernement français passe sous silence un élément majeur de notre responsabilité : la surconsommation de viande.

En effet la surconsommation de produits d’origine animale est largement responsable :
La production mondiale de viande a quintuplé entre 1950 et 2000. Celle de l’aquaculture est passée de 1 million de tonnes en 1950 à 52 millions de tonnes en 2006. Où sont les actions pour endiguer cette boulimie collective ?

L’élevage industriel intensif gagne l’ensemble du monde. Considérés comme de simples protéines sur pattes, les animaux souffrent en intensité et en nombre comme jamais.

Rien n’est venu enrayer l’extension de ce modèle et la toute puissance des filières agroalimentaires qui le portent.

Aujourd’hui, la famine et la crise environnementale s’aggravent et les responsables politiques français ne s’aventurent toujours pas sur ces questions : l’éthique passe après la viande ; la souffrance et l’environnement après les intérêts économiques.

C’est ainsi que ce système perdure contre toute logique et contre l’opinion publique en bénéficiant largement de l’argent des contribuables et de la complicité des pouvoirs publics.

C’est pourquoi, nous, citoyens de cette planète, exigeons dès aujourd’hui en France des mesures énergiques pour faire baisser la consommation de viande et un moratoire sur l’élevage intensif.

Symboliquement, pendant la durée du sommet, nous sommes en grève ! Une grève de la viande.

L'appel des 10

Nous exigeons dès aujourd'hui une reconnaissance de l'impact de la viande sur l'environnement, la sous-alimentation humaine et la souffrance animale. Nous réclamons un moratoire sur l’élevage intensif et des mesures énergiques pour faire baisser la consommation de produits d'origine animale.
Nous appelons l'ensemble des citoyens à nous rejoindre dans ces revendications.


Rejoints par

    Yves Cochet, député Verts de Paris, ancien Ministre.
    Yolaine de la Bigne, journaliste, créatrice du magazine Néoplanète

>> Signez la pétition <<


En savoir plus : http://www.viande.info/

lundi 7 décembre 2009

Grippe A H1N1: valse des morts pour attiser les peurs. Dialectique des contraires entre l'apocalypse des scientistes et l'hécatombe des antivaccinalis

La raison et la science sont les grands perdants dans cette valse des morts revendiqués par les deux extrêmes. Mais au-delà Danse macabre2.jpgdes réactions paranoïdes, comment s'étonner de la méfiance du public envers l'expertise et les autorités sanitaires, lorsqu'on lit certaines estimations apocalyptiques "prévoyant" (sic) 65.000 morts pour la Grande-Bretagne? 30.000 en France, 90.000 aux Etats-Unis. Comment s'étonner de ce rejet lorsqu'on apprend que le CDC (Centers for Disease Control and Prevention des Etats-Unis) a brusquement changé sa façon de compter les morts, ce qui a pratiquement triplé leur nombre?

Des 65.000 morts britanniques, il en restait 154 le 10 novembre, alors que l'activité épidémique commençait déjà à baisser. Cette baisse se confirme dans plusieurs pays.

Mais les estimations des décideurs politico-sanitaires conseillés par des experts manifestement plus fortiches en conflits d'intérêts qu'en science sont bien pâles par rapport à celles des complotistes antivaccinalistes, selon lesquels quelques puissants voudraient exterminer jusqu'à un quart de l'humanité - soit par une grippe produite en laboratoire soit par la vaccination... Avec la variante de l'introduction de nanoparticules et / ou puces RFID chez tout le monde, pour un contrôle de la population à distance... Et même des experts considérés comme raisonnables ont pu prévoir jusqu'à 60.000 victimes d'effets secondaires des vaccins. Madame Soleil à l'honneur, en version apocalypse...

Une telle annihilation des capacités critiques de la raison par l'appel aux affects immédiats, aux peurs, aux réflexes des tripes n'est pas nouvelle et doit être située dans un contexte plus large. En réfléchissant au fait que son meilleur terroir nourricier est le scientisme. Je me demande si l'Ecole de Francfort n'est pas, en fin de compte, la seule dont le "savoir prévisionnel" - à ne pas confondre avec des chiffres, car il concerne les limites morales à imposer aux sciences - risque d'être confirmé par la réalité. Depuis les années 30, les Francfortois et leurs "descendants" renvoient dos à dos l'irrationalisme et le scientisme, comme autant de formes interdépendantes de destruction de la raison.

Lire la suite : http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr

vendredi 4 décembre 2009

Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe ?


"Le risque de décès par la grippe pour un enfant ou un adulte bien portant est par exemple inférieur à celui consistant à circuler à vélo en ville, très inférieur à celui de rouler à moto. Il est d’un ordre de grandeur comparable à celui auquel vous expose un long voyage en voiture. Pour prendre une autre comparaison : vous avez moins de chance de mourir de la grippe cette année que de gagner les 6 numéros du loto en jouant une grille à 12 euros une fois par semaine." Dr Dominique Dupagne

Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe ?
Eléments de réponse

Une page d’opinion de plus sur la vaccination antigrippale ? Non, une page d’information. Ce texte est la réponse à mes patients qui assiègent mon téléphone depuis quelques jours. Ces informations sont relayées par de nombreux médecins qui tentent d’éclairer leurs patients pour ce choix difficile.

Résumé : La question n’est finalement pas uniquement celle de la vaccination pandémique, mais bien celle de la vaccination annuelle contre la grippe. La réponse sur la question de la pertinence de la vaccination antigrippale doit être globale et personnelle.
Les risques liés à la maladie ou au vaccin chez le bien-portant sont tellement infimes qu’ils peuvent difficilement être comparés. Les négliger pour soi ou ses enfants ne constitue pas une perte de chance significative.

Se faire vacciner ou pas ?

La réponse n’est pas aussi simple qu’un oui ou un non ; prenez le temps de lire complètement cet article avant de forger votre opinion. Si vous ne souhaitez pas le lire, transmettez-le à une personne de confiance pour lui demander son avis. Vous pouvez bien sûr consulter votre médecin. Il fera le point avec vous et pourra répondre à vos questions. Il pourra même vous dire ce qu’il ferait à votre place, ce qui ne veut pas dire que l’avenir lui donnera raison. Chaque cas est particulier et il connait le vôtre, mais de grâce, évitez le téléphone, ne serait-ce que parce qu’il n’aura pas votre dossier sous les yeux quand il vous répondra. D’ailleurs, votre médecin figure peut-être dans la liste (voir en bas de l’article) de ceux qui reprennent ces informations à leur compte pour leurs patients.

Mais avant de parler du vaccin, il faut passer par un bref historique de la grippe et de ses virus, c’est indispensable pour comprendre.

Lire la suite : http://www.atoute.org/n/article134.html