Coal India n'est pas seulement le plus grand producteur de charbon de la planète, c'est aussi l'un de ses pires entrepreneurs : non content d‘expulser les populations locales et de détruire l'habitat naturel du tigre du Bengale, le groupe minier fait même travailler les enfants.
Treize mines et de nombreuses centrales à charbon sont projetées dans l'Inde Centrale. Selon une étude réalisée par Greenpeace India sur les conséquences de ces projets miniers, un million d'hectares de forêts tropicales pourraient disparaitre et au moins dix réserves naturelles où vivent les tigres du Bengale seraient menacées.
Mandaté par une des filiales de Coal India pour répondre aux questions environnementales, M. Shinde réduit les problèmes posés par ces projets en une formule laconique : « Nous devons choisir si nous voulons avoir de l'électricité ou des tigres ». Les habitants et les défenseurs de l'environnement indiens réclament depuis longtemps l'arrêt de l'expansion des mines de charbon.
La Deutsche Bank a fait son choix depuis longtemps pour le charbon et contre le tigre. Sa direction a certainement espéré que son soutien à une entreprise aussi peu scrupuleuse que Coal India passerait inaperçu. C‘est raté. Seule la pression populaire peut encore obliger les dirigeants de la la première banque allemande à faire marche arrière.
Demandons à la Deutsche Bank de mettre fin à ses relations d'affaires avec Coal India afin de ne pas exacerber la destruction de l'habitat naturel du tigre du Bengale : www.sauvonslaforet.org
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