Pages
▼
vendredi 22 mars 2013
Effet nocebo : la connaissance des effets secondaires d'un médicament augmente le risque de les subir
De la même façon que certains préfèrent s'abstenir de lire la rubrique «effets indésirables» sur la notice d'un médicament avant de l'avaler, mieux vaut ne pas poser trop de questions à son médecin sur les complications que peut éventuellement causer un traitement, et ne pas se faire trop de souci concernant sa santé. Car la probabilité d'avoir des effets secondaires en serait nettement augmentée rapporte l'hebdomadaire bavarois SZ Magazin. C'est ce que les médecins appellent «l'effet nocebo», ce qui en latin signifie «je vais nuire», soit l'exact contraire de l'effet placebo, qui lui signifie «je vais plaire»...
Lire la suite : www.slate.fr
jeudi 7 mars 2013
S’émerveiller, une solution pour être heureux ?
Savez-vous que s’émerveiller est bon
pour l’esprit, mais aussi pour la santé, et que cela nous permettrait de
vivre plus longtemps ? Explications avec trois experts en la matière.
L’émerveillement : de la quête à la conquête
Le philosophe et théologien Bertrand Vergely, auteur de Retour à l’émerveillement, nous déculpabilise et nous explique que l’émerveillement de l’adulte diffère de celui de l’enfant. Arrivé à un certain âge, l’insouciance est souvent derrière nous et la réalité, parfois difficile, face à nous. La capacité d’émerveillement est alors une quête : « il faut avoir lutté contre soi pour parvenir à cet émerveillement-là. Il faut avoir surmonté la tristesse, la lassitude, la révolte, le désespoir et donc, les avoir rencontrés. » précise-t-il. Une fois cette capacité retrouvée, alors « un miracle s’opère : la vie se met à parler. Comme pour les enfants, avec la même magie. Une magie toutefois enrichie par l’expérience de la vie » ajoute le philosophe. Car pour l’auteur, rien n’est plus important : « on peut être riche, si l’on ne sait pas s’émerveiller, on est pauvre. On passe à côté de l’essentiel, on manque la beauté du monde, la richesse des êtres humains, la profondeur de l’existence. » Pour lui, la vie est un miracle : « Nous devrions être conscients de l’extraordinaire fait de vivre. » Le mot « émerveillement » vient du terme « mirabilia », l’union du mot « miracle » et du verbe « admirer », rappelle l’auteur. Or, selon lui : « quand on prend le temps du regard et de l’admiration, on soigne son âme avant de libérer une véritable générosité. »Lire la suite : www.inrees.com