Un beau conte, simple, drôle et humain sur le véritable esprit de Noël. Une histoire touchante qui traverse les années, à voir et à revoir en famille pendant les fêtes.
Présentation de "L'oeil sur l'écran" : Un homme avec une barbe blanche se fait engager pour faire le Père Noël
par le grand magasin Macy's de New York. Lorsqu'il dit être le véritable
Père Noël, la femme qu'il l'a engagé se demande s'il est fou. Le
psychologue de la maison le prend en grippe… Avec La vie est belle de Frank Capra, Le miracle de la 34ème rue
est *le* film de Noël par excellence et, ce, depuis plus 50 ans. Il ne
se passe pas un Noël aux Etats-Unis sans qu'il soit largement
diffusé. Bien entendu, on peut trouver vieillotte cette histoire
gentille et pleine de bons sentiments mais elle fonctionne toujours
remarquablement bien. Le scénario est admirable. L'idée de base vient de
Valentine Davies : observant la frénésie commerciale autour de Noël, il
s'est demandé ce que penserait le vrai Père Noël s'il débarquait à
l'improviste. Il développe fort bien l'idée avec son ami George Seaton
pour donner une histoire très bien équilibrée, sans excès de guimauve,
bien rythmée avec de bons rebondissements, une histoire qui peut plaire
autant aux adultes qu'aux enfants. Les dialogues relevés contribuent à
lui donner une belle vitalité ; l'ensemble est servi par une bonne
interprétation, y compris dans les seconds rôles. Les prestations
d'Edmund Gwenn en Père Noël et de la toute jeune (9 ans) Natalie Wood
restent durablement dans les esprits. La réalisation de George Seaton
est sans doute un peu terne mais elle a le mérite de contribuer à la
simplicité de l'ensemble. Sous ses apparences de film facile et bon
enfant, Le miracle de la 34ème rue reste une petite merveille d'écriture, une bien belle histoire qui nous fait passer un bon moment.
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